En noir et blanc et toutes les autres

Comme un goût sur ma langue. Quelque chose qui manque. Ou de trop. J'avale, mais rien ne descend.

J'aime mes fleurs rouges, celles qui me font saigner des yeux. Celles qui me rappellent que je vis, après tout. Et que de voir, même si ça fait mal, c'est mieux que de vivre dans le noir.

J'aime avoir envie d'écrire des clichés, de rigoler en les tapant, et de renifler un peu en les sauvegardant, sachant qu'ils ne dépasseront jamais le stade de brouillon.

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Tell me again… Your inbox contains no unread conversations.

J'aime quand la petite enveloppe blanche devient bleue.

J'aime regarder ma page et me dire, bon dieu, c'est moi qui ait écrit tout ça? Mes archives sont de fabuleux voyages dans le temps des tempêtes sans fin, des cartes déchirées, des coeurs bombardés, des morts… Le temps des morts du matin, du midi et surtout du soir.

Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.

J'aime ne plus être jamais seule.

Plus rien n'est certain, plus rien ne m'est familier, plus rien ne me fait peur. Le quotidien sors de la boîte et m'invite. Et je saute sur l'occasion, enfin.

Il fait noir ici, et c'est bien ainsi. J'y pense, à chaque jour. Mais c'est mon temps. Le temps des vas-y, reprend ton souffle, t'as le droit. T'as le droit de reposer ta tête un peu.

Quand le mouvement reprendra, quand j'aurai repris le temps dans toutes ses notions, les couleurs m'attendent, je le sais. Comme le bleu. Comme le rouge. Comme… toutes celles qui sont là, qui l'ont toujours été. Je les vois maintenant.

Time waster

What happens when you stumble upon this Wiki article and have just discovered this highly addictive Firefox addon?

Seriously… It's almost as bad as visiting Uncyclopedia

Ok. So far I've gotten a "KICK ASS!" and a "scary" as comments on my new template. Some more work to be done, mostly on the header, font size and additional pages.

Maybe not tonight… Working on deciphering the Markovian parallax denigrate posts. 

Sunset

Some changes will occur here in the next few days. I need change. I thought about a nice colorful template, then shit hit the fan and I need something else. 

I'm fine. Pissed off. But overall, still standing and yes, Love-Soeur, very much alive. That need to do something hateful and vengeful is not going to get the best of me. But I will use the energy for sure. First, a darker theme, to set the mood, to help me remember how angry I am and keep my focus. That theme will also include a soft side, because hope, life and love are just a little further than I thought. But still within my reach.

The dark colors will not represent depression. I'm dimming the lights to concentrate that's all.

This is not the deepest I've been in the well. But the most awake. At last I will be able to use what I've learned, make the best of the situation, draw strength within. I might even dive a little deeper. It's all good. The light at the end of the tunnel was a train, not the sun. It hit me full force. But I will be healing before long. 

So bear with me as you might see fonts, pictures, links and stuff go mad for a little while.

Very bad post

I know I'm naive. I know. I'm also soft, weak, vulnerable. I want to believe people will always do their best. Always be honest. I want to stay fucking innocent. But not today. No. Today I got fucked. Today I was made to realize that people are vindictive and insensitive and mean and manipulative. And him… In the bag with the others. Fucked me so good, for a second there I thought I was out of options. Fuck you. Fuck. You. Fuck off. For lying to me, for letting me carry your fucking pain and hurt and then kicking me in the legs to make sure I did not run. Fuck you for telling me I'm abandoning you, when it is you that has abandoned me years ago. Years. What was that? Have you ever made love with someone who doesn't TOUCH you? Have you ever hugged someone who doesn't respond, that just stays there, as if it's ok to tolerate, but there's not way he'll participate? Have you ever shaved, waxed, smiled, lost weight, dressed up for someone who just didn't care to notice? And you're asking ME to understand? FUCK YOU. It's too fucking late. You've killed me. Killed me. And now that I want to live, now that I've understood I DON'T have to be dead, you want to strangle me back to death? I never, ever, thought I would be the victim of your meanness. Not after everything I've done for you. Everything I've let be, for the chance of seeing you smile at me with love. The chance of feeling your hands on me. Of getting more love than you're giving the fucking cat. Now that YOU see what I was missing, lacking, starving from, you want to punish ME?

Illusions out the window. I tried. To be an adult. To be fair, opened. You decided to go back on your word. To manipulate me. Hold me hostage. Put more weight on my shoulders. For the kids' sake I thought I was making the right moves. For our sake. All you see is your fucking life escaping you. Your show, your call. And you expect me to fold. Because that's what I always do.

And even though I'm down, on the floor, with barely a breath to spare, you know what?  I won't. Not this time. Fuck you. Have I said it enough times? Fuck you. Because for once I will think of me. Not of what YOU will think of me. I will not stop at what the consequences will be for YOU. 

I'm tired. Depressed. Discouraged. Sad. Hurt. Very much alone. But I'm alive. Watch your dead angles. I'm coming at you.

