Certains trouvent peut-être le bilinguisme ici un peu déroutant, ou dérangeant… mais c’est comme ça dans ma tête. Parfois même en pleine phrase, ça change. Je vous évite une partie de chaos quand même.
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It’s not like we didn’t know this. Like we’ve never read it anywhere or didn’t feel it at some point or another. But it’s true. We’re all walking wounds, at different stages of healing. Some so fresh it hasn’t started yet. But it will.
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“You don’t ask a lot of questions”
“Maybe I don’t need a lot of answers.”
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I’m walking amongst (I LOVE that word. The way it makes your mouth, your tongue work. Say it, say it out loud, feel that?) fortresses filled with treasures and secrets. Just being able to peek through the windows is cool. I don’t feel compelled to break in, tear down the doors, know. Being aware is enough. They’re everywhere. And they’re beautiful.
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Je viens de terminer le journal d’Eleanor Coppola, écrit pendant le tournage d’Apocalypse Now. Une traduction pénible, une lecture pénible, mais néanmoins intéressante. Et puis soudain, vers la fin, crise conjugale. Infidélités.
Une phrase, et puis là, dans le wagon de métro, le mal de ventre, la tristesse. La compréhension immédiate de ces sentiments écrits il y a déjà plus de trente ans. T’as beau te faire à croire que t’es guérie, qu’il faut beau, que la vie t’es si bonne ces derniers temps que c’en est même un peu suspect. La douleur est maintenant plus superficielle, mais la réalité de ces blessures elle, ne l’est pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je ne sais pas si je veux m’attarder vraiment à ça. Est-ce que mon coeur est irrémédiablement endommagé ou bien je mêle trop de choses ensemble?
Le plus difficile c’est de cesser de porter toute la responsabilité des sentiments des autres, de leurs gestes, sur mes épaules. D’arrêter de me voir comme un monstre, moins qu’une femme. De vivre les rejets comme autant de constats que je suis juste inadéquate, pas assez.
Mais avec le temps j’apprends aussi, surtout peut-être, à m’accepter. Accepter tout, en entier. Je sais aujourd’hui que je ne suis pas cassée. Que je n’ai pas à être réparée. Que de rechercher l’approbation des autres ce n’est qu’une façon d’éviter d’être ce que l’on est vraiment.
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I don’t use the “The well” category as much as I used to here. It’s a good thing I guess. But sometimes I miss being able to reach in it and write about it. Not that I have lost all sense of depth, but I’m frightened by the ease with which I can move away from it. I’m torn between relief and shame.
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[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZajltcEBncQ?rel=0]
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PS: Je déménage à Verdun le 1er juillet. J’ai changé d’idée, et je l’assume pleinement! Je reviens (presque, bon, parce que Verdun, Montréal, tsé) dans ma ville natale. Je suis heureuse. Point.
PPS: Mon beau Stéphane, je ne t’oublie pas! J’ai jamais été super bonne à la tag, je cours pas vite. Mais ça s’en vient.
PPPS: I’ve started selling stuff on ebay and I have no life left whatsoever.
brisée/réparée
trop/pas assez
on mêle tout ensemble. des fois. réflexe.
c’est comme un repas t’sais.
un m’ment donnée, c’est bien beau tout séparer dans l’assiette.
une fois dans L’estomac, l’acide fond tout ensemble…
Pis je pense que les blessures c’est des genres de panneaux de circulations.
Tout ça pour dire.
oui. tu fais bien d’assumer Verdun, pass’ke j’vais pouvoir v’nir te voir!
(désolé si ch’suis pas claire. je feel pas mal TDA ces temps-ci)