Juste parce que

Y a plein de choses qui se passent. Pis en même temps y a rien qui se passe. Tout ce qui se passe peut se passer tout seul. Mais ce qui ne se passe pas me demande des efforts. Ça me fait chier, j’ai pas envie de justifier mes choix. Je ne devrais pas avoir à le faire. Me les justifier à moi. Les autres j’en ai rien à foutre.

41 ans me dit “J’ai jamais été aussi heureux… Mais ça m’a coûté cher”
42 ans me dit “Être heureux, ça n’a pas de prix”
43 ans me dit “Je ne peux pas faire face à la solitude… Peu importe le prix”
44 ans me dit “C’est de la marde, la recherche du bonheur. C’est juste une tempête”

Moi j’ai trouvé ma réponse. Je sais ce que je veux. J’ai pris ma décision. Et maintenant j’en paie le prix.

Pour le meilleur et pour le pire, je reste.

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Autres choses… Qui ne se passent pas, mais qui passent. J’ai toujours pas vidé mon dossier. J’y arrive pas. Je n’y vais plus, depuis longtemps, mais il reste là. Ces fragments de nous. Ces mots qui voulaient dire tant de choses, et qui ont fini par nous faire taire. Je sais qu’ils étaient vierges, qu’ils naissaient sous nos doigts, qu’ils n’avaient jamais été dits et qu’ils ne le seront jamais.

Mais pourtant ils sont toujours là, en suspens, en attente. L’écho, tu l’entends? Des fois c’est assourdissant, des fois c’est juste un soupir. La sourdine, j’ai eu envie de l’enlever souvent. Des fois c’est comme quand le volume de la radio est trop bas, on entend une toune, on essaie de l’identifier, on y arrive presque. Et on fait un choix. On change le poste ou on monte le son pour en avoir le coeur net. Je laisse ça comme ça, juste un bruit de fond. Parce que le silence ça m’emmerde.

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