Toujours vide, jamais à moitié, comme le verre. On dompe dedans tout ce qui traine, tout ce que vous pensez que ça prend pour le remplir.
L’oreille tendue pour le bruit de l’impact, qui vient jamais, le silence qui prend autant de place que l’air dans le vide.
Des roches
De l’amour
D’la marde
Des fleurs
Mais des mots y en a jamais assez. Il y a de la place pour eux. Ils restent. Pas le reste, qui s’anihile dans son mouvement de chute vers le bas.
Plus de ménage à faire, c’est pas toujours propre. Mais je ne m’enfarge plus dans vos cochonneries. Je ne lève plus les bras pour me protéger de la pluie.
Je suis au fond, je regarde tomber, voler, flotter, caler, exploser tout ce qui vous semble bon à me foutre dedans. Et je souris.
Et j’attends les mots. Vos mots. Mes mots.