La fiction n’est qu’une réalité au conditionnel.
(Ça sonne comme une citation sur evene, cliquez ici pour d’autres citations sur le bloquage imaginaire!)
Je me suis étonnée avec cette constatation. J’arrive jamais à m’approcher de ce que je crois être de la fiction. Ma définition en vaut une autre. J’ai pas mis le doigt dessus encore, mais je sens que je m’en approche.
D’ailleurs, le fait que je doive travailler un texte m’écoeure pas mal. Deux pages d’ici jeudi. Et c’est à cause de ça que je n’arrive plus à écrire depuis quelques jours. Pas un mot.
(On ne devrait pas me demander de choisir, de narrer, d’introduire, de developper… en fait on ne devrait pas me demander quoique ce soit, on ne devrait que continuer à croire avec moi que je ne suis qu’une écriveuse sans trop d’orgueil ni génie, ça éviterait les déceptions)
Je suis stallée sur le bord de mon imaginaire et je fais du pouce dans le sens contraire du trafic.
Et moi je suis dans le champs à chercher des champignons et ceuillir des fraises des bois.
Mais on va arriver quelque part, j’en suis certaine!