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Un passage.
Tu crois réellement que c’est une cure pour toi d’écrire ? Moi, je ne sens pas ça comme un exutoire. En fait, j’aime écrire juste parce que j’aime écrire. Ça peut sonner bizarre de même mais c’est exactement ça. J’aime juste voir mes mots enlignés les uns après les autres parce que ça fait beau, parce que ça fait vivre quelque chose qui resterait intangible sinon ! Et bizarrement, c’est tout le contraire pour les mots des autres. J’aime être constamment mis à l’épreuve par les mots des autres. Secoué, brassé, remis en question, choqué à la limite. L’écriture des autres me fait beaucoup grandir comparativement à la mienne. Ironique non ?
Certaines choses restent vraies. Pour toujours. Même après une vague, une marée.
Emporté, tu ne seras tout de même jamais loin. Emporté, tu entendras toujours l’écho.
Emporté, ton passage aura eu ses raisons. Emporté, ta place, elle, restera.
Bonne chance. Bonne vie.
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Merci à toi mais on se recroisera assurément, ici ou ailleurs.
Pat
c’est bien de le savoir 🙂
mais mes souhaits sont sincères tout de même!
Te lire n’est pas une cure. C’est un plaisir !
t’es trop gentil. le plaisir est réciproque? euh, non, le plaisir est pour moi? mmmm, ‘tend minute là… ah! tu me le rend bien! :p
“L’écriture des autres me fait beaucoup grandir comparativement à la mienne.” Je ne sais qui vous a écrit ça, mais j’aurais pu le faire, c’est tellement vrai.
Pour le reste on pourrait philosopher…:- Peut-être aime-t-on écrire sans se rendre compte que c’est un exutoire nécessaire…
-Peut-être que toutes les choses restent vraies dans l’instant où elles ont été pensées et écrites…
Harry Steed content d’être de retour et d’avoir des mots à se mettre sous les yeux.
harry: de retour! de retour! 🙂
je ne sais pas si la réalité existe parce qu’elle est écrite. des fois je me demande plutôt, n’est-elle pas morte une fois rendue lettres. si une idée nait et vit dans ma tête, elle devient quoi après, ce n’est plus une idée, mais est-ce la vérité?
à quand les vôtres sous les miens? (vos mots!)
J’aurais du mettre des guillemets à “vraies” ou écrire sincères.Parceque la vérité voyez-vous, je pense qu’elle n’existe pas et ce n’est sans doute pas plus mal. Je vis grâce aux incertitudes.
Pour mes mots, compte tenu de l’encombrement du traffic cérébral actuel, il faudra attendre les vacances (les miennes)pour y voir clair.
Harry Steed
j’aurais du mettre des guillemets à vérité 🙂 j’aurais du dire réalité? je ne sais pas. mais je n’entendais pas vérité dans le sens de la Vérité.
“je vis grâce aux incertitudes”
j’adore. c’est trop vrai. que serions nous encombrés de réponses?
prennez tout votre temps. je demande, m’informe plutôt. mais n’exige rien 🙂