Mettre son pied à terre

La sensation de ne plus avoir le contrôle sur ma vie, mon environnement, m’a tellement minée ces derniers temps… Hier, c’était fini. That’s it. Ça va faire. J’ai repris les choses en main et décidé que coûte que coûte, je profiterai de l’été dans ce foutu appart et je ne me ferai pas chier par qui ou quoi que ce soit. J’ai donc poussé un peu le proprio pour qu’il se commette sur une date de fin des travaux lourds. Je pense qu’il a enfin compris que je ne peux plus vivre dans ces conditions, et il faut que ça finisse un jour. Jeudi soir qu’il dit. J’ai cherché et trouvé un peintre sur kijiji pour venir finir la job ici ce samedi, vidé quelques boites et rangé des trucs dans les garde-robes. J’ai écrit, pris une marche sur Wellington vers minuit et j’ai dormi ma meilleure nuit depuis très longtemps.

Depuis mon arrivée j’ai surtout mangé de la scrap, mais j’ai aussi déjeuné au café Baobab (mon smoothie fait avec des fruits congelés et du jus exotique fait de concentré était plus qu’ordinaire, mais l’ambiance est agréable) et soupé au Villa Wellington, un péruvien très sympa, rempli de familles et de gens qui parlent fort en espagnol. Je n’avais pas une grosse faim, je n’ai pris qu’une salade d’avocat et légumes ainsi qu’un papa rellena accompagné d’une salade d’oignons doux vraiment délicieuse. J’ai l’intention d’y retourner, souvent.

Ça fait maintenant presqu’un mois que je n’ai pas cuisiné. La tête me tourne tellement j’ai hâte de me faire un bon repas ici, dans ma petite cuisine (et sur le big ass bbq que j’ai l’intention d’acheter). Je ne veux plus être faussement optimiste. Je suis une réaliste. Alors voilà, game on. I’m here, I’m back.

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