Toi au pluriel

Et pis que je te dise… à toi… à vous tous, mes toi

Je t'aime

Pour les désirs glacés qui feront fondre notre mal de respirer

Pour tes lettres, dans draft, que tu m'as jamais envoyées

Toi… elle, aussi et lui

Pour la vérité, et pour les mensonges que j'avais besoin d'entendre

Pour ta main dans mes cheveux, dans le noir, dans la solitude

Je t'aime depuis que je sais que je ne suis pas morte

I was dying… can't you fucking see?

I was embracing death 

Un osti de remplacement à la lumière des stores troués

Come to me I said, and she came… so close

Et dans la mort, dans le noir le plus noir le plus noir le plus noir

J'ai eu peur de vivre trop longtemps pour ne pas plonger

Mais je t'aime maintenant

Je t'aime pour tes courants, tes marées

Dans lesquels tu me laisse me perdre parfois 

Pour le parfum que t'as laissé sur mon manteau de morte-vivante

Pour la musique que j'entend quand tu me compose un avenir

Et je t'aime toi qui ne me voit plus depuis si longtemps

Qui maintenant se perd dans le vertige de ne plus m'entendre pleurer

Oui pour toi qui m'a regardé mourir sans rien dire

J'ai décidé de vivre

Et je t'aime 

4 thoughts on “Toi au pluriel”

  1. Love-soeur says:

    Parce que sous ton mateau je savais que l’eau ne f’zait que dormir, parce que ton parfum aussi m’accompagne dans mes corridors, parce que la courratcha on la danse sans les pas par terre, parce que NOUS on sait danser man!

    On est les queens.
    Des freaks.

    But on sait composer avec des sons ultra violet.

    Tu es aussi ma pluriel que j’aime.

    XXX

  2. j-julie says:

    Parce que ce tunnel a deux extrémités. Parce qu’au bout la lumière brille parfois encore. Parce que tex yeux sont ouverts, ton coeur aussi. Bravo toi.

  3. Pat says:

    ok, je te rend la pareille,
    à première vue, j’aime ton coin du monde virtuel
    je marque et repasse discrètement régul.
    B’journée!

  4. swan_pr says:

    Love-soeur: tu peux fermer les yeux quelques minutes. dors. je veille. xxx

    j-julie: oui, surtout ouverts. la lumière était là, je voulais juste pas la voir. merci.

    Pat: merci bien. je discrétionne moi même déjà. bienvenue à toi 🙂

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