Facebook et le mépris cultivé

Ce matin, encore cette réflexion qui m'assaille, qui m'obsède. Je suis tellement tannée de vivre ta vie. Ces observations du cute ou du merveilleux à chaque jour, comme si ces moments ne pouvaient exister s'ils n'étaient pas partagés sur un réseau social ou un autre.

Je n'éprouve aucune curiosité pour tes conversations dans le noir ni pour tes enfants qui à te lire sont absolument uniques et fabuleux. Je n'éprouve RIEN à part une sensation désagréable that I'm being bullied into appreciating your fucking (and not so special) life.
Je sais que c'est moi qui a un problème avec tout ça, que je devrais gérer et passer à autre chose. Mais ça m'agresse et me fait te détester. Par ton besoin constant d'attention, de validation et de représentation. Détester aussi ceux qui nourrissent cette quête et t'encouragent.
Tout le monde a une vie fabuleuse par moments, ordinaire à d'autres. Et si encore tu n'avais pas cette compulsion de t'injecter partout, même en rapportant des observations qui ne devraient appartenir qu'à ceux et celles qui les vivent…
Je n'ai pas de conclusion à tout ça. Juste un feeling désagréable et constant. 

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