Pense-(pas)bête

Lire une BD en écoutant du vieux Sabbath. Ne jamais, jamais se refuser ce plaisir.1

Lire Ile d'Aldous Huxley très très lentement pour le laisser rentrer et le savourer. Encore là, faudrait être fou pour ne pas le faire.2

Apporter comme lecture de vacance de tout et de rien. Maeve Binchy, moi, j'assume. Mais aussi Dawkins, une bio de H.S.T., des revues et journaux internationaux.

Se faire violence et accepter qu'aujourd'hui, TOUT est publique. Les ruptures aussi. Je laisse ce côté de la médaille s'étaler devant tout le monde sans y participer et m'offre le cadeau de fermer ma gueule et laisser le temps faire ce qu'il est supposé faire.

Être moi. (On me l'a dit, ça doit être vrai: "Tu dois être toi". Pas, "Sois toi-même" qui vraiment sonne comme un mauvais article dans le Clin d'oeil. Hahaha, un oxymoron en prime)

Rêver. Non, encore? C'est sur ma liste depuis trop longtemps ça. Je pense qu'à partir d'aujourd'hui, je lève le pied de la pédale à break. Fuck. Off.

1. je le note ici, au cas où j'oublierais

2. folle, n'ayons pas peur des mots

–//–

Je ne quantifierai pas. Je n'ai plus de douleur à identifier, décortiquer, analyser. Je l'ai eue, comme une maladie, paralysante, débilitante. J'ai laissé tout ça m'envahir, une grosse vague pleine de débris de vie. Bonheurs, espoirs, sourires, magie des matins, féérie des soirs. C'est ok, il n'y a pas QUE. Il y a TOUT. Et c'est tout à fait ok. Ce que demain apportera, ce que la vague révélera lorsqu'elle se retirera, c'est ok. Mais y a rien qui m'empêche en ce moment même de ne pas rester près du rivage. Rien qui m'empêche de m'aventurer, un peu plus chaque jour, dans les champs, où le sol est sec et ferme.

 

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=jzPIAYt25D4?rel=0]

Schism

C’est quand tu te mets à te demander si tu devrais écrire ça ici que c’est vraiment plus drôle.

It’s my fucking house. I’ll do and say as I damn please.

This is NOT about anything but ME.

However, anger will not get the best of me.

But bear in mind, honesty will keep on coming. Like it or not.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=L7fF1P3qwDE?rel=0&w=480&h=390]

Way over yonder

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZXNY_jSg86Q?rel=0&w=480&h=390]

Way over yonder is a place that I know
Where I can find shelter from huger and cold
And the sweet tasting good life is easily found
Way over yonder – that’s where I’m bound
I know when I get there, the first thing I’ll see
Is the sun shining golden – shining rigth down on me
Then trouble’s gonna lose me – worry leave me behind
And I’ll stand up proudly in true peace of mind
Way over yonder is a place I have seen
In a garden of widsom from some long ago dream
May be tomorrow I’ll find my way
To the land where the honey runs in rivers each day
And the sweet tastinggood life is so easily found
Way over yonder – that’s where I’m bound
Way over yonder – that’s where I’m bound

dans pas long ça l'air que…

dans pas long ça va virer au blanc. blanc lumineux. blanc lu-mi-ère.

dans pas long ça va être l’été aussi. dur à croire, mais on y arrive.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=VG_sjkYw9kM?rel=0&w=480&h=390]

Se rendre en quelque part

Regarde bien à partir de la 8ième minute (mais vraiment, c’est mieux à partir du début tsé).

C’est ÇA.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=XUkSqqwU1LU?rel=0&w=425&h=349]

Non, je sais, c’est pas la destination, et tout, et tout.

Mettre un pied un avant de l’autre.

Faut ben commencer en quelque part.

"But i bask in a beautiful byproduct…"

“La déception tsé, quand tu t’en débarrasses dès le début, c’est tellement plus facile…”

MAIS! N’aimant pas la facilité, étant la “drôle de fille” qui rend les gens fous à force de questionnements, doutes et tourments divers…

La déception de mon je-me-moi. Je ne suis qu’une horrible sauvage qui néglige ses amis, ne retourne pas les appels, n’entretient pas les liens d’amitié naissantes et qui ne répond même pas aux commentaires sur son blogue (Bonne année Sandra!! Que du bon et beau à toi aussi!). C’est un doublé d’ailleurs. Je me déçois tout en provoquant la déception chez les autres.

