Boulimie narrative

À lire, écrire, lire, écrire, les yeux fous, le coeur vide, le silence envahi de claviers en feu. J’ai plus faim, je me gave, pour tout vomir en lettres carrées.

On se frotte la bédaine, on fait un gros rot. Et on régurgite pour faire encore de la place. Regardez moi, comme j’ai bon appétit.

Et aucune intensité ne peut toucher la passion que j’éprouve pour chacun des Mots*. Que je t’écris, que tu me lis. Qu’on offre, exhibe, étale, fourre dans la face de celui qui veut bien y poser ses yeux.

Mais pour qui, je m’en fout. Pour moi, parce que si je gardais tout ça en moi je mourrais d’un overdose. Toutes ces phrases, ces mots qui sont mon sang, qui coagulent dans mon background en trebuchet normal size.

Je ne suis pas une bloggeuse, je ne suis pas un auteur, je ne suis pas une écrivaine, je ne suis pas un poète.

Je suis moi. Je suis mes mots. Je vis en virgules, espaces et Majuscules. Des fois en italique, mais toujours, toujours, en true type.

*V.O. chez Veronica

2 thoughts on “Boulimie narrative”

  1. Horizon says:

    Souvenir du passage d’Horizon

  2. Veronica says:

    I love that we shared this. Thank you.

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