Mes cheveux sont trop longs j’pense. Une couette qui volait au vent est restée prise en fermant la fenêtre de l’auto (il ventait fort!)… La fenêtre arrière…
Je comprenais pas au début. Je montais et baissait la vitre avant, mais j’étais toujours pognée. J’ai fini par allumer et baisser celle d’en arrière. Ouf. C’est stressant à 120.
J’arrive de m’acheter un vélo. Toute contente, prévoyant faire une petite ride en arrivant à la maison. Je sors du magasin, le ciel est noir, il vente et se met à tomber des clous.
Je me dis alors pas grave, j’ai une tonne de films à l’appart. J’arrive, range la bécane, allume une couple de chandelles (j’aime ça bon), fume une smoke en regardant ma pile de dvd. Le téléphone sonne.
-Tu viens me rejoindre au bar?
-Euh… (shit, fuck, ahhhhh câlisse, je meurs envie de te voir, dormir avec toi, goûter ton haleine de bière, partager une clope dans le noir)
-Allez, viens en prendre une avec moi!
Et ici s’arrête toute similitude avec la fille d’avant. Avant, j’aurais dit ok… Ok, ouais, je vais venir. Ok, je vais aller prendre ma douche, m’épiler, me coiffer, me maquiller un peu, traverser le pont, chercher du parking…
-Non. J’ai vraiment envie de te voir, mais ça serait bien si tu venais chez moi! Allez… Viens dormir ici!
-Ok. J’en prend une dernière et je m’en viens.
(J’aurais envie d’insérer ici quelques smileys. C’est ridicule comment ces ptits bonhommes jaunes expriment bien nos sentiments des fois. Seulement, de vive voix, ça se traduit mal!)