Invitation [1] – Coolopolis

Quelques mois (semaines?) avant de m’en venir en ville je me suis mis à lire plusieurs blogues montréalais, histoire de me mettre dans le beat, découvrir de nouvelles lectures ou renouer avec d’anciennes. J’aimerais par le billet de 365 jours partager avec vous mes trouvailles à l’occasion.

Oui, certains blogues sont en anglais. Et sans doute que si je pouvais lire l’espagnol, l’allemand, le portuguais ou le birman je tenterais de trouver des blogues montréalais dans ces langues (sans blague là, ma curiosité vient d’être piquée, il en existe certainement?).

Montréal bouffe, Montréal arts, Montréal belle et moins belle, en français, en anglais. Je n’ai pas l’intention de vous parler de long en large des auteurs ou des billets, mais simplement vous pointer vers un lieu qui m’interpelle et qui je l’espère vous plaira à vous aussi!

Comme entrée en la matière, un blogue que je lis depuis longtemps, mais qui depuis quelques temps fait une série vraiment cool qui s’appelle My First Montreal Apartment*, où des montréalais dont Daniel Richler et Dennis Trudeau partagent leur histoire à propos de leur premier appart.

Coolopolis est tenu par Kristian, un journaliste (entre autre), qui y écrit depuis 2006 sur divers sujets qui tournent autour de Montréal, ses habitants, ses politiques et son histoire, avec parfois des quiz et des séries, comme celle mentionnée plus haut.

Bonne lecture!

*Je vous donne un lien vers le résultat de recherche sur le blogue, car il n’y a pas de catégories ni de mots-clés, alors on s’y perd un peu sans ça.

With a little effort

With a little effort, I think I could even see poetry in things like I used to.

J’avais des rêves, ce que je ne m’étais pas permis pendant des années. Pour finalement les voir étouffés, écrasés, effacés, oubliés.

Cachés

Dreams and poetry. Pour adoucir les aspérités, éclairer les noirceurs de mon esprit.

Like a tall glass of cool water on a sad day.

 
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=m1iVA5JuLVw?rel=0&w=480&h=360]

La bibliothèque idéale

Je n’ai heureusement que moi à décevoir, alors voilà, je termine le weekend sans avoir tenté de faire de Mint Julep. Ma bouteille de Maker’s Mark reste intouchée, ce qui n’est pas la fin du monde, je pense qu’elle va m’attendre…

En fait, la journée d’hier a été longue. La mise au niveau des bibliothèques a été tout un travail! J’ai dû surélever les unités de bout de quelques centimètres avant même de les mettre droites. Une fois les cinq biblis bien au niveau (grâce à d’innombrables shims, genre, un paquet presqu’au complet) je les ai sécurisées au mur avec des “L”, ensuite je les ai reliées ensemble sur le haut avec des ferrures et à mi-hauteur j’ai percé des trous dans les parois pour les visser une à l’autre. J’ai aussi glissé des shims entre la cimaise et les unités de bout pour la bonne mesure. Enfin, j’ai cloué les shims au plancher (fuck it, il est tellement magané, c’est pas 7-8 trous qui va faire une différence) pour ne pas qu’ils sortent et je les ai raccourcis comme j’ai pu. Pas certaine qu’un tremblement de terre de moins de 8 fasse bouger quoique ce soit.

J’avais bien de l’ambition pour aujourd’hui, mais je me suis levée complètement raquée, plus de force dans les bras. C’est bien l’fun être indépendante, mais c’est tout un workout des fois! J’ai donc pris ça cool aujourd’hui. Pas terminé de tout sortir les livres, mais j’achève et je crois qu’il me restera une ou deux tablettes de libre. Ce qui tombe vraiment trop bien car j’ai trouvé une sorte de cave d’Alibaba aujourd’hui où je me suis procuré 17 livres pour 30$, dont des classiques (Flaubert, Camus, Hébert), un San-A, La Bibliothèque Idéale de Bernard Pivot, et d’autres trucs, tous très cool.

