Passé la journée les deux pieds bien ancrés dans la réalité, cours de violoncelle de l’une, game de cosom de l’autre, fête chez la belle-famille, des courses entre tout ça. Tsé? Klow klow klow, toute la journée. Ça rentrait tight. Mon objectif à atteindre étant d’être présente au lancement. Tout court. Pas à temps, pas en avance, pas trop en retard. Juste, d’y être.
Je ne cours pas les trucs du genre. La faune qui les fréquente m’effraie autant qu’elle me rebute. Mais là, c’était pas pareil. Me v’la, fuck it.
Je cherche les mots pour en parler depuis. Vous avez été quelques uns à le faire déjà. Et puis je me dit, qu’est-ce que je pourrais ajouter anyway? On s’est tout dit, en mots et en étreintes. Mais cette soirée-là mérite mon effort, mérite encore plus de mots, si ce n’est que pour ne pas l’oublier. Non c’est pas ça. C’est pour vous dire merci.
Merci à Sandra et ses lumières dans les yeux et sa tendre sincérité qui m’a touchée. D’une douceur… Merci de m’avoir invitée, merci de tes mots dits et écrits. Tous étaient aux petits soins pour toi. Ne doute jamais de leur amour. Il est fort, et te rend d’autant plus belle.
Tout autour gravitait les astres dont les scintillements m’inspirent et m’attirent depuis longtemps déjà. J’étais dans l’orbite magique de la tribu.
Christian, chaleureux, dont le sourire a atteint sa courbe maximale à l’arrivée d’Emcée, toute belle et tranquille. L’amour que tu portes à tes amis, dans tes yeux, c’était vraiment beau. J’ai été heureuse de te faire l’accolade et d’être accueillie si gentiment.
Helena Blue! Blue, my my, ce que tu sentais bon! Et si belle. Aussi belle que tes mots! Merci pour ton sourire, ta simplicité, ta douceur.
Stéphane. Osti. J’ai beaucoup parlé, mais j’ai entendu. J’aurais gagné à me la fermer et plus écouter sans aucun doute. Dans ce que j’ai dit par contre, tout était vrai. Ce fut un réel plaisir d’enfin te rencontrer.
J’ai parlé beaucoup. Parlé trop, trop fort, trop vite. Dis n’importe quoi. Et puis Frédéric m’a dit “Arrête donc de t’excuser, d’être aussi angoissée. On ne te jugera pas!” Faque, merci Frédéric, parce que franchement ça aurait pu être un souvenir gênant à la place d’une belle soirée.
Nancy, damn, ton sourire m’a donné envie d’être ton amie pour la vie. J’avais l’impression de te bousculer avec mes gros sabots de névrosée, et en même temps je voulais rester tout près, où c’était rempli de toi, de ton calme et ta gentillesse. Et de scotch…
J’aurai trouvé un comparse pour chialer, sacrer, se plaindre de tout et de rien sans conséquence en Guillaume, crissement pétillant et juste trop sympathique. Merci d’avoir été toi, franchement, on est fait pour s’entendre. Et non, t’es pas normal. Autrement tu ne serais pas Gomeux and who wants that?
À tous ceux avec qui j’ai eu le plaisir d’échanger, après qui j’ai un peu crié par la tête, envers qui j’ai peut-être manqué de délicatesse ou écrasé le pied par inadvertance en allant fumer une énième cigarette, je vous dis merci aussi. Samuel, Yvan, Venise, Flash Gordon entre autres. Et un qui n’y était pas, à sa santé nous avons bu…
Et comme je termine ce billet, je vois que Christian a mis en ligne un montage photo de la soirée. Il y avait une ambiance magique samedi soir. Un lancement de fils d’argent vers le ciel emboucané de la St-Denis, où certains s’entremêlaient pour la première fois, d’autres depuis toujours. Une nuit précieuse dont le souvenir fragile s’est tissé un nid près de mon coeur. C’est émue et reconnaissante que je vous dit merci encore à vous tous.