je ne comprend plus exactement comment ça peut arriver la peur de ce qui reste de ce qui s’en vient de ce qui aurait pu être j’ai parfois envie de doigts profondemment enfoncés dans ma tête un seul réel regard de compréhension qui dit oui oui t’as raison oui c’est vrai mais plus souvent je me terre et je barricade les accès c’est beaucoup plus simple de fuir que de rester là à regarder te regarder nous regarder le sang dans les yeux ce n’est pas qu’une allusion ça coule partout c’est salissant et je n’en peux plus de récurer mes visions imprimées qui d’autre pourrait le faire parcontre que ces doigts ces doigts qui ont effleuré la surface en se disant c’est suffisant en craignant peut-être la profondeur en sentant le froid du fond engourdir leurs phalanges le froid que je ne sens plus que je ne savais pas que j’avais endedans comme en dehors et c’est là que je suis dehors avec le soleil et les pas des autres qui m’accompagnent mais pas vraiment c’est plus comme une mélodie que je m’invente que je me chante pour croire encore que je ne suis seule que je n’ai pas choisi d’être seule que c’est donc beau la vie parmi toute cette musique et les doigts diraient oui tu as raison oui c’est vrai et je saurais qu’ils mentent mais nous serions seuls ensemble
Aussi efficace qu’un 20 sur un stairmaster, ou un 30 sur un électro. At you’re choice. Je steam man!!
XX
Étourdie par cette réflexion, comme une syncope neuronale soudaine qui éclabousse le clavier et qui pénêtre ma tête comme des doigts, si familiers, si proches, semblables aux miens, pour sur, sauf que je ne les veux pas enfoncés dans ma tête mais serrés autour de mon cou.