Les jours passent, tous pareils et pourtant si différents.
Je n’ai aucune sensation du temps qui passe. C’est ni long, ni court. Il n’existe tout simplement pas, autre que le jour et la nuit et les noms que l’on donne à chaque jour, selon le calendrier sur l’ordi, dans outlook, sur mon cell, la radio d’auto, les horloges du métro, l’écran dans l’ascenseur fuck! Partout, on y échappe pas. Tu pourrais te lever un jour et dire, dla marde, aujourd’hui le temps n’existe pas. Ha! Bonne chance!
Mais cette fois-ci, les données n’entrent pas, ne vont pas plus loin que ma rétine. Quel jour on est? Ché pas. Boulot, donc semaine. Lumière, donc jour. J’ai un décompte pour les vacances. Je regarde le nombre de jours restants avant mon départ et ils n’ont aucune signification. Loin? Proche? Ché pas. 17 jours.
Mon cadran imaginaire est plutôt comme suit:
Reste sur midi pile!
Je te vole ton horloge.
Je ne vois déjà pas les heures, jours, et bien peur; mois qui passent.
Argh.
love
pisse
et pock qui roll
🙂
Ah, ah, ah. C’est ça qu’on appelle l’heure juste ?
Rien ne peut être fait sans la solitude. Je me suis créé une solitude que personne ne soupçonne. Il est très difficile aujourd’hui d’être seul, car nous avons des montres. Avez-vous vu un saint avec une montre ? J’ai pourtant cherché partout pour en trouver un, même chez les saints qui passent pour les patrons des horlogers.
P.Picasso
Manouche: t’as tout à fait raison. c’est là que je m’enligne un peu plus chaque jour. merci :))
Manon: à toi, à moi, à nous le temps qui passe et ses nuances toutes en rose, le plus possible ok?
Éric: bin kin! haha, merci!!
Pat: Damn damn damn, excellent, vraiment, merci beaucoup d’avoir mis ça ici. c’est trop beau.
…
Qu’est-ce qu’on s’amuse, n’est-ce pas ?… Gros
fun noir.