En noir et blanc et toutes les autres

Comme un goût sur ma langue. Quelque chose qui manque. Ou de trop. J'avale, mais rien ne descend.

J'aime mes fleurs rouges, celles qui me font saigner des yeux. Celles qui me rappellent que je vis, après tout. Et que de voir, même si ça fait mal, c'est mieux que de vivre dans le noir.

J'aime avoir envie d'écrire des clichés, de rigoler en les tapant, et de renifler un peu en les sauvegardant, sachant qu'ils ne dépasseront jamais le stade de brouillon.

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Tell me again… Your inbox contains no unread conversations.

J'aime quand la petite enveloppe blanche devient bleue.

J'aime regarder ma page et me dire, bon dieu, c'est moi qui ait écrit tout ça? Mes archives sont de fabuleux voyages dans le temps des tempêtes sans fin, des cartes déchirées, des coeurs bombardés, des morts… Le temps des morts du matin, du midi et surtout du soir.

Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.

J'aime ne plus être jamais seule.

Plus rien n'est certain, plus rien ne m'est familier, plus rien ne me fait peur. Le quotidien sors de la boîte et m'invite. Et je saute sur l'occasion, enfin.

Il fait noir ici, et c'est bien ainsi. J'y pense, à chaque jour. Mais c'est mon temps. Le temps des vas-y, reprend ton souffle, t'as le droit. T'as le droit de reposer ta tête un peu.

Quand le mouvement reprendra, quand j'aurai repris le temps dans toutes ses notions, les couleurs m'attendent, je le sais. Comme le bleu. Comme le rouge. Comme… toutes celles qui sont là, qui l'ont toujours été. Je les vois maintenant.

11 thoughts on “En noir et blanc et toutes les autres”

  1. Love-Soeur says:

    Oui, ce noir me reposer de mon blanc à moi. Dans les extrèmes le milieu s’invite à dïner, se prosterne devant tant de belles couleurs sur les joues, entre les doigts et ce parfum en invitation à poursuivre la lecture, au delà de l’écrit.

    Oui, plus jamais seule.

    xx

  2. Jack says:

    «Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.»

    Que c’est bien dit, Swan! Sans une once de moralisme dans mon intention, j’ajouterais – suivant Félix que je baraguine de mémmoire – qu’on est toujours tout seul au monde, chacun de son bord, tout seul avec tout le monde. Les philosophes diraient (au moins quelques-uns) que c’est là l’humaine condition (finitude, incertitude, solitude.) Mais comme tu le dis à propos de ton écriture et des échanges occasionnés, il y a nos voyageries, il y a notre cheminement, notre «devenir soi ensemble». Ce que je viens de postuler, je l’oublie souvent quand je suis coincé dans ma tête : comment ça se fait que je ne l’intéresse plus, elle? Ou souffrant dans mon corps : qu’est-ce qu’il a ce colis de poumon gauche à manquer d’air?! Néanmoins, je cultive la même langue que toi, la même ouverture songeant aux retranchements de nos pico secondes comme «à la plus triste des cigarettes». Ainsi, flottant sur la plus nouille de mes pensées, perdu dans la plus noire de mes marches sur les rues que je ne vois pas, je sais que quelqu’un, quelqu’une me répondra, quand même et malqré que… Et si jamais je est un autre, je n’est rien d’autre que d’autres qui sont d’autres… et si jamais tout cela n’est que chimères humides humaines, bah! aux dernières nouvelles, il est encore permis de fredonner le bon vieux Georges (Moustaki): «Non. Non. Je ne suis jamais seul avec… ma solitude»

  3. Jack says:

    «Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.»

    Que c’est bien dit, Swan! Sans une once de moralisme dans mon intention, j’ajouterais – suivant Félix que je baraguine de mémmoire – qu’on est toujours tout seul au monde, chacun de son bord, tout seul avec tout le monde. Les philosophes diraient (au moins quelques-uns) que c’est là l’humaine condition (finitude, incertitude, solitude.) Mais comme tu le dis à propos de ton écriture et des échanges occasionnés, il y a nos voyageries, il y a notre cheminement, notre «devenir soi ensemble». Ce que je viens de postuler, je l’oublie souvent quand je suis coincé dans ma tête : comment ça se fait que je ne l’intéresse plus, elle? Ou souffrant dans mon corps : qu’est-ce qu’il a ce colis de poumon gauche à manquer d’air?! Néanmoins, je cultive la même langue que toi, la même ouverture songeant aux retranchements de nos pico secondes comme «à la plus triste des cigarettes». Ainsi, flottant sur la plus nouille de mes pensées, perdu dans la plus noire de mes marches sur les rues que je ne vois pas, je sais que quelqu’un, quelqu’une me répondra, quand même et malqré que… Et si jamais je est un autre, je n’est rien d’autre que d’autres qui sont d’autres… et si jamais tout cela n’est que chimères humides humaines, bah! aux dernières nouvelles, il est encore permis de fredonner le bon vieux Georges (Moustaki): «Non. Non. Je ne suis jamais seul avec… ma solitude»

  4. Jack says:

    «Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.»

