Débarquement

Deux plaisirs intenses qui viennent d’être vécus dans la dernière heure: une douche et une poutine du Double Pizza (infecte mais efficace). L’appartement est dans un état de délabrement avancé et plusieurs travaux sont prévus cette semaine. Ça veut donc dire que je vivrai dans ma chambre, avec le frigo branché dans le salon, et toutes les boites dans une pièce.

Il fait vraiment beau ce soir. La lune éclaire mon lit. J’y suis. Heureuse? Absolument. Brûlée, raquée, débousolée, mais résolument heureuse en ce moment.

Je me suis chicanée avec mon troisième voisin, jasé avec un sans abri et donné un coup de main à une dame qui ramassait des trucs dans les poubelles.

Je crois que je vais aimer Verdun.

2 thoughts on “Débarquement”

  1. J’ai vécu un an à Verdun! 897 De L’Église (coin Bannantyne). En 2002-2003. C’était l’idée de mon ami et coloc de déménager là quand notre gang à habiter un 7 1/2 dans Côte-des-Neiges s’est dissoute. J’ai pas aimé beaucoup ça, j’arrivais là, loin, en plein été de peine d’amour, d’isolement social. J’ai composé là quelques chansons dont “Lost In Verdun” et une en français qui commence par deux anecdotes véridiques:

    “J’m’en viens gras parce que je bois trop
    Je n’entends pas la raison
    La police crie dans ma fenêtre
    d’arrêter de bûcher sur mon drum
    sinon j’vas avoir une amende.

    J’monte un show pour jouer mes tounes
    à une autre place que dans ma tête
    La plupart sont pas ben joyeuses
    Satiristes, quand c’pas pour me plaindre
    de ne pas avoir d’amour.”

    Don’t make it bad, take a sad song and make it better…

  2. swanpr says:

    Je ne pourrais pas faire mieux avec ton pire 🙂

    Des fois, c’est pas la place en dehors, c’est la place en dedans qui nous convient pas.

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