Blow

And when you loose control, you’ll reap the harvest you have sown.
And as the fear grows, the bad blood slows and turns to stone.
And it’s too late to lose the weight you used to need to throw around.
So have a good drown, as you go down, all alone,
Dragged down by the stone.

-Waters, Gilmour

Not necessarily drowned. Not yet. Touched, the dream bursts. An oily bubble lazily dragging its ass around. All but waiting for a pointing finger.

As skin gets cooler, as hearts grow fonder, as tears flow harder. I touched too.

Blow. Another big, round, sun filled, colorized dream.

Blow. Two.

Me away.

Nothing paper can’t hold. Nothing music can’t tell. Nothing my heart can’t take.

But the trail of a wet burst.

So blow for both of us.

Well, anybody can be just like me, obviously
But then, now again, not too many can be like you, fortunately.

-Dylan

4 thoughts on “Blow”

  1. Enrique says:

    Extrait d’un des grands disques. Une oeuvre qui justifie l’existence gonflée et enflée du mythe du rock. On oublie ce merveilleux travail de pessimisme de Waters, qui était une sorte de réponse au Punk. Qui portait la même révolte, la même urgence, la même terreur, mais tout ça porté par des musiciens qui savent jouer.

    En tant que musicien, personnellement, j’ai toujours été emmerdé par les musiciens pas musiciens. Je suis un anti-Saulnier, quoi.

    Les paroles sont de Waters. Toutes les paroles sont d’ailleurs de Waters, entre le départ de Barrett et la dissolution du groupe à la fin de Final Cut. Non, non. Gilmour, y jouait de la guitare (en esti) pis y était beau. Waters le créditait de certains petits passages de musique, disons, par amitié. Le genre de gars qui propose un bridge “vamp en sol”. C’est facile à voir, compte tenu de ce qu’il a écrit par la suite, qui était la même chose en plus faible.

    Ce qu’il a fait par la suite, ce mec, ça m’a authentiquement fait de la peine. C’est un gros tas malhonnête, en adoration devant le dieu puissance, le buzz de la domination, un voleur de poule qui a crocheté la serrure d’un entrepôt de poules et qui a réussi à voler 7 tonnes de poules. Le seul respect qui me reste pour lui est dû à son merveilleux style, presque pur blues, mais sans aucune épate.

    Le voir à chais pu quel événement chanter le Money de son ancien pote, sans sourciller… C’était magique. C’est drôle, avec l’âge, Waters a embelli, et Gilmour a de plus en plus l’air d’un… Porc.

    Grouiiiiîîîîîîk !

    Love,
    É.

  2. swan_pr says:

    ahhhh.. hahaha. shit. merci Éric. moi qui avait honte de l’avouer (que Waters fait un très sexy monstre). et oui, c’est un des plus grands albums.

    je fais mention de Gilmour, parce que c’est pas toujours les paroles qui m’inspirent. c’est comme ça PF. et quand tu te rejoues cet extrait, qu’est-ce que t’entends? tout ce que tu mentionnes justement. aussi fort que les mots.

    le rythme dans la ligne “And it’s too late to lose the weight you used to need to throw around”

    le mépris dans “So have a *Good drown, as you *Go down”

    bon. chuis pas musicienne. mais en tant que très amateure esthète, seuls trois groupes m’inspirent de cette façon (paroles et musiques indissociables), ma trinité. oui oui, les trois là. les habituels. les Beatles, Led Zep et PF.

    ah que j’aimerais avoir ton talent pour exprimer ce que j’essaie de dire là. anyway. you get the point.

  3. Enrique says:

    Quand même… The Who !


    Pick up my guitar and play
    Just like yesterday
    And I fall on my knees and pray

    We won’t get fooled again

  4. swan_pr says:

    fuck. c’est quoi pour quatre affaires? quatuor c’est pas mal moins cute que trinité.

    j’ai redécouvert quadrophenia y a pas longtemps. j’étais ignorante. mea culpa

    “On the dry and dusty road
    The nights we spend apart alone
    I need to get back home to cool cool rain.
    The nights are hot and black as ink
    I can’t sleep and I lay and I think
    Oh God, I need a drink of cool cool rain.”

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