Pour S. (B.)

une longue caresse lente comme le miel qui coule
je me réveille d’une mort ensomeillée
je laisse la langueur s’attarder ne pas me quitter
mon coma m’a porté aux portes du rêve

comme le lendemain d’une journée sans repas
je suis affamée de ces (ses) mains qui se tendent
des ses (ces) mots qui me touchent
ma faim me fait mal tellement elle m’emplit

j’ouvre mes sens (jambes) et me laisse dévorer
par la douceur encombrée de violence de mon rêve
ma rivière de parfum en volutes s’envole
s’élève pour m’engloutir et je me laisse couler encore

je suis à la merci de ce dieu de chair
qui m’abandonne sur mes rives

déesse affamée
et orpheline

Merci Horizon 🙂

7 thoughts on “Pour S. (B.)”

  1. swan_pr says:

    horizon: c’est grâce à toi 🙂

    perrasite: non, pas du tout je t’assure!

  2. swan_pr says:

    oh. wow, merci 🙂 ça non plus ça fait pas mal du tout!

  3. Weta says:

    Ahh If only I had a french tongue

  4. swan_pr says:

    weta: ha! there are so many things I could say to that.

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