hysterical nonsense

I’m here. I moved out, moved in. I’m sore all over, climbing stairs all day. The damn sofa bed from Ikea got here… and went back to the store. They couldn’t fit it in the doorway fuckfuckfuckkkkkkkk. The only one I really wanted, agonized over it for weeks, finally decided to buy it, despite the high price fuck!!

I’ll use my son’s futon for now, will go to Ikea to get my refund and go back shopping. Appliances are being delivered tomorrow.

Je pleure des fois. Mes enfants me manquent déjà. Je pleure aussi parce que je suis ici, j’ai peine à y croire. C’est beau, bordélique, mais c’est chez moi! Moi. Il est venu visiter aujourd’hui, m’a aidé à monter des trucs, pas dit grand chose. C’est dur. De pas être là quand même. Quand même bien que j’aurais passé la soirée dans la salle familiale et lui dans le salon. Et les enfants en quelque part entre les deux.

I’m confused, happy, tired, sad.

Shit. Haahahaa! J’ai acheté deux petites vodkas Poppers. Aussitôt que j’ai fini de monter ma bibliothèque Ikéa et installé la télé, je m’écrase!

C’est vraiment étrange d’être seule. Je suis tellement heureuse. Ça doit être pour ça aussi que je pleure.

Sur ce.

Good night! xx

Hommage… homme… âge…

Il y a un an, je mettais ces mots ici, pour toi, pour d’autres raisons. Ils me sont revenus hier, plus vibrants, vrais que jamais.

Ton courage n’a d’égal que la grandeur de ton coeur. J’espère que le bonheur qui t’attend maintenant sera à ta hauteur.

Je pense à toi Jimi, Victor Vidoq, le sergent doux, et m’inspirerai toujours de ce moment que tu as décidé de vivre avec nous. Tu m’as sorti du puits souvent, ramassée dans le fond avec la force de ton amitié. J’espère pouvoir t’avoir à mes côtés pour longtemps. Saches que je saurai te porter comme tu l’as fait, je saurai t’accepter comme tu m’as acceptée, je saurai t’aimer comme tu m’as montré, comment un ami aime.

QUANT À TOI

Quant à toi dépasse la tour,
Allonge la main au faîte de la tour
Et fais signe à ceux qui n’ont pas de vue au-dedans.
Fais ce silence et parle ces signes
Afin qu’on sache qu’il est des choses dans la tour
Que là-dedans vit quelque chose qu’on ne voit pas
Mais existe, une perle précieuse.

-Saint-Denys Garneau

Hasta Siempre

Vienes quemando la brisa
con soles de primavera
para plantar la bandera
con la luz de tu sonrisa

5 Days

I tiptoe around memories

5 Days

Bags, boxes, pictures, carriers of smells and dusty laughs

5 Jours

Et l’arrivée. Dormir. Dépaqueter. Dormir. Baiser. Manger. Lire. Dormir. Baiser. Manger. Vivre. Rêver.

5 Jours

Comme des soleils de printemps. Tout m’attend.

I will be back.

Avoirs

avoiravoiravoir des possessions des objets des acquis des actifs des biens

j’ai bien plus que le solde plus que les dividendes les revenus les ristournes les parts

income-return-check… check ça

les poches pleines, cours vers le comptoir, dépose, dépose au plus sacrant

dépose à mes pieds tes armeschecks, vaincu rompu délesté du poids de tes idéaux à rendement variable

j’ai des intérêts à verser au coeur de ton compte

ta carte dans ma slot

NIP

quelle opération voulez-vous effectuer?

transaction complétée avec succès

mercimercimerci d’avoir utilisé mes services

T minus total fucking breakdown

I still haven’t talked to my dad… I can’t recover the data on my old hard drive, meaning pictures, documents, two fucking manuscripts… The weight of things left to do is so heavy I can barely function at work, and the busiest time of the year is looming. I try to buy as much stuff as I can, try not to forget anything and it driving me to obsessive list making. Haven’t started packing here… Although I won’t take much with me except for my clothes and my books. I’m all calm and cool with the kids when inside I’m nearing insanity. Can’t sleep, can’t wake up in the morning. Food is bland, time eludes me, stop signs invisible. It’s a miracle I remember to shower in the morning.

Through all this, I fight sudden nostalgia attacks, surges of fear, loneliness, islolation within my house. I’m afraid I’ll miss him. Miss his cooking. Or when he plays guitar in the living room downstairs with our daughter. When I hear him play hockey in the street with our son. His laugh. His smell. But all temporary… Fleeting. Because so much I will not miss, unfortunately. He is the perfect provider, strong, reponsible, loving father. It was never about all this. And it’s not about all this that I am the one leaving.

What I will miss the most, what I have been missing for many years, and still do… Is his love.

And so… in the next two weeks I will play with the thin thread of reason I have left to make everything happen, to make everything work and  this will culminate in me leaving a man I still love, will always love.

Not much writing till then. Living though… If I could only remember to breath.

In white

45 minutes, Montreal to the south shore at 2am. Beaches, waves of snow. My car heater is not working and I’m fucking freezing… I think about that home made sybian. When I move my hair your smell invades my memories, fresh as the white banks on each side of the ghost road. A pink coffee in a pill to make sure I don’t swoon myself to sleep in the storm. One, two, three cars fall in the ditch. Could’ve been worst. Could’ve been me. Could’ve been the last of you gripping my hair to make me look in the mirror. The soreness in the morning will make me smile. And while it will be your turn to drive away tomorrow, I’ll finally have a shower and smile some more.

