“La déception tsé, quand tu t’en débarrasses dès le début, c’est tellement plus facile…”
MAIS! N’aimant pas la facilité, étant la “drôle de fille” qui rend les gens fous à force de questionnements, doutes et tourments divers…
La déception de mon je-me-moi. Je ne suis qu’une horrible sauvage qui néglige ses amis, ne retourne pas les appels, n’entretient pas les liens d’amitié naissantes et qui ne répond même pas aux commentaires sur son blogue (Bonne année Sandra!! Que du bon et beau à toi aussi!). C’est un doublé d’ailleurs. Je me déçois tout en provoquant la déception chez les autres.
La déception du je-me-moi spécial Réseaux Sociaux. Je pourrais dire que les gens que j’y côtoie me déçoivent, mais je n’ai pas envie de faire un exposé botché, mal construit et sans profondeur, comme j’en lis beaucoup trop. Je ne suis pas sociologue, ni gouroute, encore moins experte. Je suis humaine. Et il semble que nous y soyons de moins en moins nombreux. Frayer parmi les marques et les self-promoters fait s’amenuiser le plaisir que j’ai pu y avoir auparavant.
La déception professionnelle. Oh ça. Ouais. Je me suis retrouvée étiquetée enquiquineuse parce que j’ai envie de travailler dans ma langue. Me suis retrouvée dans une rencontre d’équipe à me faire lire un communiqué du légal confirmant le droit de l’entreprise d’effectuer les communications internes des opérations en anglais, comme ça. Klow. Ta yeule. Et ma dissidence est comme une tache de sueur sur le col de chemise d’un gestionnaire trop heureux d’envoyer des mémos à TORONTO. Tsé le cerne jaune sur le pli, qui ne part jamais et qui mène la dite chemise dans un sac pour l’Armée du Salut. Pour dire comme eux: disposable.
J’ai encore des rêves. Dans ces derniers j’arrive à lire, cuisiner, aimer, rire, écrire. J’ai un jardin des fois. Il y a parfois un ruisseau dans le fond de la cour, d’autres fois c’est le fleuve. Il y a ceux que j’aime, qui m’aiment et pas plus. Pas une centimètre cube de déception.
Mais alors que ces choses sont les plus simples, comment se fait-il qu’elles en soient devenues des rêves?
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S’il y a une chose de la dissidence c’est que personne peut te dire qui tu es. Tient le fort.
Pour le reste je pense que tu ne peux plier ta nature pour plaire aux autres. Quand la pile est vide, elle est vide. De plus les attentes envers soi-meme, les autres, sont des chemins droit vers la souffrance. Etre sans attente c’est impossible. Par contre y’a moyen d’en reduire le nombre. Nul peut-etre decu s’il n’y a aucune anticipation.
Moi aussi je veux juste aller chez moi, lire un livre, écouter de quoi de con a la télé et pas “dealer” avec personne pour un tit boute. Je reve de pouvoir travailler de chez moi pour eviter tout les gens et leurs calisse de besoins incessant, comme des petits bébé indolent. FUCK Y’ALL je dis souvent.
Prends ca cool 🙂
tsé Dave je pense beaucoup à ça, l’équilibre entre les attentes, les anticipations et ce qui est possible. à l’expression “setting yourself up for failure”. J’ai malheureusement tendance à oublier de rêver à cause de ça. Et y a un point important dans ça. il faut bien en avoir des attentes, faut avoir une sorte de but non? soit, une volonté d’évoluer au plan intellectuel et humain. j’ai l’impression que si je ne mets rien devant moi, je stagne. mais rien ne pourra tuer ma curiosité, c’est au moins ça 🙂
anyway, you know me by now. si je ne me casse pas la tête, c’est que je ne vais pas bien 😉
Woah.
Avec Vic en plusque.
Suis pas déçu d’avoir passé par ici pour deux cennes.
Vic’s the man. Pas was, IS. toujours le bienvenu mon cher 🙂
Suis ton étoile, beauté.
est pâlotte des fois.
Tu es humaine Pascale et surtout n’arrête pas de rêver et cultive le jardin que tu possèdes. Un jardin qui te ressemble et qu’aucune autre personne ne saurait rendre plus jolie que tu ne peux l’être en dedans de toi. Je suis de ton avis concernant les réseaux sociaux et j’ajouterai que les conversations qui n’en finissent plus ça n’est pas pour moi…je dois passer pour une antisociale mais entre écrire une ligne sur un réseau social ou bien parler avec une personne en face de moi…c’est tout à fait différent…enfin pour moi…
J’aime toujours autant te lire,
Amicalement,
Denise
Merci mille fois Denise, comme à chacune de tes visites, ton commentaire me touche et m’émeut. Tu sais mettre en mot ce que je me dit, mais ce à quoi je ne crois pas toujours. Qui aurait cru que c’est si difficile de rêver? Mais tu as raison aussi sur ce point: c’est un jardin que je me dois de cultiver, de garder en vie. c’est l’essence même. Le tien est verdoyant et vibrant de vie, merci de ton inspiration 🙂 xx
c’est comme ca qu’on t’aime. tu sais on reconnait les vraies amies quand que meme si on est des mois sans se voir ou meme se parler de vive voix, lorsqu’on se voit ou parle c’est comme si c’etait hier. Moi c’est comme ca que je me sent avec toi. Et n’oublie jamais le potentiel que tu as en toi ma belle et surtout je te dit rien non rien ne peux t’arreter de continuer de rever et de foncer. Pis les autres ben qu’ils mangent de la marde, ils ne realise pas ce qu’ils ont entre les mains.
je m’etais ennuyee de te lire.
bisousxxxx
j’te répond pas j’ai pas le temps.
…
HAHA 😉
Merci ma belle amie. Moi aussi je t’aime. Merci aussi de m’inspirer par ta force et ta détermination, et surtout, ton amitié.
xxx
c’est toi qui m’inspire ma belle.xxx
Ta dernière phrase frappe fort.
Ouain.
frappons-la donc. qu’elle crève.
je refuse que ce soit une vérité.
Moi, j’aime bien les ” drôles de filles ! ” Surtout quand elles ont un coeur gros comme le tien!
Kiss et viens quand tu veux par icitte!
Blue
Merci belle Blue! c’est tellement réciproque. et quoique je ne sache pas du tout quand, ou même SI, ce sera possible de traverser un jour l’océan, sois assurée que mes pas fouleront ta terre lorsque j’y serai xxx
Dans les rêves, la vie.
Heureusement. Merci de ta visite 🙂
T’es sweet Swan fille et t’as du coeur comme faut, décourage-toi pas, et dis-toi que les vrais amis ne se déçoivent pas, tout le monde en a, des passes de cul, on comprend ça.
Tu sais, aussi, chacun est son propre pire bourreau, juge et accusateur. On se traite sévèrement quand ça va mal.
Je réalise que j’arrive pas mal en retard sur le message! J’espère que tu vas bien.
S
xx
En retard aussi… mais jamais trop tard! Merci pour ton commentaire, c’est vraiment apprécié. Et bien sûr que tu as raison. C’est un méchant réflexe, et puis c’est fatiguant. Mais dur de s’en débarrasser. I guess que dans la passe de cul, y a un peu de ce travail là aussi tsé?
Je t’ai rien écrit, mais je suis heureuse pour toi, sincèrement.
xxx
🙂