Après la précise…
J’aime aimer. J’aime pas pas aimer. J’ai de la misère parfois à m’habituer, à me faire à l’idée que non, right now, c’est pas comme ça. Faut surtout que je me rappelle que c’est pas comme ça parce qu’il le faut. Parce que ce qu’il restait de moi aurait disparu dans pas long.
D’un jour à l’autre ça change, je change. Je sens les bases solides quand même. Ça ne tangue plus, je pose les pieds et ça tient.
C’est un étrange mélange de bonheur intérieur et d’insécurité devant l’inconnu. De mélancolie et d’anticipation. D’un instant à l’autre je ne sais pas ce qui va me frapper. Une odeur, un air, un sourire, un livre. Je sais pas, I. don’t fucking. know.
C’est pas vrai. I know. I know too well. Je mets la machine en marche et c’est parti. J’ai donc jeté la clé. Ou perdu. The point is, y en a plus de clé. Plus de machine. Juste moi avec moi. C’est tough. Je ne m’aime pas toujours.
***
J’écoute Janis, comme trop souvent je suppose. On aurait peut-être été soeurs, ou meilleures amies dans une autre vie. Il y a deux millions de vues pour cette vidéo, et je crois bien que la moitié sont de moi.
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Hang in there. Le choses s'améliore toujours avec le temps. Et que Janis garoche 🙂
C'est avoir quarante ans, sweet Swan, nothing worst than that. Tu pourrais préférer ta prochaine décennie à toute autre. Tu oscilles entre la déprime et l'euphorie? T'es censée filer de même. Sauf que le spectre de la ménopause est encore loin, tu gagnes bien ta vie et ta famille est faite: stie, regarde alentour, toutes ces poules aux approches de la quarantaine qui se garrochent pour pondre avant que l'horloge ne sonne le glas… T'as pas ces problèmes-là, toi. T'apprends la guitare, tu jammes ek ton gars. Tu veux travailler ta plume et tes lectures: moi aussi! Et rien ne nous en empêche, me semble…
You got it pretty good, there, girl!
Ah ouais, j'oubliais: Janis est morte à 27 ans. Vingt-sept, Swan…
Oui, cet espéce de point du milieu, la moitié de fait et l'autre à faire… On se connait mieux, on a déjà offert, on s'est déja ouverte aux choses de la vie. On a déjà construit et puis on a le sentiment d'avoir encore à faire! Dear Swan, je rejoins vraiment Christian dans ce qu'il te dit là! C'est une période étrange par ce qu'on est pas tout à fait neuf et pourtant encore plein de possible… Faut se laisser faire, et vivre comment on le sent, profiter de ces moments qui se profilent et du moment présent. T'apprends la guitare? Chouette. J'ai envie de me remettre au piano. Travailler ta plume et tes lectures? A fond! Vrai qu'est ce qui nous en empêche!
J'aime aimer, moi aussi, My God, que j'aime ça et j'aime changer, avancer, apprendre, évoluer, m'enrichir, partager, comprendre, penser… Vivre!
Ce que j'en dis?
La minute que tu vis est toujours la meilleure et la suivante le sera tout autant! Faut s'ouvrir grand…
Enjoy, ma belle!
Écoute la madame, Swan: she's a wise woman, héhé…
Vous avez tous raison, bien évidement. J’ai lu vos commentaires ce matin, mais j’ai pas répondu, je braillais trop. C’est un cadeau que je fais à toute l’humanité en ce moment, vous éviter mon humeur du matin!
Mais merci Christian de m’éclairer ainsi. J’arrête pas de me taper sur la tête, je me chicane intensément de me sentir si misérable par moments, alors que justement, I got it good, I know. Je me traite de gros bébé-lala et de gratteuse de bobos. Je ne dis pas que ceci justifie cela, des coups de pieds au cul j’en ai toujours besoin, seulement je me sens un peu moins nunuche là.
Blue, merci, c’est tellement vrai! Des fois par contre, ça fait peur un peu, ce qu’il y a derrière est un peu plus long que ce qui se présente devant. Je ne veux pas manquer ma shot! Mais comme tu dis, en s’ouvrant, en aimant, en vivant! Voilà que le chemin est déjà un peu plus sûr, un peu plus éclairé, sans pour autant tout à fait dévoiler ses courbes et laissant place à la surprise et l’aventure 🙂
Pour ce qui est de Janis, on m’a souvent comparée à elle tout au long de ma vie. Oui la voix, mais aussi le feu. Seulement, elle n’a jamais eu la chance d’aller au-delà de son enfer, tout s’est arrêté drette là pour elle. Il est temps que j’apprécie ma chance donc.
Merci pour vos bons et beaux mots xxx
Pourquoi s'en faire tant que ça Pascale ? Début quarantaine ça été le plus difficile pour moi (56 maintenant). Tu veux pas manquer ta shot comme tu dis mais pourquoi ? C'est une idée qui n'a pas tellement d'importance, dans quelques années tu vas juste vouloir être bien, terminé la carrière et les enfants seront rendus à maturité.
Les idées, c'est ça qui tue. Imagine la liberté qu'on aurait sans toutes ces idées préconcues ou non qui nous torturent.
Laisse le bon temps rouler.
Pourquoi? Je sais pas rainette, c'est d'même que j'me sens. pourquoi ça été dur toi au début quarantaine? les questions viennent toutes seules. une journée c'est fabuleux, c'est fantastique, j'ai envie d'aller gambader en jupe dans les pissenlits et le lendemain je cherche un gun pour aller jouer au first person shooter dans la foule épaisse. je pense pouvoir mieux gérer, cesser de me torturer et de gratter mes bobos à outrance comme je sais bien le faire, mais arrêter les idées, je crève. oublie ça.
Pascale gambadant dans les pissenlits en jupette avec un Magnum .357 au poing! LYES! C'est une image irrésistible.
If you build it, they will come.
y a le terre-plein sur Taschereau, c'est tellement parfait. best of both worlds.
"Do I feel lucky?" – Well, do ya, punk?
mouhahaha 🙂
MAKE HER DAY…
rawr! 🙂 xx
surtout….tu mets pas de petites culottes dans les champs pour bien "sentir" les herbes folles.
J'aurais pas dû écrire idée (en général) mais bien ces pensées qui nous torturent, qui nous disent : "tu devrais faire ci, ça, ça", les pensées qui induisent le sentiment de culpabilité parzemp'
La pensée au sens de créatrice, douce….yes ! You bet 🙂
going comando! certain.