y a des coeurs qui traînent partout. j’ai presqu’envie de me pencher pour les ramasser. et puis je me rapelle le poids du mien. la grimace de l’effort. le brouillard de l’oubli.
j’ai presqu’envie de me pencher pour les ramasser. un peu pour ne pas m’enfarger dedans. comme si elle était plongée dans un sac de billes, parfois ma main effleure leur surface. parfois mes doigts les caresse.
partout, éparpillés. noire du sang des autres je trébuche vers le plus brillant. des promesses que je ne saurais tenir seule. les plus douloureux pas.
Vraiment nice en effet, rien à ajouter, tout est là dedans. Je me sens moins seule….
C'est TELLEMENT beau. xx