Voir Baie St-Paul, le Balcon Vert, le traffic et la foule étrangement montréalaise peupler les terrasses.
Voir La Malbaie, Cap à l’aigle, baie Ste-Catherine.
Prendre le traversier et tomber en amour avec Tadoussac.
Marcher sur la plage, grimper une pointe de grès rose et observer les cormorans.
Boire beaucoup de bière, chanter du Plume avec de jeunes inconnus à dreads, parler voile avec un couple de Port-au-Persil et notariat avec une étudiante.
Boire de la vodka, danser sur du Johnny Cash, embrasser beaucoup beaucoup et jaser avec un québécois et découvrir avec stupéfaction qu’il est allemand, installé ici depuis onze ans.
Rouler dans le bois, rouler sur la dune, pour trouver le spot parfait pour tenter, à trois heures du matin.
S’assoir en indien dans la dite tente et dévorer des sandwichs de dépanneurs avant de tomber dans le coma jusqu’à dix heures le lendemain matin.
S’installer sur la dune pour observer le fleuve avec les jumelles et espérer voir des baleines, et se contenter de quelques jets au loin, et en être parfaitement heureuse et sonnée de toute la beauté du fleuve, du québec.
Déguster un croissant jambon-fromage à l’auberge en saluant nos amis de la veille et écoutant un violon et une guitare en direct de la gallerie d’en avant.
Prendre un tunel et un sentier boisé pour aboutir sur une petite plage donnant sur un lac magique caché dans les montagnes, jaser avec Etienne quatre ans qui porte du vernis mauve sur ses ongles d’orteils et qui nous assure qu’il est un grand garçon.
Être reconnaissante envers mon amoureux de m’avoir permis de vivre cette petite aventure, composée du début à la fin de premières expériences.
Se promettre de recommencer.
Écrire cette liste pour se rappeler que tout est possible.