Parlant de rêve… Lors de l'annonce, j'ai hésité un quart de seconde. et puis je me suis dit fuck it. Let's go. Je le veux? Je le fais. Je n'ai jamais dépensé autant pour un spectacle, mais j'ai quarante ans et quand aurai-je la chance de voir un Beatle dans ma vie? Fait que… Oui, je suis allée voir Paul McCartney et c'était parfait, magique. Une bombe de bonheur a explosé dans mon coeur, j'ai ri, dansé, pleuré, oh tellement pleuré. Toute seule au bout de ma rangée, un gros sourire épais dans la face, j'ai gueulé Let me roll it, 1985, I've got a feeling, et à la fin oh my god Golden slumbers, Carry that weight, The end, j'ai braillé en chantant encore et encore. Les détracteurs, je les plains. Ils ne connaitront jamais cette extase, héhé! Tu vas pas voir McCartney pour ses nouvelles tounes, tu y vas pour le voyage dans le temps. Et sincèrement, c'est de toute beauté de voir la générosité de ce gars-là sur la scène. Il le sait ce que les gens veulent entendre. Il nous le donne, pendant trois heures et demie, avec le sourire.
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Inspirée par Christian, qui dit au sujet de son fils: "Best damn thing I ever made in my life.", je réalise que tous les rêves que je me permets de vivre présentement, c'est grâce à l'amour qui m’entoure. Les mots et les gestes que cela provoque en l'humain, c'est un peu ça le sel de la vie non? Je disais à une amie que de regarder ma fille entrer dans l’âge adulte est la chose la plus émouvante qu’il m’ait été donné de voir. Plus mes enfants avancent dans la vie, plus je comprends ce qu’elle a à offrir. Je ne veux plus m’attarder à ce que je n’ai pas compris, à ce que j’aurais dû comprendre. Je veux profiter de la maturité qui semble enfin se pointer le nez chez moi. Je ne savoure pas ma solitude, je ne la vis pas. Je vis, point. Et certains jours ça a plus de sens que je ne l’aurais jamais cru possible.