    Que c’est bien dit, Swan! Sans une once de moralisme dans mon intention, j’ajouterais – suivant Félix que je baraguine de mémmoire – qu’on est toujours tout seul au monde, chacun de son bord, tout seul avec tout le monde. Les philosophes diraient (au moins quelques-uns) que c’est là l’humaine condition (finitude, incertitude, solitude.) Mais comme tu le dis à propos de ton écriture et des échanges occasionnés, il y a nos voyageries, il y a notre cheminement, notre «devenir soi ensemble». Ce que je viens de postuler, je l’oublie souvent quand je suis coincé dans ma tête : comment ça se fait que je ne l’intéresse plus, elle? Ou souffrant dans mon corps : qu’est-ce qu’il a ce colis de poumon gauche à manquer d’air?! Néanmoins, je cultive la même langue que toi, la même ouverture songeant aux retranchements de nos pico secondes comme «à la plus triste des cigarettes». Ainsi, flottant sur la plus nouille de mes pensées, perdu dans la plus noire de mes marches sur les rues que je ne vois pas, je sais que quelqu’un, quelqu’une me répondra, quand même et malqré que… Et si jamais je est un autre, je n’est rien d’autre que d’autres qui sont d’autres… et si jamais tout cela n’est que chimères humides humaines, bah! aux dernières nouvelles, il est encore permis de fredonner le bon vieux Georges (Moustaki): «Non. Non. Je ne suis jamais seul avec… ma solitude»

  5. Jack says:

    «Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.»

    Que c’est bien dit, Swan! Sans une once de moralisme dans mon intention, j’ajouterais – suivant Félix que je baraguine de mémmoire – qu’on est toujours tout seul au monde, chacun de son bord, tout seul avec tout le monde. Les philosophes diraient (au moins quelques-uns) que c’est là l’humaine condition (finitude, incertitude, solitude.) Mais comme tu le dis à propos de ton écriture et des échanges occasionnés, il y a nos voyageries, il y a notre cheminement, notre «devenir soi ensemble». Ce que je viens de postuler, je l’oublie souvent quand je suis coincé dans ma tête : comment ça se fait que je ne l’intéresse plus, elle? Ou souffrant dans mon corps : qu’est-ce qu’il a ce colis de poumon gauche à manquer d’air?! Néanmoins, je cultive la même langue que toi, la même ouverture songeant aux retranchements de nos pico secondes comme «à la plus triste des cigarettes». Ainsi, flottant sur la plus nouille de mes pensées, perdu dans la plus noire de mes marches sur les rues que je ne vois pas, je sais que quelqu’un, quelqu’une me répondra, quand même et malqré que… Et si jamais je est un autre, je n’est rien d’autre que d’autres qui sont d’autres… et si jamais tout cela n’est que chimères humides humaines, bah! aux dernières nouvelles, il est encore permis de fredonner le bon vieux Georges (Moustaki): «Non. Non. Je ne suis jamais seul avec… ma solitude»

  6. Jack says:

    «Je ne suis plus jamais seule, même dans la plus triste de mes cigarettes. Je ne suis plus jamais seule, même si. Malgré que.»

    Que c’est bien dit, Swan! Sans une once de moralisme dans mon intention, j’ajouterais – suivant Félix que je baraguine de mémmoire – qu’on est toujours tout seul au monde, chacun de son bord, tout seul avec tout le monde. Les philosophes diraient (au moins quelques-uns) que c’est là l’humaine condition (finitude, incertitude, solitude.) Mais comme tu le dis à propos de ton écriture et des échanges occasionnés, il y a nos voyageries, il y a notre cheminement, notre «devenir soi ensemble». Ce que je viens de postuler, je l’oublie souvent quand je suis coincé dans ma tête : comment ça se fait que je ne l’intéresse plus, elle? Ou souffrant dans mon corps : qu’est-ce qu’il a ce colis de poumon gauche à manquer d’air?! Néanmoins, je cultive la même langue que toi, la même ouverture songeant aux retranchements de nos pico secondes comme «à la plus triste des cigarettes». Ainsi, flottant sur la plus nouille de mes pensées, perdu dans la plus noire de mes marches sur les rues que je ne vois pas, je sais que quelqu’un, quelqu’une me répondra, quand même et malqré que… Et si jamais je est un autre, je n’est rien d’autre que d’autres qui sont d’autres… et si jamais tout cela n’est que chimères humides humaines, bah! aux dernières nouvelles, il est encore permis de fredonner le bon vieux Georges (Moustaki): «Non. Non. Je ne suis jamais seul avec… ma solitude»

