A moment please

Listen,

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A woman left lonely will soon grow tired of waiting,
Shell do crazy things, yeah, on lonely occasions.
A simple conversation for the new men now and again
Makes a touchy situation when a good face come into your head.
And when she gets lonely, shes thinking bout her man,
She knows hes taking her for granted, yeah yeah,
Honey, she doesnt understand, no no no no!

Well, the fevers of the night, they burn an unloved woman
Yeah, those red-hot flames try to push old love aside.
A woman left lonely, shes the victim of her man, yes she is.
When he cant keep up his own way, good lord,
Shes got to do the best that she can, yeah!
A woman left lonely, lord, that lonely girl,
Lord, lord, lord!

Things left unsaid, so much life wasted. Just fucking thrown away. I dropped the kids on the door step, gave a quick list of instructions, kisses, hugs.

Seven days to play, to live, to… learn to know myself. Find out what I am doing here. Figure out what I am worth.

Seven days without their smiles, laughs, farts, jokes, love.

I will not settle for part time parenthood. The empty weeks will be as much about me as about them. What I can do to be happy. To be a woman. A better mother. Everything, anything for them.

Sometimes I wish I could’ve saved our relationship. I wish he would’ve heard me, so many years ago. I still wish he would’ve LOVED me.

Sometimes I think about the new love that knocks on my door. And wonder if I will let it in.

It was a lonely occasion. And I did crazy things.

Idiom

Deafening silence
A silence or lack of response that reveals something significant, such as disapproval or a lack of enthusiasm.

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Straight no chaser
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So which is it? Disapproval… Towards your path being bent out of shape. What? My setting foot on it? (Although I clearly remember being invited, repeatedly, with no lack of enthusiasm whatsoever)

This is not something I want to live. This is not something I’d make you go through. Not something I’d even ask you to understand. Whatever it is that clusters your mind is just bullshit if you ask me.

There’s this field you see… No path across it. There’s this place we’ve glimpsed.

Behind the great ideals, beyond the dreams of true love and Hallmark moments, way past the need for approval lies a very lonely soul. Buried. Cloistered. Or just too fucking selfish. Again, which is it?

Giving up is not my only option, regardless of how hard you push me towards it. There is more. There is tomorrow. But don’t make me fucking beg. Don’t hurt me.

Let’s cross that white clover field with our eyes open. Nothing like now.

Straight, no chaser.

Patience

Après t’avoir dévoilé le contenu de ma collection d’mp3…

Sur ma monture de rêve, dans la pénombre rouge de mes cheveux, mes mains sur ta poitrine, je t’ai dit…

Plus tard, encore, un mélange de doigts de bouches d’espaces toujours trop grands entre nos bras… Jusqu’au matin encore noir…

Je t’offre celle-là. Juste pour toi.

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http://youtube.com/watch?v=pEzuC5UoM8g
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Le nouveau monde

On était assises devant mon ordi, à fouiller mes mp3, chanter en sourdine, rigoler, parce que toutes les deux on connaissait les paroles de Hard to say I’m sorry… Elle ne connaissait pas Fourrer de mononc Serge, on a ri encore plus.

Clique, clique, ça roule, OPP, Le Mambo du décalco, Shoot to thrill, Whipping Post, Violet… Ah wow, j’avais oublié que j’avais ça! DBC Genesis Explosion. Elle aimait moins… Universe est l’album que j’ai le plus écouté en 1989 avec Nothing’s Shocking de Jane’s Addiction.

-Donna Summer! Je savais pas que tu étais disco.

-Pire que ça, écoute.

Et je lui met en rafale Disco Duck, Popcorn et the Hustle.

-Quand tu pendras ta crémaillère, fais un CD! On va tripper…

Ma crémaillère. Hey, je déménage dans 5 semaines.

J’ai beaucoup d’ambitions, d’espoirs, de rêves. Plus que j’ai jamais pensé en avoir. En fait, je ne sais plus vraiment si j’en avais, avant. Tout se réfère maintenant à avant. Et à quand je serai seule. Autant je me sens heureuse des changements que je vis présentement, autant j’ai de la difficulté à voir ça comme étant vrai.

On dirait que d’avoir le nez dans la marde tout le temps, ça te fait perdre la perspective. J’avais juste plus envie de me réveiller le matin. De ne plus ressentir, vivre. Avoir mal, angoisser, se sentir perdue, confuse c’est épuisant. Plus qu’un état, plus qu’un sentiment passager, c’était devenu un monde. Je connaissais mon environnement, où les choses étaient rangées, dans quelle armoire.

