Quoique je sois vraiment très très poche (et je ne dis pas ça pour me faire dire non, non, t’es bonne, arrête. je suis désespérément pas bonne point) j’ai décidé de reprendre ma guitare. Ben, la guitare. Dans une autre vie, j’avais une belle Ovation. Elle y est restée. Mais les soirées sont parfois un peu longues. Lire, surfer, écouter de la musique, c’est cool, mais une chose me semblait manquer.
En fait, je joue pour m’accompagner. Parce que ce que j’aime par dessus tout, c’est chanter. Bon. Alors j’ai sorti la petite classique qui traine dans le garde-robe depuis deux ans… Ça fait quatre soirs en ligne que je joue et ce soir je souffre officiellement. Bordel, ça fait donc ben mal! En plus le manche est beaucoup plus large sur une classique, donc les accords le moindrement compliqués me font sacrer et passer à une autre toune. Je suis beaucoup trop impatiente. C’est une épreuve en soi que de passer au travers une partition.
Je n’avais pas de souvenirs romantiques ou même particulièrement agréables de mon jeu. Mais la réalité est encore pire. C’est ridicule. J’ai aucun rythme. Kling, kling kling, kroïng (asti d’accord pas faisable), kling. C’est l’étendue de la chose. Ça me permet par contre de chanter dans le ton, de me guider dans les bouts plus complexes, et au final, m’amuser à faire quelque chose que j’aime.
Je vais aller au pawn shop du village en fin de semaine, essayer de me débarrasser de la petite Valencia pour une acoustique. Un set de corde. Une poignée de PLECTRES (merci à Véro pour la traduction!). Une couple de livres piqués chez l’ex. Fun fun fun.
Et si j’en ai le courage, je vais peut-être même essayer de me trouver un band de ptits vieux qui jouent dans leur garage la fin de semaine et qui se cherchent une vieille rockeuse pour faire des gigs devant l’établi et la tondeuse.