Nous ne voulons plus d’un destin…

… Nous voulons une histoire.

Pourquoi la débilité des débiles est-elle devenue un fait de culture, alors que le fait bien plus épouvantable de la bêtise ordinaire ne bouleverse personne?

Un jugement négatif vous satisfait plus encore qu’une louange, pourvu qu’il respire la jalousie.

Jean Baudrillard

J’ai lu Fragments: Cool Memories III il y a quelques années, même pas une lecture imposée, seulement un bouquin trouvé par hasard, oublié dans la salle d’attente d’un Canadian Tire (va savoir…). Et ensuite, j’en ai lu d’autres…

Tout a été dit sur lui. Sa mort n’a pas fait de vagues énormes. Certaines de ses déclarations par contre, oui. Je ne peux rejeter en bloc tout ce qu’il à écrit quand même… Un peu comme on ne peut s’empêcher d’aimer Thriller ou Billy Jean, malgré l’artiste.

La techie en pause

Mon disque dur est mort ce matin… Mon petit Maxtor, 20 Go, 5 ans, kaput. Je l’ai donc remplacé par un 200 Go, tant qu’a y être… Oh merveille des copies piratées, mon BIOS ne reconnaît que 137 Go, mais pour lui forcer la main, il me faut un update de Windows, que je ne peux évidemment pas obtenir… J’ai regardé pour le fun le prix de WinXP… 240$… Deux cent quarante piasses??? Ça va pas? Anyway. Windows m’a formaté une partition de 131 Go, je verrai pour la suite. Bon, la carte vidéo commençait à se plaindre aussi, 32 Megs, c’est pas la mère à boire de nos jours. Une 256 cheap à 80$.

Downloads, installs… FF, Adobe reader, cent milles plugins, addons, updates… Mais toujours cette merde de WGA (windows genuine advantage, mon cul oui) qui m’empêche d’arranger les choses à mon goût. Thank God for Quick Time et Real Alternative.

Setter mes services… (les meilleurs settings pour les services, c’est Black Viper, all the way), Office (pas légal non plus, mais tout à fait fonctionel, so, who cares).

Tout ça me tiendra occupée, quelques soirées de cette semaine. Le rush est passé, j’ai acheté pas mal tous mes trucs essentiels (électros, meubles, vaisselle, literie…) pour le déménagement. J’ai mon nouveau numéro de téléphone… Je suis un peu assomée par l’ampleur de ce que j’ai accompli, et de ce qui m’attend. J’ai pris un break aujourd’hui, assise en indien devant mon case, tournevis en main.

J’ai l’impression de regarder le temps passer à côté de moi à toute vitesse. Je cours pourtant. Mais je ne bouge pas. Impending… J’aime ce mot. Je me sens comme juste avant un plongeon, je prend mon souffle, me bouche le nez, et saute. Sans fin, sans arrêt, je sens le vent siffler dans mes oreilles, et j’arrête pas de me demander quand est-ce que je vais frapper l’eau. J’ai hâte.

Idiom

Deafening silence
A silence or lack of response that reveals something significant, such as disapproval or a lack of enthusiasm.

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Straight no chaser
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So which is it? Disapproval… Towards your path being bent out of shape. What? My setting foot on it? (Although I clearly remember being invited, repeatedly, with no lack of enthusiasm whatsoever)

This is not something I want to live. This is not something I’d make you go through. Not something I’d even ask you to understand. Whatever it is that clusters your mind is just bullshit if you ask me.

There’s this field you see… No path across it. There’s this place we’ve glimpsed.

Behind the great ideals, beyond the dreams of true love and Hallmark moments, way past the need for approval lies a very lonely soul. Buried. Cloistered. Or just too fucking selfish. Again, which is it?

Giving up is not my only option, regardless of how hard you push me towards it. There is more. There is tomorrow. But don’t make me fucking beg. Don’t hurt me.

Let’s cross that white clover field with our eyes open. Nothing like now.

Straight, no chaser.

On jase là…

Je lis les commentaires des fois… Pas toujours, parce que… Fuck, ça m’énerve, j’aime pas ça tout simplement. Mais je me posais une question ce matin…

Je ne sais pas ce qui est plus désagréable. Des commentaires chiants (ou chiens, à la rigueur, et encore là, au moins les réactions sont parfois intéressantes et lancent des débats divertissants) ou des commentaires licheux et laissés dans le seul intérêt d’attirer la sympathie ou d’afficher une fausse solidarité fondée sur des liens virtuels qui meurent aussi vite qu’ils naissent.

C’est juste ça. Juste cette dimension des blogs que j’aime pas. C’est pourquoi je ne commente pas. C’est pourquoi je vous lis dans mon aggrégateur et que je ne fais pas monter vos stats.

—oOSOo—

Je déménage dans trois semaines… Shit man. Pas grand choses de réglées sauf l’essentiel: Hydro, le câble et un nouvel ordinateur! Héhé. Des meubles en fin de semaine. Les kids trippent. Je vais avoir deux minous dans environ deux mois. J’ai rien paqueté encore à la maison… C’est pas mal ça. Le chaos total.