En marchant tantôt une réalisation: les gens ici s’en crissent. Je pourrais prendre une marche en petite culotte ou avec des bigoudis sur la tête, personne en ferait de cas. Disons que c’est différent de La Prairie, où je me faisais regarder un peu de travers si j’avais le malheur d’aller au IGA pas maquillée ou sans soutien-gorge. T’as beau te dire que tu t’en fout, mais tsé, dans le fond, c’est pas vraiment vrai.
Je peux ignorer les gens, ou leur sourire et leur dire bonjour ici, ça leur va. Ils prennent ce qui passe, et moi de même. Je marche avec mes écouteurs, et des fois je suis si prise par la musique que je chante à haute voix. Ça me fait rire. Et personne s’en formalise. C’est définitivement libérateur.
Verdun fourmille de doux fous, alors on peut l’y être aussi sans gêne! 🙂
Ou aller au dep en pyj. Une demie rue de chez nous. Y a des gens qui ont des gnômes de jardin. Moi j’ai un gros monsieur en bédaine. C’est plus vivant, mais moins coloré.