Je me retrouve au bout du monde. Je regarde derrière, la lumière est toujours éteinte. Je regarde devant, il y a… Comme une photo floue, comme si j’avais pris mon futur en photo, mais il arrête pas de gigoter. J’arrive pas à en voir les détails. Un moton de couleurs. Aucun repère, c’est le bordel. Mais… dans le moton j’arrive à discerner…

Il y a la vie de tous les jours. Les enfants. Le boulot. Les plaisirs simples de manger des toasts au beurre de peanuts et miel dans mon lit avec la Presse étalée partout. De lire un livre avec Coltrane en sourdine, le feu, le vin. Les emmerdes aussi. Les jours de pluie où je vais pleurer d’ennui quand les enfants seront ailleurs. Les comptes qui vont rentrer plus vite que les payes.

Il y aura aussi, peut-être, des bras. Peut-être. J’ai terriblement peur de ces bras. Autant que je les désire. Ils sont aussi hésitants que moi. Cinq semaines entre aujourd’hui et ce jour où la photo sera complètement révélée, comme une vieille polaroid. Je souffle pas trop dessus. Qu’elle prenne son temps. J’aime bien ces bras là où ils sont.

Je tourne autour mais je sais que c’est inévitable. Je sais que je pars pour arriver en quelque part. Tout ce que je veux, c’est de connaître l’amour. De le donner sans retenue. De le reçevoir en acceptant que je le mérite. Je veux juste une chance, c’est tout. J’ai envie d’aimer, d’être aimée. D’être aimée. Ne plus pitcher mes sentiments dans le vide. Ben oui, je veux m’accomplir, oui, évidemment, je veux être libre, heureuse et indépendante. Je m’en viens. Mais il faut que je me l’avoue. Il faut que je franchisse ce dernier pont. Il va falloir que je deal avec l’amour un jour.

En attendant, je vais faire des CD pour la pendaison de la crémaillère.

La jeune fille et la vie

And you and I climb, crossing the shapes of the morning.
And you and I reach over the sun for the river.
And you and I climb, clearer, towards the movement.
And you and I called over valleys of endless seas.

-And you and I pt.IV Apocalypse / Yes

Immobiles dans la tourmente des jours vivants sans jamais vraiment arrêter pour penser penser que peut-être faudrait-il.

Des falloirs des devoirs mais surtout, surtout des encores plus assourdissants que les grondements de nos raisons qui défèrlent vers l’abîme vers l’abîme si délicieuse.

Pluriels conjugués au singulier d’entre-draps, d’entre-peau accordés les cordes tendues en attente de la caresse d’un archet de doigts affamés de mélodies.

Musique.

I’m on a roll

It's gonna be a glorious day!

I feel my luck could change.

-Lucky / Radiohead

 

No, nothing has changed, moved, happened.

But everything. The possible is so much wider.

Looking at that painting for the first time in so many years.

Never noticed the depth. The layers. The possible.

And what if is within my reach. And I want to be the victim of our what can I do's.

Red will be my color for your dreams.

Let me run let me dream let me live in red.

Let me be the possible. 

 

 

 

 

Prendre une, des. C’est dans l’air.

tellement de musiques… je veux danser. j'ai besoin de ça comme d'une balle dans tête… comme de respirer. rencontrer tes yeux pour la première fois à chaque fois. tes mains comme la dernière toune que je viens d'écouter.

 

we're all sensitive people / with so much to give
          understand me sugar / since we've got to be / let's live

 

hell yeah, let's live. j'ai des grooves, des blues. des dessins de lits défaits, de cordes abandonnées. des traces de doigts sur mes cuisses en feu. pis des échos des échos.

 

mais quand t'es là chus heureux
          chus chez nous dans tes cheveux

 

une autre fois une radio, pour mieux chanter. j'miaule pareil. des éclairs en bouteille, des cris de soie. je bois dans ton cou pour me rappeller me souvenir me saouler. jusqu'à demain plus tard mais encore promener ma langue sur un paysage de peau au parfum de longtemps.

je disais… comme d'une balle dans tête. mais aussi comme de respirer. 

 

En sortant de chez le boucher

Dans mon bain, j'ai toujours le même playlist. Les tounes ne vont pas toutes bien ensemble en temps normal, mais dans la chaleur, les bulles et l'humitidé, c'est elles qui me font décrocher, oublier.

