Même si les tiens sont imaginaires, les yeux des hommes me rendent toujours belle. Après avoir imaginé leur visage se perdre dans le parfum de mes longs cheveux, leur regard s’attarde sur mon visage, mes lèvres qui les invitent, mes yeux verts pleins de promesses. Mais jamais très longtemps, jamais assez longtemps.
Leurs yeux descendent toujours plus bas, où mon corps prends son envol. Là où tout ce qu’une femme désire d’une autre se trouve. Ils voient leurs mains monter lentment de mon ventre vers mes seins, les peser, les caresser, s’émerveiller de leur grosseur. Quand je leur tourne le dos, je ne brise rien de leurs rêveries, je leur laisse plutôt l’image de leurs mains tenir mes hanches, admirer mon cul. Parce qu’il est vraiment admirable. Je l’aime mon cul parce qu’il porte ma vie, il change avec moi, mais toujours il est admiré.
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Mon lit est sous la fenêtre. Le matin quand mon réveil sonne, le soleil me plombe dessus. Je repousse les couvertures. Je m’étire de tout mon long. Je regarde mes beaux orteils colorés, mes pieds, mes petites chevilles, mes grandes jambes. Je sens le soleil chauffer mon ventre et mes seins. Je passe mes mains dessus, je fais durcir mes mamelons. Ils sont tout petits, dans une grande auréole. Mes mains descendent, mes doigts décrivent le contour de mes lèvres, descendent encore un peu. Un doigt trouve son chemin en remontant. Et me donne un sourire pour la matinée.
surprenant et intérressant de lire une femme sur ce sujet,ca nous donne une idéé de votre facon de concevoir vos relations avec les males.
en fait je pense qu’on (les femmes) ne s’ouvre pas assez, qu’on ignore notre sexualité, par peur de l’opinion du mâle. parce que les besoins sont là, les désirs, les envies. on en parle pas, c’est tout. c’est malheureux.