In Oceania

“What was more important was that sexual privation induced hysteria, which was desirable because it could be transformed into war fever and leader worship.”

Mes amours sont rentrés au bercail. Tout à sa place. Rien ne dépasse. Bliss in perfection.

“So long as they were actually in this room, they both felt, no harm could come to them.”

Je me suis noyée dans mes larmes, de peine et de plaisir. À peine remise voilà une autre vague qui enfin atteint mon rivage. Et de mes bras j’enlace leur océan, nourri, gonflé, chaud comme à seize heures quand tout le monde part pour la sieste avant le buffet. Mais moi je reste derrière…

“Who controls the past controls the future. Who controls the present controls the past.”

Alors donc, j’ai recouvré mon amour, mes enfants et je me perd dans les dédales de Dreamweaver. Si au moins c’était juste la toune.

“War is Peace! Freedom is Slavery! Ignorance is Strength!”

  • All quotes from Orwell’s 1984

J’suis dans ce mood là

Il y a eu le travail additionel sur mon devoir, avec un éditeur qui m’écoeure. J’édite le texte et le repost bientôt. Il y a des jours, des vagues, des départs, des arrivées et d’autres encore.

Sortie neige demain. Je rempli le mp3 à ma fille pour sa ride vers Valcartier avec ses demandes: RATM, Radiohead, Pearl Jam, Nirvana. Et dessus il y a déjà Jimi, Alice in chains, Janis, Foo Fighters, The Killers, Disturbed, les Peppers, Sabbath, Butthole Surfers, les Doors, Iggy Pop, Bob Marley, Guns, Cure, Beck… C’est indéniablement ma fille.

C’est donc ma semaine. Qui n’arrive jamais assez vite, qui est toujours finie trop tôt. Ceinturée avant et après d’autres moments qui durent juste le temps de ne pas les oublier. On partage jamais assez, et c’est pas toujours bon pour la santé. Mais on y va de zoothérapie, et tout est doux, malgré les dimanches.

Et des épopées, des aventures… These are the seasons of emotion and like the winds they rise and fall.


Oh, et pour le fun… On sait jamais! Signez la pétition

Y a de l'espoir (?)

Ça fait 4 jours que je suis devant un ordinateur ou un autre. Au bureau, et ici chez moi. Des heures et des heures. Quatre jours de 16-18 heures d’informatique. J’arrête un peu, je slaque, je met la télé en background. Et je viens de voir une annonce pour une émission qui s’appelle The Moment of Truth.

Si j’avais pas vu la promo, je pense que n’y aurait pas cru. Ça se peut pas. Des gens passent au détecteur de mensonge.

Host: Have you ever touched a female co-worker in an inapropriate way?
Wired Guy:
Crowd: Ohhhhhhhhh
Wife (bringing her hands to her face): Oh my God!

Je me demande juste sur quelle planète ça été filmé.

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J’ai assisté à quelque chose d’extraordinaire samedi soir. Ma fille insiste, insiste, viens avec moi maman, je veux pas y aller toute seule… Ok, c’est beau, achète les billets! Alors samedi on se retrouve dans l’auditorium du Collège, pour Secondaire en spectacle. Et quel spectacle! Bon, c’est assez simple comme concept. Des jeunes du secondaire III à V présentent un numéro, il y a trois juges (deux profs de musique et une de maths) et les jugent choisisent trois gagnants, trois places. Le (ou les? je suis plus très certaine) gagnant participera à une finale régionale.

Des jeunes de 14 à 17 ans, qui ont chanté, récité leur poésie, joué du théâtre complètement éclaté, qui nous ont renversés par leur talents, leur enthousiasme, leur jeunesse, belle, forte, fière, intelligente, créative, optimiste. Leurs amis dans la salle qui étaient là pour les encourager (lets go Isa, on t’aime!! wooooooou!!).

Le clou de la soirée? Deux en fait. Un band, tous assis à une table au déjeuner, qui se mettent à jammer sur les assiettes et les verres, avec leurs ustensiles. Puis un à un ils se dirigent vers leurs instruments (drum, clavier, bass et un qui reste à la table) et continuent le jam de rythme, de percussions, tout le monde était debout, ça criait, tapait du pied, un vent de folie au dessus de nous. Et ensuite trois kids (claviers, drums, guitare) qui nous ont blowés avec YYZ. Right on ok? C’était tight. Mieux, bien mieux,  que ben des bands que j’ai vu dans les bars. On était loin de Guitar Hero.

J’ai les ailes d’un cygne, mais je pars pareil

M’en va, m’en va, m’en va… Qqs jours. Un petit congé. Le fleuve, la neige, le bois qui brûle, qui brûle comme le reste. Besoin d’une pause-vie.