1. Blowin' in the wind – Dylan

2. Cant' find my way home – Blind Faith

3. Sister morphine – Stones

4. Warm beer and cold women – Tom Waits

5. Starman – Bowie

6. I want you – Dylan

7. Into the mystic – Van Morrison

8. Strange Magic – ELO

9. Sweet Savannah – Shooter Jennings

10. Black Country Woman – Led Zep

11. I'm gonna crawl – Led Zep

12. Killer cars acoustique – Radiohead

13. What does your soul look like – DJ Shadow 

14. Lover's spit – Broken social scene

Toujours dans le même ordre. Et j'en saute pas une. Oui je suis ratatinée… 

—sS0Ss—

Je me disais, je voyais les mots devant mes yeux fermés. Est-ce que je me défini par ce que je ne suis pas, ou par ce que je suis?

Aux yeux des autres, qu'est-ce qui fait la différence? Le fardeau de ce que j'aurais aimé devenir transparait à chacun de mes sourires forcés. Et l'ombre de ce que je suis devenue garde la lumière à une bonne distance.

Pourtant je n'y crois pas. C'est pas vrai que ce n'est jamais si simple. S'agit de vouloir vivre, that's it. Dans le groupe, sur la marge, dans la foule ou seule à une table pour quatre. Je ne m'effacerai plus sous les regards qui ne me cherchent pas. Je les laisserai me trouver. 

Et puis il y a de ces fantômes qui ne me laissent pas tranquille. Comme celui de ma vie à deux. C'est un fantôme que j'ai pris pour un être vivant pendant si longtemps. Que maintant je dois toucher à tout pour m'assurer que c'est solide. 

Et puis il y a de ces moments qui me tuent. Ces silences occupés, qu'on prend pour la vie qui s'écoule, mais qui sont en fait le retrait le plus complet du sens des choses. C'est ces moments qui portent un vertige contagieux, un malaise de génération spontanée.

Et puis il y a de ces instants, ces fractions de secondes remplies d'illusions tellement parfumées que je m'y croirais. Et je m'y accroche. Et je bois la lumière qui s'en écoule. Et je sais. Tout. Jusqu'au prochain battement de paupières, qui me coupe le souffle, qui me cloue sur place.

J'ai trouvé sur un oreiller des réponses que je ne cherchais pas. J'ai mis l'enveloppe vide de son contenu sur la commode, passé la porte et fermé derrière moi.

Il pleuvait en sortant de chez le boucher. Mais j'ai bu jusqu'à plus soif.

Behind je vois devant

Some will die in hot pursuit while sifting through my ashes
Some will fall in love with life and drink it from a fountain
That is pouring like and avalanche coming down the mountain

-Pepper/Butthole Surfers

 

J'ai soif.

Je cours.

Another one another one is here somewhere… Filled its pockets behind my back, full of my resolve… I hear hear hear don't you? Another one, somewhere, I hear… I thought I heard it… Somewhere behind me…

Et c'est devant maintenant… C'est là que les pas résonnent… Je ne suis toujours pas rendue… Pourtant.

Je cours.

 

 

Coming together

When I started to write here, I was no one. I wasn't dead, but not alive. Throught the years though, I've always been swan_pr. That's not really another me. In my mIRC days I was Valhalla. Then swansong. Then swan_pr, since 1998. But I have been others as well.

This weekend I will delete my myspace page, even though it's a swan_pr space. I don't need it, don't use it. And my old hotmail accounts sporting my other me's. 

I will keep my platform27 account, but will not post new things there either. Things I have been posting there are me as well, and I don't see the point in putting them anywhere but here, even though it's a bit different from my usual stuff. It's another form of expression, but still very much who I am.

People who have met me outside of this blog know that I am not different, not a character, not just a nickname. I don't have to step out of character in my every day life. Here and there, I am whole. Keeping separate pages and nicknames have done nothing good, nor bad. It hasn't brought me anything at all.

The one person I am here, I've always been inside. But only in the last year have I let myself accept my true nature and show it to the people that have known me from before I started this blog. Most of them have welcomed my new found peace with myself. Some still wonder who the hell am I.

I don't care. I don't feel the need to separate online and offline anymore.

…and the earth becomes my throne
I adapt to the unknown
Under wandering stars I've grown
By myself but not alone
I ask no one

…and my ties are severed clean
The less I have the more I gain
Off the beaten path I reign
Rover wanderer
Nomad vagabond
Call me what you will

But I'll take my time anywhere
I'm free to speak my mind anywhere
And I'll never mind anywhere
Anywhere I may roam
Where I lay my head is home

-Wherever I May Roam (Hetfield/Ulrich)