En arrivant du Ikea, comme j’allais me stationner à l’arrière pour décharger les boites, mon auto a rendu l’âme. Comme ça, sans avertissement, de travers dans la ruelle, elle s’est éteinte. De bons samaritains m’ont donné un coup de main, on l’a mis sur le neutre et on l’a collée tout près de la clôture. Je ne sais pas si j’ai le droit de rester là, j’espère que oui, au moins jusqu’à lundi.
Sur le coup j’étais pas mal boulversée. J’avais envie de me plaindre au peintre qui était ici, lui demander de l’aide. I hated myself for that. Mais finalement, c’est pas la fin du monde. C’est surtout les sous que ça va me coûter qui me fait chier.
Autrement, aujourd’hui, ce soir, j’ai une sorte de salon (merci peintre fiable et ultra compétent!), j’ai assemblé mon set de cuisine et fait du lavage. Ça commence à ressembler à une vie normale. Les enfants s’en viennent demain pour préparer leur chambre, et ils apportent les chats, qui se faisaient garder depuis deux semaines.
Ça va faire du bien avoir de la compagnie ici. De la compagnie tout court.