Bon, à 1.15$ ça va quand même coûter une épicerie en gaz. Pas grave. J’accours.

De retour à temps pour vous donner pleins de becs pour la nouvelle année.

Ce sera tout

Tout ce que je vous souhaite. De l’amour. De vos proches, de vos loins. Amis, amants, enfants et parents.

Un extrait de Au même clou, Félix Leclerc

And then I don’t feel so bad

Two tickets to see The Habs and the Flashes
Snowflakes that stay on my nose and eyelashes
A tall double order of sweet Irish cream
These are a few of my favorite things!

J’aurai 37 ans dans quelques heures… Une game du Canadien avec mon fils et un (ou deux, ou trois) Baileys avant le dodo. C’est pas la fête parfaite ça?

Permissions (entre autre)

Ahhh

Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.
-Stig Dagerman

Ok. Bon dieu. J’aimerais tellement écrire. Ça. Comme ça.

J’ai besoin d’un verre. Un instant, je re.

Mmmm. Bon.

Je traînais comme un boulet certaines conversations à venir. Toutes sortes de prétextes qui me semblaient justifiés s’interposant.

Aujourd’hui, ce matin en fait, je me suis levée en me sentant vraiment comme cette femme que j’aspire à devenir. Libre, heureuse, la tête à nouveau emplie de rêves. (I drink to that. Again)

Tout ce que je sais, c’est que mon fil conducteur sera toujours clair. Sans m’oublier je prendrai toujours les décision qui feront converger ma vie vers le bonheur de mes enfants. Je l’ai fait parfois à mon détriment. Des sacrifices qui étaient à mes yeux nécessaires. Mais j’ai maintenant franchi une ligne qui était probablement psychologique, mais néanmoins omniprésente et tracée en double gras (ça se dit?).

Grâce à eux je suis en vie. Grâce à eux je me dépasse à chaque jour. La différence maintenant, c’est que je le fait pour moi. Et le résultat n’en sera pas différent. Ils en retireront les dividendes.

Ça s’est décidé autour du bar à pain au Paccini de Brossard samedi soir: Grâce à eux, je suis maintenant libre d’aimer.

J’ai deux ados man… 13 et 15 ans. S’ils savaient… Ma fille me dit hier, “Ils donnaient des dépliants anti-drogue dans la café aujourd’hui, j’en ai pris un et je l’ai donné à ma voisine de casier… Elle a pas un gros problème là, elle fume du pot. Mais on sait jamais!”. Damn. Loll! Mon fils est allé se coucher avec le feu au cul tantôt. Les habs se sont fait laver. Lui qui ridait la vague de joie suite à sa victoire au cosom après-midi. Il est gardien et son équipe a gagné 5 à 1. Tout fier, il m’a montré trois quatre fois sa cuisse meutrie suite à un slapshot vicieux.

Comment ne pas vouloir donner sa vie pour des moments comme ça?

Refill. Je re.

J’ai refait couper mes cheveux aujourd’hui. Encore un peu plus court que la dernière fois. Quoique ma crinière me manque beaucoup, les réactions sont très postives et ça me fait du bien. Mais c’était beaucoup plus symbolique qu’esthétique tout ça. Je suis faite pour les cheveux longs. J’aimais les sentir frotter le haut de mes fesses. J’aimais les prendre d’une main et les faire basculer sur une épaule ou l’autre. J’aimais… tout. Alors aujourd’hui c’est jour zéro. On repart.

Parlant de symbole. Dans mon journal de voyage, j’y avait écrit:

Je suis contente d’être ici. Mais je réalise avec un peu d’amertume que ce n’est que de la fuite en avant. Je n’ai rien réglé. Je n’ai pas eu d’illumination. Et à quoi je m’attendais? Tous ces symboles que j’avais alignés pour ce voyage se sont désagrégés, sans aucune valeur. Aucune signification.

Avec un peu de recul, je dirais que c’est pas si pire. Physiquement, j’étais totallement épuisée. Ma tête ne suivait plus non plus. Enfin. Je relis mon journal, et je crois qu’il y a pas mal de stock la dedans. S’agit que je m’y attarde un peu, si j’y tient vraiment. Mais peut-être vais-je laisser tout ça dormir après tout. C’était hier. C’était ce que c’était.

Ce soir, j’ai soif.

Refill.