La déception du je-me-moi spécial Réseaux Sociaux. Je pourrais dire que les gens que j’y côtoie me déçoivent, mais je n’ai pas envie de faire un exposé botché, mal construit et sans profondeur, comme j’en lis beaucoup trop. Je ne suis pas sociologue, ni gouroute, encore moins experte. Je suis humaine. Et il semble que nous y soyons de moins en moins nombreux. Frayer parmi les marques et les self-promoters fait s’amenuiser le plaisir que j’ai pu y avoir auparavant.

La déception professionnelle. Oh ça. Ouais. Je me suis retrouvée étiquetée enquiquineuse parce que j’ai envie de travailler dans ma langue. Me suis retrouvée dans une rencontre d’équipe à me faire lire un communiqué du légal confirmant le droit de l’entreprise d’effectuer les communications internes des opérations en anglais, comme ça. Klow. Ta yeule. Et ma dissidence est comme une tache de sueur sur le col de chemise d’un gestionnaire trop heureux d’envoyer des mémos à TORONTO. Tsé le cerne jaune sur le pli, qui ne part jamais et qui mène la dite chemise dans un sac pour l’Armée du Salut. Pour dire comme eux: disposable.

J’ai encore des rêves. Dans ces derniers j’arrive à lire, cuisiner, aimer, rire, écrire. J’ai un jardin des fois. Il y a parfois un ruisseau dans le fond de la cour, d’autres fois c’est le fleuve. Il y a ceux que j’aime, qui m’aiment et pas plus. Pas une centimètre cube de déception.

Mais alors que ces choses sont les plus simples, comment se fait-il qu’elles en soient devenues des rêves?

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You do it to your self

Moi je me jouerais ce clip à l’envers. Z’aimeriez pas ça avoir ce pouvoir?

Je te chuchote la grande vérité qui te fait bondir sur tes pieds, te fait oublier les cauchemars aux yeux ouverts que tu te passes en boucle.

Je te chuchote que tout est possible. T’as qu’a te réveiller. T’as qu’à te lever.

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On a jamais trop de Lennon dans notre vie

Je ne pourrai jamais, jamais, jamais fitter. Et c’est un sentiment de soulagement qui m’envahit tout d’un coup. Pas que j’essaie, ça fait longtemps que je sais tout ça. Mais le savoir et l’accepter c’est bien. D’en être heureuse c’est mieux!

Ah j’ai un petit message à passer. Tsé les belles filles qui se disent malheureuses à cause de leur beauté car elles ressentent le mépris des autres (lire: des laids)?

Regarde, c’est pas compliqué. Quand tu vas arrêter de ME regarder avec mépris ou quand tu daigneras me remercier quand je te tiens la porte ou retarde l’ascenseur pour toi pendant que tu t’en viens tranquillement en jasant au cell en buvant ton gallon de café, pis que tu entres dans la cage en m’ignorant soigneusement, ouais, peut-être là j’aurais moins envie de te faire une jambette et de te piler dessus en retournant à mon bureau.

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Plus je reçois et moins je donne

Maudit crisse. Regarde, c’est ben plus de ça qu’il s’agit. On meurt! On meurt pis on s’en rend même pas compte. Moi je m’en rappelle comment ça sentait bon, comment on s’embrassait, comment c’était bon de se serrer dans nos bras. Et je m’en rappelle des Noël sans cadeaux, mais avec une table pleine, de l’amour et des cris et des fous rires. On devrait pas vouloir plus que ça, on devrait pas se demander ce qui nous manque!

Je m’ennuie d’aimer, de toucher, de sentir. De m’endormir dans la montagne de manteaux de poils sans que personne se demande où j’étais. De me réveiller très tôt et de marcher vers le salon en évitant les bouteilles vide et en picossant dans les restes sur la table pour m’assoir tout doucement par terre et jouer avec mes nouveaux trucs sans bruit pour pas réveiller Mémé qui dort sur le sofa.

Ça plus rien à voir. J’aime autant être ici, boire ma bière et me faire mon réveillon. J’ai du fun, pas de stress, pas de dinde de chez M&M. Je suis en train de faire un film pour mon coureur des bois, son cadeau. J’ai mis des lumières blanches dans la fenêtre. Beethoven. Fait chaud. Bonheur.