Il y a le métro. À moins de 250 mètres de ma porte, l’édicule du métro De l’Église m’attend, chaque matin. Si j’y suis très tôt, en plus des travailleurs, il y a quelques “travailleuses” qui finissent leur nuit avec quelques calls matinaux. Mais à mon heure habituelle, la station est peu fréquentée, elle semble décanter des deux heures précédentes. On y a ouvert une tabagie/dépanneur/café au mois d’août, ce qui y ajoute un peu de vie. Parce que bien franchement, une station sans dépanneur, c’est platounet.
Malgré ses travers, j’aime le métro. Des écouteurs, un livre, je suis game de traverser la ville. Sauf peut-être en pleine canicule à l’heure de pointe… Mais on annonce de nouvelles rames pour 2013, alors qui sait, ce sera peut-être endurable?
Que l’on aime ou non s’en servir, et même si notre métro n’a pas l’histoire de celui de Paris ou de New York, celle-ci est intéressante et riche. La construction, les défis d’architecture, l’art que l’on y retrouve, les gens qui l’habitent, tout ça en fait un trésor, un endroit unique.
Si vous voulez en savoir plus sur le métro de Montréal, le site metrodemontreal.com est un incontournable. Chacune des stations y est présentée, de sa conception à son utilisation présente en passant par des anecdotes de constructions et les oeuvres d’art que l’on peut y trouver.
Pour encore plus de photos de certaines stations et leurs alentours, passez chez Zeke, qui s’attarde tout particulièrement à l’art, les espaces et l’architecture des stations qu’il présente.
J’aimerais avoir ton émerveillement pour le métro. Je suffoque à chaque fois que je descends dans les “catacombes”. C’est peut-être le temps de renouveler mon regard…
Le métro de New York me fait cet effet. C’est fascinant la première fois et après tu remarques tout le reste… Les “taupes” (http://en.wikipedia.org/wiki/Mole_people), les rats, les relents de la vie en continu… C’est assez freakant. Et puis y a sans doute le fait que je recommence à peine à le prendre à tous les jours. On s’en reparlera dans 2-3 ans 😉
Il m’arrive souvent de rêver aux ascenseurs, et aux métros. Deux axes différents pour parcourir des veines différentes.
Pour une raison que j’ignore, même si je trouve le métro laid, je l’aime. Un décor affreux percé par un immense myriapode bleu, pourquoi pas ?
Merci pour les liens !
Le métro me fascine aussi. Il est mal entretenu et mal aéré, et c’est bien triste.
Je suis aussi de ceux qui adorent voyager avec le métro. C’est sociologiquement un lieu passionnant. J’y ai parfois des inquiétudes mais j’y reviens pour ces mélanges, ces odeurs qui se croisent…
Des vies en fragments, comme une petite incursions momentannée dans celles-ci, que ceux qui partagent le wagon le veulent ou non 🙂