J’en ai pas beaucoup. J’en ai jamais eu beaucoup. Mais depuis quelques temps, des gens se rapprochent de moi, par eux même. Et ça me déconcerte. J’ai passé le temps où je m’en faisait avec ça. J’ai passé le temps où je me questionnais sur mes aptitudes avec les gens. J’ai compris depuis longtemps que je ne les aime pas. Et qu’ils ne m’aiment pas en retour est tout à fait normal. Des fois, quand il y a trop de gens autour de moi, les gens au travail, la famille, j’ai juste envie de leur dire:
“Allez donc toute chier tabarnak. Toute la gang. J’veux pu rien savoir, de personne. Appelez pas, chu pas là. J’veux juste qu’on me crisse la paix. C’est tu assez primal comme cri ça?”
Je me sens rarement seule, à en avoir mal, à ne pas pouvoir fonctionner. J’aime le contact physique des gens que j’aime, mais je n’ai pas besoin de leur compagnie pendant très longtemps.
Et pourtant, en ce moment, je crois que j’ai des amis. Des gens qui ont recherché ma compagnie. Et ça remet toute mon hypothèse en question. Toutes mes idées à mon sujet. Parce que j’ai aussi envie que ces gens fassent partie de ma vie maintenant. Et je me sens maladroite, j’ai peur de dire ou faire ce qu’il ne faut pas. Je ne connais pas les rouages de l’amitié. J’ai été blessée profondemment en amitié, des blessures plus difficiles à guérir que celles dûes à l’amour.
L’amitié comme à la télé, l’amitié comme celle qui m’est racontée par d’autres, je n’y connais rien. Et si ça m’arrivait? Et si j’y arrivais cette fois?
l’amitié est une question d’interet .
dans ma vie y a des gens qui entre y ‘en a d’autres qui sortent.
ca se joue par l’evolution des interet de chaque personne.
c’est l’evolution des interets des gens qui fait l’ensemble de l’oeuvre.
example simpliste, les gens qui ont des jeunes enfants comme moi ont tendance a fréquenter d’autres dans la meme situation.
tout mes amis d’adolescence qui sont dans la voie d’une vie sans enfants, plus style celibataire, je les ai perdus de vue,pas volontairement, mais parce que c’est pas le meme style de vie et ca c’est fait toutes en douceur.
ceux qui ont eu des familles, j’ai entretenu la relation beaucoup plus facilement.
c’est la meme chose pour d’autre compartiment de ma vie.
les interets forment les amitiés.
Awww gimme a hug 😀
Moi aussi je suis un solitaire endurci. J’aime avoir des ami(e)s mais il me faut absolument mon temps a moi et si qqu’un s’impose la dessus, c’est la que mon mauvais coté sort.
En autant que les amis comprenent le besoin d’etre seul qui pour la plupart des gens est incompréhensible, tout va bien. C’est de faire comprendre ca a des gens acros du contact humain (99% de la population humaine), que t’en a pas de besoin… ca c’est le vrai challenge
Friendship has its illusions no less than love.
routier: je comprend ce que tu dis et je suis bien d’accord. ma pensée va au-delà de ça parcontre. la connexion initiale, le spark qui fait que deux personnes “tombent en amitié”. c’est à ça que je fais allusion.
jeliel: *hugs* 🙂 c’est surement une des raisons qui font que j’en ai pas beaucoup. ça t’appelle, ça veut sortir, te voir, on sort, le lendemain ça te rappelle… fuck sti, décroche! j’aime autant être seule.
moonwart: you’re right. maybe there’s less in it than what we’re led to believe.
On a tous un “Crissez-moi la paix” en nous.
Certains sont petits, d’autres plus gros (comme le tien, comme le mien aussi). C’est tout et pis ceux qui ne comprennent pas ça ou ne veulent pas accepter ça:
Crissez-moi la paix!