Filler estival

Mes cheveux sont trop longs j’pense. Une couette qui volait au vent est restée prise en fermant la fenêtre de l’auto (il ventait fort!)… La fenêtre arrière…

Je comprenais pas au début. Je montais et baissait la vitre avant, mais j’étais toujours pognée. J’ai fini par allumer et baisser celle d’en arrière. Ouf. C’est stressant à 120.

J’arrive de m’acheter un vélo. Toute contente, prévoyant faire une petite ride en arrivant à la maison. Je sors du magasin, le ciel est noir, il vente et se met à tomber des clous.

Je me dis alors pas grave, j’ai une tonne de films à l’appart. J’arrive, range la bécane, allume une couple de chandelles (j’aime ça bon), fume une smoke en regardant ma pile de dvd. Le téléphone sonne.

-Tu viens me rejoindre au bar?

-Euh… (shit, fuck, ahhhhh câlisse, je meurs envie de te voir, dormir avec toi, goûter ton haleine de bière, partager une clope dans le noir)

-Allez, viens en prendre une avec moi!

Et ici s’arrête toute similitude avec la fille d’avant. Avant, j’aurais dit ok… Ok, ouais, je vais venir. Ok, je vais aller prendre ma douche, m’épiler, me coiffer, me maquiller un peu, traverser le pont, chercher du parking…

-Non. J’ai vraiment envie de te voir, mais ça serait bien si tu venais chez moi! Allez… Viens dormir ici!

-Ok. J’en prend une dernière et je m’en viens.

(J’aurais envie d’insérer ici quelques smileys. C’est ridicule comment ces ptits bonhommes jaunes expriment bien nos sentiments des fois. Seulement, de vive voix, ça se traduit mal!)

Plein les yeux

Pendant que je lis ça

 

Elle déguste ça

 

Et il joue à ceci

 

Un peu plus tard, tous les trois, on joue à ça

 

Et ça

 

Et quand je rêve, quand je pense à toi, quand j’aime ma solitude liquide et enfumée je joue moi aussi. Je compose mes pensées ici et je les barbouille comme ça

 

F*ce B*ok (dirrrrrty word)

Je fais un genre de sevrage de virtuel… Enfin, j’essaie. J’ai fait disparaitre mon Myspace il y a quelques mois. Et dernièrement je me demande quoi faire de mon platform27.co.uk/swan-pr, rapatrier les pics ici? Laisser tout ça tel quel?

Je lis aussi beaucoup moins les blogs. J’ai toujours à écrire, mais je le fais de plus en plus sur papier.

Et sur un coup de tête hier soir, j’ai ouvert mon Facebook… Tout ce qu’il me reste à faire c’est de fermer les yeux et espérer que ça passe. Non, je blague. C’est très addictif, mais on s’entent qu’après 24 heures, c’est déjà pas mal fini le trip. Anyway.

Mes prédictions semblent vouloir se concrétiser. L’été m’enchante. L’été m’inspire. J’ai jamais autant aimé la vie qu’en ce moment. Même quand j’angoisse un peu. Même quand tu me manques. Même quand tu sembles vouloir t’éloigner de peur d’être trop près. Je suis un gros cliché ambulant, collant, gluant, trop sucré pour consommer au complet, mais juste assez pour passer la langue dessus une fois de temps en temps.

Eau de ma source

http://www.deviantart.com/deviation/57480192/?qo=120&q=waterfall&qh=boost%3Apopular+age_sigma%3A24h+age_scale%3A5

Je ne suis pas la source

Aucunes d’elles ne le sera jamais

Où l’on s’abreuve, où l’on se saoule

Pas plus loin qu’en ces coeurs pixels

Les saveurs naissantes comme celles dissipées

Chaque gorgée portant le goût unique

Celui de la source à ton horizon

Mirage d’une image noyée dans les passions mortes

Une seule de mes gouttes suffirait

Il n'y aura pas de chant

Je veux pas faire chier personne avec ça. Je me retiens souvent. J’me garde une p’tite gêne comme on dit. Je gambade pas en traversant le stationnement, mais c’est tout juste… Man, c’est vraiment limite.

