Y a des grands bouts qui m'achappent. Je comprend pas toujours ce qui passe autour de moi. Pis quand je fini par comprendre, y est trop tard, le show est fini.
Y a d'autres fois où c'est moi qui décide de rien voir. Où j'me dis que c'est aussi ben de même. Parce que sinon j'aurais jamais de fun. Parce que sinon, j'arriverais pas à me regarder dans le miroir.
Des ombres pis des lumières. J'ai le doigt sur la switch. C'est à peu près la seule affaire que je peux contrôler.
Je suis bitch, je suis vache. Mais des fois, je m'échappe à être fine, généreuse, whatever. Et là j'ai pas de switch pour ça. Pis c'est pas toujours dans ces moments de gentillesse là que je suis la plus heureuse. Parce que quand je suis fine, c'est là qu'on me fait le plus mal. C'est étonnant quand même.
Je peux décider comment j'écris. Beau vocabulaire, ou ben accent de ruelle de Montréal. Envolées ou vomissures. Anglais ou français. Je décide surtout quoi j'écris. Pour qui, ça c'est même pas une question, même pas un choix. Pour moi.
Je peux décider de mes rôles en société ou dans le lit. Dominante, soumise, abandonnée, passionnée, détachée. Du cul, baiser, fourrer ou faire l'amour. Mère, femme, amie, soeur, salope.
J'ai pas d'éducation (est-ce que deux sessions au cégep et deux à l'université comptent vraiment… j'pense pas). Pas de formation, pas de diplôme. Pourtant j'ai une job qui requiert un bac (big fucking deal).
Des ombres pis des lumières.
C'est quand j'arrête de penser que je me sens vraiment perdue. Mais quand j'ai le cerveau en overdrive, ça m'emmène pas toujours aux bonnes places. Ou en tout cas, ça me fait prendre des crisses de détours. Ou ben ça me fait écrire quatre posts dans la même journée.
Je dis tout le temps que la vie est trop courte pour s'accaparer du monde et des affaires qui nous font chier. J'suis due pour un ménage. Les pressions sociales, l'éthique, les principes, les règles, c'est pas pour moi.
Check la aller qu'ils vont dire, pis moi je vais leur faire un beau fuck you smile.