How do you sleep

En triant mes vêtements pour le voyage j’étais sur la station classic rock de galaxie (don’t ask).Tout y est passé, jupes, shorts, tshirts, camisoles, capris, name it. Bikinis… Et là, avec celui style un peu pirate, bariollé, une breloque de tête de mort et des cordons aux hanches mauves et blancs

Ow, Evie, Evie, Evie let your hair hang down (yeah, yeah, yeah)
Evie (yeah), Evie, Evie let your hair hang down (Aaaahhh)
Evie, Evie, Evie let your hair hang down
Evie, Evie – let your hair hang down
Let your hair hang down, let your hair hang down…

Yep… Rock star. Devant le mirroir je danse, je chante. Et je regarde mon ventre tout mou, mort, une carte du monde gravée à jamais entre mon nombril et où la vie est arrivée. Et je lève le bras, le signe du devil en l’air, et je gueule Fuck you, fuck you all, I’m gorgeous, I’m fucking fantastic, I’m FREE so fuck you all. Et je tournoie

Evie
I want to thank you now
For giving me this child
So much a part of me and you
But I don’t know what it is
That makes me feel the way I do

Et oui je fausse avec Stevie, parce que c’est tellement plus beau comme ça. Et before he knew it he’s losing her. He lost her. Yes, he can’t believe it, he’s losing her.  Et je sourie toujours, je ris même, au travers mes larmes, je ne sais plus si c’est de la joie ou de la peine. Et fucking Bob Seger had to come on. C’est pas juste. Bob Seger me fait toujours pleurer. Against the wind.

Il y a des tounes comme ça, qu’il ne faut pas écouter, pas n’importe quand. Comme hier. Je lisais un petit polar tout à fait délicieux, quand Sad-eyed lady of the Lowlands est venu m’arracher de la plage où je m’imaginais être. J’écrase une larme, une autre. Et j’arrive plus à retrouver mon chemin.

So Sgt. Pepper took you by surprise

How do you sleep is on now… C’est pas mal après tout cette station.

YUL – HOG

Ok… Alors je pars dans 21 jours pour une semaine à Holguin. J’en ai ma claque. Ça faisait des mois que j’en rêvais. J’ai booké il y a deux semaines. Une semaine de pure exploitation et d’absence totale de conscience altermondiale, de scupules ou de principes. J’y vais pas pour visiter l’habitant, pour partager mes richesses…

J’y vais pour m’éfouairer sur la plage et cuire en lisant et buvant le plus de mojitos possible. Pas de partys, pas de gossage, pas de mecs, pas de kids. Je veux rien savoir. Mon mp3, mes livres. De la 15 et de la 4 pour être certaine de toaster ben comme il faut.

Mon dernier voyage c’était en colombie l’an passé. Côté personel, pour moi, ça été un fiasco. Enfin… Mais j’avais apporté 3 livres, et au bout du cinquième jour, j’avais plus rien à lire. Bon, j’ai ramassé un Maeve Binchy dans le lobby, ça te donne une idée à quel point j’avais besoin de lire.

J’ai donc fait mes provisions hier chez Indigo et me suis procuré ceci:

Je sais pas, j’ai perdu ma copie bien aimée de Walden. Et j’ai mal au coeur en y pensant… le genre de mal de coeur qui veut dire “oublie ça, tu l’a perdue pour vraie”. Je l’apporte juste au cas. Mais j’ai l’impression que je vais en avoir besoin.

Et aussi ceux-là. J’avais envie de trash, de mots. Des vacances de tout. Même des idées.

readings

J’ai pas encore décidé pour ma lecture dans l’avion. Je suis en train de lire deux autres bouquins en ce moment. Je vais peut-être en staller un pour le garder pour plus tard. Des revues aussi. Ou le film plate qu’ils présenteront à bord.

Next up, mon mp3… Vos suggestions sont les bienvenues ici, ou ailleurs.

la gâzette

In this post I told you about an email I got from Steve Faguy.

Well… It’s in! Go have a look for yourselves!

This stirs up a whole lot of funny feelings. First, I don’t write in English so much anymore. And really, there are no reasons for it. It just happened. Although I think it’s coming back to me. Second, my anonymity.

In the last few months, I’ve opened up more than I’ve ever have. And came to accept that whatever I do, whatever I’m going through, this blog has been and is, all that I really am. Nowhere else have I been able to think, feel, and really look at myself the way I have here.

My tracks are less and less covered. The way I see it, if I was able to put it here, or anywhere else on the net, I have to live up to it. Or down. And so, through some funny means, the children came to know about this blog. And it was a wonderful moment. Of understanding and acceptance and we had a very open conversation about personal feelings and emotions. And also, about perception…

I want to thank Steve for the way he introduced this blog, in the Gazette and on his blog. I am more than flattered and truly touched. It’s quite something to have another’s point of view on your own personal thought. And it could not have been done better.

Now Dave… I’m sorry to say, this is putting me in a state of over analyzing… Beware!