Il y avait une ligne interminable au comptoir de la charcuterie à l’épicerie. Une dame commandait des trucs pas possibles, genre une livre de proscuitto, 225 grammes de salami de genoa, 100 grammes de çi, de ça et QUATRE TRANCHES de baloney, avec un air de boeuf. Ensuite une petite madame avec une fabuleuse permanente bleachée au grand sourire qui prennait “deux piasses” de chaque viande en spécial, et “un peu de ton affaire aux tomates là, broukata?”, “Bruschetta?”, “Ouin, c’est ça, c’t’assez bon ça là!”. Pendant que j’attendais on a jasé un peu. Elle aime ça mettre un peu de fancy dans ses lunchs qu’elle m’a dit.
Mes bibliothèques sont montées… et vides. Mon plancher est tellement croche qu’elles forment un éventail, et elles penchent dangereusement vers l’avant. J’ai mis le sofa en avant pour l’instant et réfléchir à la logistique demain. Beaucoup de shims et de feutres I guess. Pas grave! Sont là, sont belles, et je vais bien trouver une solution pour les mettre bien droites et les rendre sécuritaires. Les livres seront toujours là quand elles seront prêtes!
Je n’ai pas bu une seule bière ni verre de vin ni rien depuis mon déménagement. Presqu’à chaque jour je me dis, ok, ce soir, c’est vrai, je décroche et j’en ouvre une. Et ça arrive jamais. Je ne trouve jamais que l’occasion est assez bonne, que les travaux ont assez avancés, que c’est le bon moment. Mais là, je commence à avoir sérieusement soif.
Ayoye! T’es complètement maso ? J’arrive ! C’est un cas de force majeure : )
(en passant, c’est vraiment joli !)
Oui, voilà, c’était plus un cri du coeur qu’une invitation anodine 😉 Merci, ça s’en vient… lentement mais sûrement!
HAHA! “un peu de fancy dans ses lunchs”
Félicitations pour ce blogue, que je découvre tout juste, je le recommande! Nouveau départ, nouveau souffle, de l’inspiration, c’est vraiment bien parti!
T’es gentil Stéphane. Venant de toi, ça veut dire quelque chose pour moi. Merci beaucoup 🙂