C’est évidement un work in progress. Au fil du temps certains livres migreront vers les rayons derrière le canapé pour faire place à d’autres. J’aime beaucoup ce passage de la préface de Pivot:

Au fil des décénies, les livres sont devenus de féroces colonisateurs. Ils bouffent sans cesse l’espace; et leur voracité se révèle d’autant  plus efficace qu’elle est sliencieuse et que leurs manoeuvres lentes et usurpatrices se font sous le couvert rassurant de la culture et avec la bénédiction des professeurs.

Il y a aussi les jeux de titres avec lesquels j’aimerais expérimenter.

En cas de doute, Bruce Springsteen

Je me suis calmée un peu décidé de faire la recette de Mint Julep qui ne requiert pas moi en train de tordre des feuilles de menthe dans un coton fromage pendant 3 heures pour faire l’extrait de menthe maison. Par contre, premier objectif atteint, j’ai terminé mon filage! Ce qui va rendre le travail de la fin de semaine beaucoup plus agréable, alors que je pourrai écouter mes disques préférés dans un vrai système de son et non dans l’ordi, étape de plus dans l’installation définitive.

Aussi, j’ai maintenant une porte pour ma chambre! Ce qui est bien, reste que cette dernière est encore complètement ouverte sur le salon… Donc la porte est pas mal inutile tsé. Les portes françaises qui la sépareront du salon devraient arriver la semaine prochaine (doigts croisés, parce que franchement, un peu d’intimité ça serait vraiment apprécié).

J’aime vraiment cette nouvelle proximité de tout. Je gagne plus d’une heure par jour en étant ici. Je prends le temps de faire les choses, je me sens moins pressée par celui-çi. Les premières semaines commencent à ressembler à un mauvais souvenir. Je recommence même à rêver à mon voyage en France… Je pars quand même dans un peu moins de cinq semaines!

Photo de Bruce et moi en train d’admirer le travail (You ain’t a beauty, but hey you’re alright…):

Horaire liquide

Dans la foulée d’une soirée un peu arrosée, j’ai décidé de me préparer à l’avance pour le weekend et ne pas attendre 23h05 pour décider, trop tard, d’aller me chercher à boire.

Arrêt, donc, à la SAQ après le boulot, où je me suis procuré un Maker’s Mark (quelle belle bouteille!), un Bacardi et un petit Cabernet Sauvignon blanc que je suis en train de “goûter”.

Mon plan est simple. Demain, préparation d’un mix de Mint Julep à réfrigérer pour la nuit et samedi et dimanche au travail! Filage du système de son et PS3, mise au niveau du fameux mur de bibliothèques et remplissage de livres, en dégustant ce que j’aurai préparé la veille et en écoutant de la musique en tentant de ne pas traumatiser les voisins.

Je vais sans doute avoir faim un moment donné, et j’espère pouvoir essayer le fameux Pierrette Patate, qui semble fermé à toutes les fois que je passe devant! Je n’ai pas trop d’espoir de goûter aux gauffres de chez Copette dimanche matin par contre. Il y a de grosses chances que je dorme un peu tard…

[not really] sorry

(I feel like I should be apologizing but at the same time I don’t want to)

I’m sorry, but not really you know? Sorry to have put this up here, but here is mine after all.

Fak, anyway. Je me sens tellement bien aujourd’hui. Pour une vraie fois. Comme si j’avais gardé un sac à vidanges plein dans la maison pendant trop longtemps et que je me décidais enfin à le mettre au chemin. I really enjoyed the click at the end of the call.

I feel fantastic! L’appart avance, et dans moins de six semaines je serai sur un avion en direction de Paris. What exactly am I complaining about? 🙂

Verdun Love [1]

Tout ce que je peux dire, à cette heure tardive, une grosse bière et deux bouteilles de vin plus tard, c’est merci @veromato. Merci Véro d’être venue à ma rescousse en quelque sorte.

Et aussi, franchement, les trois meilleurs albums des Stones c’est Beggars Banquet, Let it Bleed et Sticky Fingers, point (Véro, je sais que t’aimes Black and Blue, mais les Stones sans Mick Taylor, c’est juste pas pareil).

Ah, et il faisait vraiment bon ce soir sur la gallerie, pis fuck le bordel en dedans.