  7. swan_pr says:

    Love-Soeur: être seule, avec toi, dans les couleurs ou le noir, ça vaut toutes les compagnies xxx

    Jack: Pas nouille, mais comme tu le dis, humaine. mais qu’est-ce que ce désir, qui une fois compris, se transforme en certitude? sortie de l’isolement, la solitude peut-être exquise. à partager même! je ne cheche même plus le réconfort des compagnies, de plumes ou de sang. la communion s’est faite, et je la savoure. j’aime ce “devenir soi ensmble”, quelle belle façon d’exprimer le délice d’être un, une, en vivant entouré. même lorsqu’il ne restera plus que leur parfum, nous saurons. qu’ils auront été là. et ce sera assez pour l’instant. comme toujours, tes commentaires me touchent, et je te remercie de cette visite 🙂

  8. swan_pr says:

    Love-Soeur: être seule, avec toi, dans les couleurs ou le noir, ça vaut toutes les compagnies xxx

    Jack: Pas nouille, mais comme tu le dis, humaine. mais qu’est-ce que ce désir, qui une fois compris, se transforme en certitude? sortie de l’isolement, la solitude peut-être exquise. à partager même! je ne cheche même plus le réconfort des compagnies, de plumes ou de sang. la communion s’est faite, et je la savoure. j’aime ce “devenir soi ensmble”, quelle belle façon d’exprimer le délice d’être un, une, en vivant entouré. même lorsqu’il ne restera plus que leur parfum, nous saurons. qu’ils auront été là. et ce sera assez pour l’instant. comme toujours, tes commentaires me touchent, et je te remercie de cette visite 🙂

  9. swan_pr says:

    Love-Soeur: être seule, avec toi, dans les couleurs ou le noir, ça vaut toutes les compagnies xxx

    Jack: Pas nouille, mais comme tu le dis, humaine. mais qu’est-ce que ce désir, qui une fois compris, se transforme en certitude? sortie de l’isolement, la solitude peut-être exquise. à partager même! je ne cheche même plus le réconfort des compagnies, de plumes ou de sang. la communion s’est faite, et je la savoure. j’aime ce “devenir soi ensmble”, quelle belle façon d’exprimer le délice d’être un, une, en vivant entouré. même lorsqu’il ne restera plus que leur parfum, nous saurons. qu’ils auront été là. et ce sera assez pour l’instant. comme toujours, tes commentaires me touchent, et je te remercie de cette visite 🙂

  10. swan_pr says:

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    Jack: Pas nouille, mais comme tu le dis, humaine. mais qu’est-ce que ce désir, qui une fois compris, se transforme en certitude? sortie de l’isolement, la solitude peut-être exquise. à partager même! je ne cheche même plus le réconfort des compagnies, de plumes ou de sang. la communion s’est faite, et je la savoure. j’aime ce “devenir soi ensmble”, quelle belle façon d’exprimer le délice d’être un, une, en vivant entouré. même lorsqu’il ne restera plus que leur parfum, nous saurons. qu’ils auront été là. et ce sera assez pour l’instant. comme toujours, tes commentaires me touchent, et je te remercie de cette visite 🙂

  11. swan_pr says:

    Love-Soeur: être seule, avec toi, dans les couleurs ou le noir, ça vaut toutes les compagnies xxx

    Jack: Pas nouille, mais comme tu le dis, humaine. mais qu’est-ce que ce désir, qui une fois compris, se transforme en certitude? sortie de l’isolement, la solitude peut-être exquise. à partager même! je ne cheche même plus le réconfort des compagnies, de plumes ou de sang. la communion s’est faite, et je la savoure. j’aime ce “devenir soi ensmble”, quelle belle façon d’exprimer le délice d’être un, une, en vivant entouré. même lorsqu’il ne restera plus que leur parfum, nous saurons. qu’ils auront été là. et ce sera assez pour l’instant. comme toujours, tes commentaires me touchent, et je te remercie de cette visite 🙂

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