Je regarde par la fenêtre, je vois mon fils jouer au hockey dans la rue avec ses chums. Tout le monde ici: Belle rue, grosses cabanes, 2 chars, un chien et/ou un chat, des REER… Une piscine, un BBQ, un beau deck en bois traité… Ouan pis?
Qu’est-ce que ça a de mal? Pourquoi le mépris des supposés intellos, qui nous voient comme des merdes, des moutons, des gens sans importance et sans apport à la société?
Quand je vois un Falardeau rire de la banlieue, avec ses arguments méprisants, je me dis que dans le fond, c’est lui le colonisé. C’est pas moi. Parce que je travaille, je dépense, je m’offre une vie matériellement confortable, je suis inutile? Parce que je magasine sur le boulevard Taschereau je nuis au développement de la créativité collective?
Que tu vives dans un 2 1/2 sur le Plateau, à 900$ par mois, à faire semblant d’être cool et important, je m’en sacre. Que tu porte un jugement sur mon existence, parce qu’elle ne répond pas à ta définition du bonheur et de ce que devrait être le québécois libre aujourd’hui, ça me fait un peu chier. Mais pas assez pour me faire oublier que finallement, autant que mon voisin d’en face, t’aime ça quand ta blonde te met un doigt dans le cul.
Euh! Non pour le doigt
Personelement je laisserais pas mes jeunes passer leur temps dans une ruelle avec les vers cassé, les debris, les rats, les bums et les tatas qui pense qu’une ruelle c’est une piste de course a system de son sur 4 roues.
Compte toi chanceuse de pouvoir elever tes enfants dans une banlieu.
Les intellos, leur probleme c’est qu’ils veulent se croire des marginaux. Mais c’est impossible d’etre marginal et d’avoir un mot a dire en meme temps. You can’t have cake and eat it.
🙂 le doigt est évidemment une façon de parler… ça peut être n’importe quoi.
j’ai grandi dans les ruelles, c’était pas pareil il y a 25-30 ans. c’est certain que je préfère élever mes enfants ici dans la banlieue.
il y a aussi des marginaux qui se croient intellos… et toute la gang qui disent refuser les moules, et qui pourtant s’empressent de se garocher dans le leur.
En effet ce n’est plus pareil.
Et le pire c’est que les intellos en quete d’originalité répete tous les meme “speech”
La vie de ville a ses charmes et ses emmerdes. Pareil pour la vie de banlieue. Idem pour la vie de campagne.
Faudrait juste que plusieurs apprennent à vivre et laisser vivre.
(au plaisir de se croiser sur Taschereau)
hahha j’adore cette note:)
T’as du mordant.