Alors. Comment résumer ces derniers jours? Je ne sais même pas si j’en ai envie, enfin, pas tout de suite.
Depuis mon départ de Paris, 5 villes, des bus, des métros, des trains. Et à la cinquième ville, Sauve, l’envie m’a prise de juste vivre. C’est une ville plus que millénaire. Difficile à s’imaginer, en tout cas c’était le cas pour moi, jusqu’à ce qu’on arrive ici. Tout prend un rythme complètement différent. Les sons ne sont pas portés comme ailleurs. L’odeur… l’odeur de ces rues et ces maisons qui regardent les gens vivre et mourir, vivre et mourir, vivre et mourir. Je laisserai derrière un ami cher qui m’a très généreusement offert son temps, son attention et un toit ainsi qu’une vie à laquelle je pourrais dangeureusement m’habituer (café, pastis, café, pastis et on répète)
Depuis mon départ de Paris il y a eu Lille, des retrouvailles et des rencontres mémorables. Et aussi Nieuwvliet-Bad, Bruges et Gand. Des hôtes de rêve, dans une maison de rêve qui m’ont offert un weekend de rêve. Je ne sais comment je pourrai exprimer ma gratitude à mon amie Helena Blue pour cette générosité et ces expériences que je n’oublierai jamais.
Me voici donc à quelques heures de mon départ de Sauve. Dans moins d’une trentaine d’heures je serai dans l’avion qui me ramènera vers la maison. J’ai beaucoup aimé la France. Mais tout de chez moi me manque. Mes grands enfants. L’odeur de mon lit, la chaleur du ventre de mon gros minou, les ivrognes au coin de la Well’. Un bon cheese de chez Pierrette Patates. Ne plus avoir à parler avec un accent fake pour me faire comprendre. Non ça, ça ne me manquera pas.
Grosses bises à toi et l’ami, sans oublier Modestine.
Modestine, c’est une vraie diva! 🙂