Un don

Oui, bien sûr Beaudelaire, c'est fort, c'est essentiel… Des nouvelles, des aventures, Anne Hébert et Stanley Pean, oui, ok.

Mais aussi, Herbert Lieberman (Nécropolis) et Wiliam Friedkin (L'Exorciste).

Bien calé dans le sofa. Mort de peur ou le coeur sur les vagues de la brisure entre l'innocence et la clareté du regard sur l'amour absolu, interdit, sans espoir, passionné jusque dans la mort, celui qui donne envie de voler, ou de chanter. Ou juste de vivre une journée de plus.

J'aime. Lire aussi.

Manon, tu leur diras? C'est pas un don, c'est un cadeau du coeur pour le leur.

si vous avez des livres à donner, des livres à faire découvrir, allez visiter La Bulle de Pepin.

 

Le cordon

Vous êtes encore là? C'est gentil. Parce que moi ça fait longtemps que j'aurais sacré mon camp. Je me trouve d'un ennui… Ça va faire la panique. Le désarroi. La frustration. La culpabilité. C'est fini, je met fin à tout ça. Malgré toute ma bonne volonté, de penser à moi aura été la chose la plus difficile à faire. Mais je l'ai fait. Et pour la paix, pour la sérénité, je me suis ré éfouairée. D'ablomb. La carpette est de retour. Et je passe mon temps à me dire, c'est pas de sa faute, je l'ai laissé me connaître comme ça, j'ai accepté ces conditions de vie. Ben c'est too bad. J'ai changé. Est-ce que c'est vraiment ça… Non. Je me suis réveillée. Bon ok, next, qu'est-ce qu'on fait? Et toute ma belle assurance s'est volatilisée.

Mais pourquoi c'est si difficile de penser que j'ai le droit de vivre, de rêver? Je ne dis pas que je ne le mérite pas. Mais pourquoi mon cerveau n'arrive pas à accepter ces pensées comme étant valides? Quels réflèxes, quelles expériences m'ont poussés si creux dans le trou? Est-ce que c'est juste ma personalité, ou c'est vraiment mon enfance et ses expériences non résolues? Ou bien ces 20 ans que j'ai passé à essayer de me faire aimer, dans toutes les conditions, toutes les positions possibles?

Je n'ai jamais vraiment dit ce qui ne me rendait pas heureuse. Un peu, par accoups, mais jamais clairement, jamais d'ultimatums. Je l'ai laissé croire que les choses me plaisaient, me suffisaient, me rendaient heureuse. Alors qui est à blâmer? L'aveugle ou la muette?

Et il traîne sa peine dans la maison comme un fardeau que je ne peux m'empêcher de vouloir porter, par culpabilité. Et il rêve, et il repousse. Et je combat de toutes mes forces… Sans rien dire. Encore. Je suis à nouveau épuisée, ma tête ne répond plus. J'en ai marre de me plaindre. D'écrire tous ces trucs personels ici. De plus pouvoir créer, tellement je suis pognée, écrasée, à bout de souffle.

Alors je franchis une autre étape ce soir. Je coupe le cordon. Je pète sa bulle. Je lui remet son fardeau. Je fais des compromis pour l'appart. Je ne veux plus écrire à ce sujet ici. Je le fais parce que j'en ai besoin, mais sérieusement, ça m'emmerde moi-même. 

 

**edit

Bon. Je me relis là et je dois dire que vraiment, mon rôle me colle à la peau. C'est pas vrai, on a déjà discuté de nos problèmes. Et j'ai mentionné à plusieurs reprises les choses qui vraiment étaient de moins en moins endurables. Des problèmes sérieux, auquels il ne s'est attardé que quelques jours, pour me faire plaisir… (une seule rencontre aux C.A. pour un problème qui dure depuis plus de 20 ans, jamais été aux A.A. non plus). Mais bref, on a abordé la question plusieurs fois au cours de notre vie à deux. Sans aucun résultat. Aucun. Zéro changement.  

 

Stepping stones

http://www.flickr.com/photos/sierraromeo/11282066/

 

Even before my knee brushed his thigh I dreamed of nights without cloth between our skin.

 

That first drop of sweat that I still taste on my tongue, that fire that ignited, that hunger that only grows as it's fed.

 

I want. More. Out of breath more. Blind more. Screaming more. Sweet more. The treasures within your eyes spilt upon my need.

 

Funny how life places the stones we walk on, right above the water level, just high enough so that we do get wet once in a while. 

La brique et le fanal

Je suis là et je stress parce que j'arrive pas à trouver un logement qui a de l'allure ici dans mon village. Depuis novembre que je cherche. Et puis je me disais, bon dieu, ça fait des années qu'on joue la comédie, qu'est-ce que quelques mois de plus vont changer. Les mois passent, et ça devient de plus en plus pénible.

