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La tombée de la nuit, après un marathon illuminé… Je suis toujours ici, à fumer ma cinquième dernière cigarette.
Bientôt un nouveau blog… Nouvelle adresse… Vieilles questions… Anciennes peurs… Jeunes ambitions…
Rien de neuf pourtant. Rien. Le bruit de la fan de ma machine me dit qu’il serait temps d’écouter une nouvelle toune. Genre celle qui joue dans la cour le dimanche après-midi. Non, pas les crisses de tondeuses qui faussent. Une grille de tick tac toe géant, c’est ce que je vois quand je regarde par la porte patio. Des antres bien définies à la clôture Frost. Ne me laissez surtout pas piétiner vos foutues plate-bandes. C’est pas grave. Moi j’ai des framboises qui poussent sur le bord de vos barricades.
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In many ways I was lost in the mail.. .
“C’est pas grave. Moi j’ai des framboises qui poussent sur le bord de vos barricades.”
Tes écrits sont toujours imagés/punchés comme nul autre ne pourrait le faire. J’adore ta plume!
Je reste scotché devant le texte!! Est-ce mon propre état qui me fait le voir si surréaliste. A la fois incompréhensible et envoûtant! Combien de fois j’ai fumé ma énième dernière cigarette, penché au bord de ma vie, à ne plus savoir quelle méandre empruner pour ne pas tomber dans des lignes droites monotones. Je pense à ça en écoutant ce disque de Canned Heat acheté hier soir après les avoir vus à un concert plein air sublime. Ainsi donc vous semblez vouloir changer de mèandre…
Harry Steed
moonwart: glad you made it back. or have you? in any event, you were missed.
bibi: merci 🙂
harry: je crois qu’il faut emprunter quelques lignes droites pour savoir qu’on préfère les courbes. mes méandres ne m’emporteront pas plus loin qu’une nouvelle adresse et un changement de décor. vous serez le bienvenue, bien sur 🙂
Ce sera avec plaisir.
Harry Steed