Je veux ravoir mon jardin

Alors c’est ça? C’est comme ça? Toujours et encore, ok, go, c’est beau, non, ça fait trop mal, ça doit finir et puis on rembarque et c’est si bon et le soleil brille bordel, comment ça pourrait aller mal quand je plisse des yeux en plein jour? C’est pas que des reflets, mes doigts passent au travers mais je les sens, c’est plus, mon spleen, mon sixième sens, ma baise d’enfer, mes larmes, mes larmes, mes larmes. Un jardin secret plus qu’abandonné, vague et vierge à nouveau sous les cadavres des liens, des lianes, des tiges, des branches et j’ai tout laissé mourir avec à peine un regard. On arrive toujours au même choix qu’il soit mort ou moribond ou whatever. On dit, alors c’est ça? C’est comme ça? Toujours et encore, des graines à planter, des pousses à arroser, mais malgré tout le soleil qui s’évertue à faire sortir le meilleur de nous, une plante vénéneuse, mangeuse de chair morte pousse, pousse, pousse et quand mon doigt touchera son coeur pour voir comment il est mou mon sang ira rejoindre celui des autres et la coulée suivra le chemin creusé par ses flots.

3 thoughts on “Je veux ravoir mon jardin”

  1. McComber says:

    Simonac. Ça fesse.

  2. McDoodle says:

    Toc toc !
    Je t’ai tagué. Oups ! Oui, je passe et ne dis jamais rien. Mais voilà qui est fait.

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