Dans une *chambre*, sans commentaires, ses yeux se posent sur moi.
C'est *ses mots* qui m'ont entrainée ici.
C'est cette *folie amoureuse* du verbe.
Ce *doux délire* décadent.
Son visage reste dans l'ombre, mais je sais qu'il *regarde*.
Une insistance qui me donne envie *d'hurler à la lune*.
Une envolée de plus, qui me fait fondre, qui me *transporte*.
Je suis captive passionnée abandonnée à *ses élans*.
Je suis l'élève avide et docile *devant lui*.
Il saura toujours me parler, *me montrer*.
Un soupir de lui et *j'explose*.
Des envies, des tourments *délicieux*.
Une vague de plaisir me *submerge*.
Et je refuse toute *pensée* logique.
Mes *langues* se confondent aux siennes.
Et je me sens *reine* pour un instant.
(je sais pas pourquoi, mais on voit pas les liens dans IE… alors je les ai mis entre des *.. )
Et pourquoi ça? Parce que j'aime vous lire. Parce que vous m'inspirez.
Aussi parce que j'ai eu cette conversation il n'y a pas si longtemps à propos des liens justement. Le ton était que l'on link qui on veut, qui on lit, non pas par politesse…
Si quelqu'un me link, j'ose espérer que c'est parce qu'il ou elle se retrouve ici, s'identifie, s'amuse, ou s'emmerde, enfin, une émotion quelconque non?
Vous êtes ici avec moi, faites partie de mon aventure bloggesque (ark, c'est donc ben laid ce mot là!) parce que vous rendez mon voyage des plus enrichissant et agréable. J'admire votre talent, vos mots, me retrouve chez certains d'entre vous, et me cherche chez d'autres.
Je n'ai jamais fais de lien de courtoisie, ou d'échange. On m'a traité de nounoune lors de cette même conversation, parce que je n'ai jamais même pensé demander à quelqu'un de me linker. Certaines de mes lectures ne le sont toujours pas, simplement parce que je suis trop gênée de le faire. Ou parce que je ne veux pas avoir l'air d'une groupie en mal d'amis. Je suis toujours étonnée quand quelqu'un me link. Flattée oui ok. Mais tout de même étonnée. Et si je link en retour, c'est parce que je le veux bien.
Ça fait un peu prétentieux tout ça. Mais je ne trouve pas d'autres mots pour expliquer. Je ne suis pas très sociable et dans la vie de tous les jours je ne recherche que rarement la compagnie des autres. C'est pas différent ici. Je ne fais pas partie d'un cercle ou l'autre. Mes lectures vont au gré de mes humeurs et non pas dans le but d'avoir une vie sociale ici. J'aime lire. Point. Vous.
Alors je vous dis merci, ceux ici, et les autres que j'espionne.
Fin du post téteux.
PS: Une version anglaise suivra (note pour les anglos qui traduisent mes posts 😉 )
Oh yes, please translate
têteuse? non, juste une femme qui exprime une pensée intime sans pudeur. Bravo pour la belle composition chaude.
PS: Une version anglaise suivra (note pour les anglos qui traduisent mes posts 😉 )
Phew! I was starting to feel left out 😀
peurasites: pas de crainte, ce sera toujours clair.
j-julie: merci 🙂
dave: how could I??
Vous avez avant tout écrit un beau texte,
Plein de sensualité
Et ce n’est qu’arrivé en bas
Que j’ai compris les astérisques!!!
Très fort…
Après en ce bon matin, je pourrai délirer sur mon propre écrit: “Ce n’est qu’arrivé en bas” qui laisse place à ombre d’interprétation… Non non non, je ne suis pas arrivé ici en bas, ni même en chaussettes.
Ce n’est qu’arrivé en parfum, dans les parfums envoûtants et humides qu’il compris et lui dit: tu as tes risques , je prends les miens…
ah ah ah, j’arrête, j’en écrirai une page, et je file voir si je ne peux pas dégotter quelques bon vieux vynils dans un vide-grenier.
Touchant texte en tout cas pour chacun des * *
Harry Steed
harry, vous avez vous aussi vos * * 🙂 et vous avez parfaitement raison, Ce n’est qu’arrivé en bas laisse place à l’interprétation… je n’ai jamais pensé à vos chaussettes!
j’attend la page alors, car ça en mérite une. et ditez moi aux quels sons vos mots se preterons.
très gentil… 😉