Hum, ok, j’ajouterais, Verdun et moi, c’est pour la vie.

 

Lots of fucks and no more to give

Yeah, we all need someone we can bleed on
Yeah, and if you want it, baby, well you can bleed on me
Yeah, we all need someone we can bleed on
Yeah, yeah, and if you want it, baby, why don’cha bleed on me
All over

ALL OVER

ALL OVER

Come on. Try me. Fuckhead. (A person of shitty intelligence and/or judgment)

Fuck you and your silences. Fuck you and stupid and jealous girlfriend. Fuck you and your infinite interest in yourself.

But mostly, fuck me and my stupid hope that there is good in everyone. That within your heart lies empathy. Understanding. Sensibility. Friendship.

FEARLESSNESS.

Isn’t there anyone, ANYONE, who is not afraid of me? Please tell me, I’d love to know. I won’t change I know that much. But surely to know would make things easier no? I don’t know. I just know this fact, this thing. I scare. I’m sorry. No I’m not. I’m mostly sorry for knowing but not being able to not do it. And yet, I can be so nice, so sweet… If you only knew.

But I will never show you as long as you’re being such an asshole.

And that goes for everyone that has let me down. I will remember you. I’ m done with forgiving. Understanding. Being sensible.

This is a shitty post I know. I’m sorry to all the nice people/friends that come across it. But if the shoe fits, put it on and run the fuck out of here. I’m done with you*.

*Just to make sure, I’ll let you know in person too. Because that’s what I do/am.

 
http://youtu.be/GNTH9zmleBE

Vie sociale = Épicerie

Il y avait une ligne interminable au comptoir de la charcuterie à l’épicerie. Une dame commandait des trucs pas possibles, genre une livre de proscuitto, 225 grammes de salami de genoa, 100 grammes de çi, de ça et QUATRE TRANCHES de baloney, avec un air de boeuf. Ensuite une petite madame avec une fabuleuse permanente bleachée au grand sourire qui prennait “deux piasses” de chaque viande en spécial, et “un peu de ton affaire aux tomates là, broukata?”, “Bruschetta?”, “Ouin, c’est ça, c’t’assez bon ça là!”. Pendant que j’attendais on a jasé un peu. Elle aime ça mettre un peu de fancy dans ses lunchs qu’elle m’a dit.

Mes bibliothèques sont montées… et vides. Mon plancher est tellement croche qu’elles forment un éventail, et elles penchent dangereusement vers l’avant. J’ai mis le sofa en avant pour l’instant et réfléchir à la logistique demain. Beaucoup de shims et de feutres I guess. Pas grave! Sont là, sont belles, et je vais bien trouver une solution pour les mettre bien droites et les rendre sécuritaires. Les livres seront toujours là quand elles seront prêtes!

Je n’ai pas bu une seule bière ni verre de vin ni rien depuis mon déménagement. Presqu’à chaque jour je me dis, ok, ce soir, c’est vrai, je décroche et j’en ouvre une. Et ça arrive jamais. Je ne trouve jamais que l’occasion est assez bonne, que les travaux ont assez avancés, que c’est le bon moment. Mais là, je commence à avoir sérieusement soif.

Entrainement Suédois

Un meuble télé, un meuble d’ordi, une chaise d’ordi, une table de chevet et trois surmeubles pour le mur de bibliothèques à venir demain. Monter des meubles Ikea avec ses enfants, c’est un plaisir et une occasion d’apprendre à les connaitre par le travail manuel et collectif. On a passé une belle journée à visser, monter, taper, sacrer, se chicaner, se réconcilier. J’ai de la misère à taper ceci tellement on a vissé.

Tantôt à l’épicerie la caissière me remet la monnaie sur un achat. Sur un billet de 5 dollars il est écrit “désolé pour tantôt”. J’ai trouvé ça beau. Je me suis dit que ça devrait m’inspirer ou quelque chose.

Demain, on monte cinq biblis, qui vont faire un mur complet de 10 pieds de large, et un peu moins de 9 pieds de haut. Vous dire comment j’ai hâte de remplir les tablettes…