RE lire l’avenir

Un oeil pour commencer… Euh, je te reconnais…

Et qui penses-tu reconnaître?

RE connais moi. Plus loin que cette poupée, la belle irlandaise suspendue à tes doigts guérisseurs, déployant décharnés des orgasmes de t’es belle.

Une tisseuse de bonne aventure sur mon épaule, je plonge dans les couleurs inconnues de tes yeux aux dents acérées, frôlant une paupière égarée, laissée ouverte par mégarde.

RE. Le temps d’une pause caustique déposée dans les sillons de mon ventre qui attendra la prochaine pluie d’un oeil inquiet.

Des appétits sournois se lovent tout près. Et sur nos corps, tels les ruines d’un passé numérisé, les marques les traces les empeintes… L’âge du désir s’imprime.

RE. Pour celle qui n’avait de formes qu’en noir, pour la pierre sous ta peau, pour encore se noyer dans le parfum d’un soir qui se raconte des histoires.

Une envie de caresser une vie et ce qui lui manque. Baiser sans protection ces solitudes farouches tapies entre mes cuisses rougies par tes mains rédemptrices.

RE connais moi. Je suis le vif-argent à cheval sur un destin opaque et taché de sang.

3 thoughts on “RE lire l’avenir”

  1. swan_pr says:

    c'est toi ma tisseuse. je file couteau entre les dents, ta main chaude me poussant dans le dos. non j'ai pas eu l'appel. ce sera pour un autre chez moi. merci à toi d'être là, de lire, d'écrire. et de ne jamais arrêter de me dire. t'aime xxx

  2. Love-Soeur says:

    que même ton pyjama s'endort.

    (sorry ça parti sans passer Go: mes doigts, se sont enfargé dans les touches)

    Il est 10h20 le matin, je sais pas quoi me mettre sur le dos. Le ventre plein, trop plein de futur abrégé. Les mains pleine de raconter "il était une fois", vivant ici sur un gamma reflet emprunté.

    J'ai touché terre en tes lignes. De ce noir calmant mes lumières trop claires. Ici, je dépose mes alienations pour cause de vie remplie. Et salut bien bas tes mots qui me touche.

    T'écris bien Love-Soeur. Très bien.

  3. Love-Soeur says:

    La tisseuse de bonne aventure, derrière ton épaule, t'as eu un téléphone ?
    Toujours une tisseuse de bonne aventure, behind ton story, t'as eu la good news ?
    Non pas celle qui sonne sans répit, ni pitié un samedi 8h le matin, alors q

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