Comme dans un rêve

Le jour, c’est des rues et des avenues et des vies croisées et des rires d’inconnus mêlés à mes sourires. C’est le déli aux cent variétés de bières et aux sandwichs de la mort. C’est les odeurs, la chaleur, le rythme dans lequel je me glisse sans effort et qui m’entraîne toujours un peu plus loin au sud, au nord, à l’ouest. C’est le sentiment constant qu’ici, je ne serai jamais invisible. Dur à croire, dur à comprendre, mais surtout, difficile à expliquer. J’y reviendrai.

Me suis retrouvée au mileu d’une horde de coureurs sur la 72ème qui traverse Central Park en me disant que je me mettrais au jogging aussi si j’habitais ici. Et puis on m’a joué du Liszt et du Schubert, comme ça, à la belle étoile et en retrant j’ai pris Park vers le sud et j’ai fait de gros yeux aux gargouilles millionaires qui me guettaient du 29ème étage.

J’ai exploré le sous-sol du Strand, sacré après les touristes sur le pont de Brooklyn, me suis mêlée à la foule à Bryant Park quelques minutes avant d’entrer dans la bibliothèque et de m’y perdre intentionnelement.

Il me reste encore trois journées complète. C’est beaucoup, et pas assez. J’ai pas envie de partir.

Le soir je m’installe ici

Et j’écoute ça

http://www.youtube.com/watch?v=RBBYXt9Uyk0

One thought on “Comme dans un rêve”

  1. Gordon says:

    Enjoy, beauté.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *