Mise à jour WP

Je suis passée de WP 2.6qq chose à 2.7. J’espère que tout est fonctionel. Si ce n’est pas le cas, laissez-moi savoir. J’en ai profité pour activer la page d’archives et corriger la page “about”, qui pointait curieusement sur un vieux billet de 2006.

J’en profite pendant que je suis encore capable de bouger. Après deux jours de Rockband, j’ai l’impression que je vais payer pour demain!

Avant le gros pssshhhhtt.

Ça pourrait être le 2 juin, ou le 14 mars aujourd’hui. Mais j’ai eu droit à quelques regards empreints de pitié quand j’ai dit que je serais seule à la maison ce soir. Juste parce que c’est le 24 décembre. Ce n’est pas vrai que je m’en fout complètement. Mais ce qui me manque, c’est ma famille. Mes tantes, avant qu’elles ne virent toutes folles cokées, étaient vraiment super trippantes. Je n’en vois qu’une seule sur les quatres maintenant. Mon cousin et mes cousines, sérieusement endommagés par les mauvais choix de leurs parents. Ma mémé d’amour. Ma maman. Ce qui me manque, c’est le sentiment d’appartenir à un clan, une gang qui se tient, qui s’aime. Ce qu’on était avant. Avant la marde.

Je ne suis pas nécessairement nostalgique. Aujourd’hui il m’a été possible de constater à quel point je déteste les humains en général. J’en avais des palpitations en sortant de la pharmacie. Et puis là, un gentil monsieur qui me fait signe, allez demoiselle, traverse, vas-y, j’pas pressé. Avec un sourire en plus! WTF, bonhomme, tu fuck toute mon affaire. J’en étais à vouloir aller mettre des bombes au mail l’autre bord de la 10. Et puis pouf, le début de migraine s’est estompé. Et je suis rentrée finir d’emballer mes offrandes aux dieux de la galette.

Elle ne m’aura pas

Il y a toujours à faire. À FAIRE. Et je fais, sans relâche, je fais. Le gaz est cheap, j’en fais encore plus au mile. Ce qui doit est fait, c’est ce qui devrait va l’être. La conjugaison est assez simple.

J’ai une petite fenêtre d’opportunité à chaque soir, que je m’applique à scrapper en faisant ce qui n’a pas lieu d’être fait.

… Faire comme si, parce que là, vraiment, c’est être tête de cochon que d’insister à ignorer les fêtes. J’y réussi à moitié. L’horaire est agréablement vide. Évidemment que ça aide que de n’avoir qu’un papa comme famille. J’aime à penser que le 25 ne sera qu’une autre occasion de se faire des câlins et de s’embrasser et de se dire qu’on s’aime.

Et des fois, je fais avec le plus grand des plaisirs, je fais parce que j’aime. Et je ferai encore, encore pendant un petit bout, tant qu’on me laissera faire.

Parfois en écoutant cette pièce je m’imagine courant de toutes mes forces, tentant de fuir l’ennemi. Ces jours-çi c’est le temps.

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See the cat? See the cradle?

J’achève Cat’s Cradle. J’peux pas croire que j’ai passé tout ce temps à ne pas connaître Kurt Vonnegut.

À l’abri du froid

I miss New York.

Je veux un p’tit studio au troisième. Un deli au coin. Un café, une boutique de livres usagés, un vélo avec un panier en avant, un parc, un lavoir.

Les voisins nous souriaient à tous les matins. Le monsieur du deli nous envoyait la main par la vitrine.

Je veux un Times qui pèse 5 livres le dimanche, un puits de lumière, une vieille voisine perchée à sa fenêtre.

On avait soupé au viet pour 20 piasses, pris un dessert italien pour 30. Ça sentait le container et l’Armani.

Je veux y retourner. Et y rester.

Physical Graffiti on St-Mark's Place