Pourtant, je sais très bien que je dramatise. Les enfants ont pris la nouvelle de façon admirable, incroyable. Ils sont surpris surtout. Beaucoup. Mais tout c'est bien passé, et je suis fière d'eux, fière du travail qu'on a accompli en tant que parents. Ils sont vraiment extraordinaires. Je vis entre deux mondes, le vieux et le nouveau se chevauchent, et parfois, c'est difficile d'accepter que le vieux doit passer en priorité. 

Et ce soir… La brique et le fanal.

-Je ne pourrai pas garder la maison, j'arriverai pas. Pourquoi ne pas acheter ou construire un triplex?

-…

Je ne sais même pas quoi dire. Je n'y avais pas pensé, tellement occupée que j'étais à me pousser. Je ne veux pas! C'est trop de proximité. C'est quoi? Est-ce qu'il va regarder par la fenêtre quand j'aurai de la visite? Est-ce qu'il va écouter aux portes? Est-ce que je vais être seulement capable de me sentir libre, le sachant si près? Fuck. Shit. Fuck. 

Je sais plus. J'ai mis une grosse machine en marche. La seule chose que je n'avais pas imaginé m'est tombée dessus. La crisse de maison. La grosse cabane à trois étages, garage double… La belle grande maison, où on doit se crier après pour se parler. Où il est pratiquement possible de passer une journée complète sans se croiser. Je me disais, qu'il la garde, il va se tanner, il va trouver ça trop grand. Il va être serré, c'est sur. Mais je ne croyais pas qu'il déciderait si rapidement de le faire.

Et puis… Tout ça, ça veut dire que je devrais habiter ici jusqu'en juillet? Jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose, ou que la construction soit terminée? Non non non nonnnn! Câlisse.

Alors j'ai écumé les sites ce soir. Trouvé deux triplex, et le site de la ville, où ils offrent des terrains à vendre pour construire des multi logement.

J'ai fait un bout. Mais bien hônnetement… Je continue à chercher pour moi. Et si je trouve, too bad. I'm gone. Juillet? I don't fucking think so. 

Recherché

C'est difficile à écrire… J'sais pas pourquoi. Peut-être parce que je sors pour un instant du personnage (quoique j'en pense, oui, bien sur, je le comprend, j'en suis un malgré moi). Alors voilà:

Je cherche un appartement, un condo, une maison à louer. À La Prairie. 3 chambres fermées. 

C'est tout.  Pour que je mette ça ici… 

Anyway. Si par miracle vous auriez même juste une piste…

Cliquez ICI pour me le faire savoir.

Merci. Beaucoup. Infiniment.

Thats it.

 

Recycled from the Skimmer

I don't know what will happen with the site, L'écume des blogues. Will it stay online forever, or dissapear. But I really liked the concept, am quite proud of my contributions. I had to quit, just because, well, life kind of took over, priorities and such…
 
I'm reposting them here, for posterity my own pleasure.
 
 
As in everything is in your hands… In my eyes
posted Oct. 16th
 
There are firsts and then there are Firsts. Just like there are words and there are Words. What determines the capital could be intent. The importance we attribute to. On.

I wish everyday brought a First. Of course one would tell me I'm the one making them. Bringing them to life.

I wish every word I wrote was a Word. Of course one would tell me all of them are. It's all in the intent.

Whether the day is bleak, or not so bad, or even nice once in a while, surely a First would make it fuller. A story filled with Words would make it magical.

Through troubled times, on the verge of losing my mind, I wonder… Are my expectations too much, too heavy to carry? I don't have the answer. Even when pointed to, I don't think I could see it.

A ghost, a sad poet, an error 404… A teenaged girl and a pseudointellectual bullshitivist… In a string of words, in the home of the quiet velcro or in the skirmish of dark and light. I find glory… I find love for art… I live life in your panels. To no end.

So today I intend. Because you were my Firsts, you are my Words.

 
 
"You won't be the first… You won't be the last"*
posted Oct. 24th
 
A journey of a different kind, but still I have to get in line.

Yet, why should I step on this path, as well travelled as it's been?

Conforming within my rebellious stance, the timeline eludes me.

My actions, as random as they may seem, are of the doomed and the broken.

I've been granted full access, but will I reach my destination?

Only with my eyes, my hands, my mind, can I really touch your soul.

A passing breeze, the caress of the willow's leaves on your cheek.

When I get home, the one at the end of the path, far from the maddening crowd, all this will have turned to dust.

*post title inspired by Franky

 
 
My map glows in the dark
posted Oct. 30th 
 
Empty… my life lived through my keyboard. I am engulfed in a debauchery of emotions.

Crystalized, my dreams float above, attainable only if I really want to reach that far.

Being afraid… of being happy. Of not being enough, or just too much.

Yet solitude… Yet isolation… Fill in the blanks, they'll never fit me for I am a world of contradictions within a universe of linear shit.

I look down, look to the floor for arrows to tell me where to turn. But I know… I know that maps can only tell me so much.

Simplicity itself I tell myself. Just get rid of that goddamn tattoo, that fucking stain on your soul.

Then the light will hit me. At last, sweet light.