Lire une BD en écoutant du vieux Sabbath. Ne jamais, jamais se refuser ce plaisir.1
Lire Ile d'Aldous Huxley très très lentement pour le laisser rentrer et le savourer. Encore là, faudrait être fou pour ne pas le faire.2
Apporter comme lecture de vacance de tout et de rien. Maeve Binchy, moi, j'assume. Mais aussi Dawkins, une bio de H.S.T., des revues et journaux internationaux.
Se faire violence et accepter qu'aujourd'hui, TOUT est publique. Les ruptures aussi. Je laisse ce côté de la médaille s'étaler devant tout le monde sans y participer et m'offre le cadeau de fermer ma gueule et laisser le temps faire ce qu'il est supposé faire.
Être moi. (On me l'a dit, ça doit être vrai: "Tu dois être toi". Pas, "Sois toi-même" qui vraiment sonne comme un mauvais article dans le Clin d'oeil. Hahaha, un oxymoron en prime)
Rêver. Non, encore? C'est sur ma liste depuis trop longtemps ça. Je pense qu'à partir d'aujourd'hui, je lève le pied de la pédale à break. Fuck. Off.
1. je le note ici, au cas où j'oublierais
2. folle, n'ayons pas peur des mots
–//–
Je ne quantifierai pas. Je n'ai plus de douleur à identifier, décortiquer, analyser. Je l'ai eue, comme une maladie, paralysante, débilitante. J'ai laissé tout ça m'envahir, une grosse vague pleine de débris de vie. Bonheurs, espoirs, sourires, magie des matins, féérie des soirs. C'est ok, il n'y a pas QUE. Il y a TOUT. Et c'est tout à fait ok. Ce que demain apportera, ce que la vague révélera lorsqu'elle se retirera, c'est ok. Mais y a rien qui m'empêche en ce moment même de ne pas rester près du rivage. Rien qui m'empêche de m'aventurer, un peu plus chaque jour, dans les champs, où le sol est sec et ferme.
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