Je fais plus d’angoisse. J’ai de l’appétit, pour tout. Je ris. Je souris derrière ma main, parce que ça me pogne souvent aux moment les moins appropriés. Ou quand je marche seule.

Mes enfants me disent je t’aime plus souvent par eux-mêmes. C’est pour moi le plus beau changement de tous.

Il restera des marques. Comme ces deux rides verticales entre mes sourcils. Celles des questions, des tempêtes.

C’est un moment où l’inconnu que je craignais tant me berce, me saoûle, me fait voler.

I have never been a Black Swan. And you will not hear my song anytime soon. Misinterpretation all around. A savage bird. Strong to the point of violence. But this definition of its symbolism is what swan_pr was aiming at:

The swan is the ensign of poets and musicians. It symbolizes perfection, beauty, and grace. For a bearer of the swan it represents a lover of poetry and harmony, or a learned person.

And she came to meet me one day and we agreed that it made no sense to live separate lives.

J’ai rien trouvé. L’équilibre s’est installé tout seul. Je ne suis pas perdue. Je ne suis pas incertaine. Je n’ai même plus de questions. Je sais quoi en faire de ce bonheur. Et je veux le partager. T’en donner autant que tu m’en donnes.

Un moment d’euphorie qui n’a rien d’artificiel. Un moment d’euphorie qui sent le lilas fané, les flaques d’eau qui sèchent. Qui sait, peut-être bientôt les parfums du large ou des montagnes.

Seule avec

(je chuchote)

les pousses mortes

les pensées avortées

l’automne d’une autre vie

(je n’ai plus besoin que tu m’entendes)

Meet The Ashtrays

The Ashtrays ft. Pandora!

J’ai acheté Guitar Hero II pour PS2 ce soir. Bottom line? I ROCK. J’ai une belle Les Paul Cherry Burst.

Ok, ok, je suis à easy… Mais je suis quand même au quatrième niveau! J’ai mal au dos, aux bras, aux doigts.

Ça m’étonne qu’aucun band porte ce nom! (après une très brève recherche en tout cas) Je trouve ça plutôt trash et rocknroll.

Sur un coup de tête j’ai failli prendre God of War II. Mais je suis sage… Je vais le louer avant, pour être certaine. Mais ça m’étonnerait que je ne l’aime pas. Pour boucler ma boucle, ça me prendrait un nouveau Burnout… Avec plus de traffic attacks par exemple.

Ça occupe les soirées, une fois les enfants au lit. Il y a la télé aussi. Et les livres. Et la musique parfois. Avant, c’est le souper, le ménage, les devoirs, les rires, les compétitions de rots et les tapes sournoises sur les fesses.

Je profite de maintenant. Ce n’est pas des moments “en attendant”. Et la semaine prochaine, tu seras mon maintenant. De ne pas attendre, mais de vivre. C’est tellement simple, et si douloureux parfois.

Ici, c’est l’été

J’ai un peu le vertige des possibilités. Une terrine de canard à l’orange, un petit crottin, une demi baguette… La ligue de soccer de filles fait un lave-auto dans le stationnement du Burger King pas loin, alors je bouffe, je lis et j’écris au rythme de Justin, Mika, Rihanna, Fergie… Et La Prairie est une immense vente de garage pour le weekend, alors les rues sont bondées, les kids pédalent de table en table à la recherche de jeux vintages, les mamans de bébelles qui seront remises sur une table l’été prochain. Ma fille reçoit un prix pour ses efforts académiques, ainsi que pour la conciliation musique-études ce soir. Pour la deuxième année consécutive. Elle sera toute belle, radieuse sur la scène, et mes yeux mouillés et mon coeur… Mon coeur, pour elle, battera plus fort. Et j’allume une autre cigarette en attendant l’heure du départ, mon billet sur la table. Je lirai probablement au autre chapitre de Hollywood Animal. Ferai un autre lavage. Sean Paul maintenant. L’été arrive, l’été m’attend. Je plonge. Je sais. Je serai là encore demain et la semaine prochaine et l’autre encore. Mais l’été est ici aujourd’hui. Mon premier les portes patio ouvertes, la liberté.

Twist and shout out of nowhere. Nice.