Après le tir

Je tire sur les chants avant qu’ils s’écrient, qu’ils échouent sur les ailes du pigeon en plein vol, en plein élan vers l’endoit où se seraient trouvés les mots qui grattent à la porte d’une chambre condamnée à abriter les mélodies nées pour les accompagner. La dissonance dans la distance entre les deux saigne et coule et ma langue innondée flotte et cherche la surface à lécher qui n’absorbera pas qui laissera. Une mer lisse en lueurs et promesses rubis après la noyade des âges mal vécus.

Je n’ai plus que ce don qu’est d’aimer.

3 thoughts on “Après le tir”

  1. Love-Soeur says:

    Et c’est le don le plussss magique. …:)

  2. Lyne says:

    Gare a celui qui n’a jamais reçu ce don….

  3. Juli4 says:

    Si tu ne l’avais pas classé dans l’onglet poésie.. je t’aurais botté le c*l!

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