bACk.cmd

Ok en code en ctrl+x en ctrl+v en components… Make sure, make sure they’re writable.

Trois jours moins quelques heures, la dernière marche seul, la dernière ride seule.

Et oui la valse des emails des downloads des nudges des soupirs sourirs.

Et oui maman est de retour, les draps propres, la vaisselle faite, les lunches.

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I’ll install by default.

Halte routière

Overdose de mauvaise humeur. La mienne, la tienne, la vôtre, la nôtre.

Épuisée d’entretenir cet air bête en permanence, à coup de docus sales et lugubres, à coup de chiâlage, de bitchage contre tout ce qui bouge, les grosses, les laids, les cons, les trop à droite, les trop à gauche, les plateau, les banlieue, les riches, les bs, les paresseux, les overachievers.

Les créatifs. Les suiveux. Les tout-puissants. Les larves.

Les acteurs. Les témoins. Les victimes.

Le froid. La glace. La neige sale déversée dans le fleuve comme autant de vomissures salées fondant dans une bolle qu’on oublie trop souvent de flusher.

Les confluences, convergences, conivences. Les écarts, les rejets, les refus. Rebuts.

Les mots ne sont pas que des mots. Ils sont vie et mort, et toute l’essence que ça prend pour se rendre d’un à l’autre.

La pédale dans le fond tout le temps, ça coûte cher.

Jingle this

Porter un manteau de poil à tous les jours et se frotter aux frileux.

En fumer une dernière, une dernière pour la route, soyons prudents, appelons nez rouge.

Assurons nous que les moins nantis aient à manger et que notre conscience soit pure et tranquille, avec ce sourire en coin du don annuel entendu.

Elle est où ma médaille demande-t-elle avec son manteau de poil et son café équitable.

Son papier d’emballage recyclé perpétuant tout de même la tradition maladive d’humains en manque de guidance.

Des bills fripés dans la boîte aux lampions.


Je vais réciter le notre père, délivrez nous du mal sti. Surout, surout, délivrez nous du mal.

Je vais dealer avec la tentation.

À deux pas

À deux pas d’histoires à se souvenir. Je te jure. À ça de te donner tout.

T’as qu’à rester tout près, ne jamais aller plus loin que le bout de mes yeux.

Et on se raconterait les bals, les étoiles et comment l’eau était fraîche sur nos corps à la fin de l’été.

Des années sans célébrer mais comme une fête continuelle, chaque matin devant les possibilités d’être heureux.

Une mémoire ample et vaste qui ne demande qu’à être remplie. Il y a tant de choses…

Comme quand on lève les yeux au ciel une nuit de neige et que les flocons semble ne jamais vouloir s’épuiser.

Y mettre des promesses et des mots secrets, des pleurs compliqués et des rires antidotes.

Respirer. Te respirer.

Et ce soir, et demain, et encore.

Mais surtout, surtout, maintenant.

Les doigts

je ne comprend plus exactement comment ça peut arriver la peur de ce qui reste de ce qui s’en vient de ce qui aurait pu être j’ai parfois envie de doigts profondemment enfoncés dans ma tête un seul réel regard de compréhension qui dit oui oui t’as raison oui c’est vrai mais plus souvent je me terre et je barricade les accès c’est beaucoup plus simple de fuir que de rester là à regarder te regarder nous regarder le sang dans les yeux ce n’est pas qu’une allusion ça coule partout c’est salissant et je n’en peux plus de récurer mes visions imprimées qui d’autre pourrait le faire parcontre que ces doigts ces doigts qui ont effleuré la surface en se disant c’est suffisant en craignant peut-être la profondeur en sentant le froid du fond engourdir leurs phalanges le froid que je ne sens plus que je ne savais pas que j’avais endedans comme en dehors et c’est là que je suis dehors avec le soleil et les pas des autres qui m’accompagnent mais pas vraiment c’est plus comme une mélodie que je m’invente que je me chante pour croire encore que je ne suis seule que je n’ai pas choisi d’être seule que c’est donc beau la vie parmi toute cette musique et les doigts diraient oui tu as raison oui c’est vrai et je saurais qu’ils mentent mais nous serions seuls ensemble

vers l’autre

y a des coeurs qui traînent partout. j’ai presqu’envie de me pencher pour les ramasser. et puis je me rapelle le poids du mien. la grimace de l’effort. le brouillard de l’oubli.

j’ai presqu’envie de me pencher pour les ramasser. un peu pour ne pas m’enfarger dedans. comme si elle était plongée dans un sac de billes, parfois ma main effleure leur surface. parfois mes doigts les caresse.

partout, éparpillés. noire du sang des autres je trébuche vers le plus brillant. des promesses que je ne saurais tenir seule. les plus douloureux pas.

Après le tir

Je tire sur les chants avant qu’ils s’écrient, qu’ils échouent sur les ailes du pigeon en plein vol, en plein élan vers l’endoit où se seraient trouvés les mots qui grattent à la porte d’une chambre condamnée à abriter les mélodies nées pour les accompagner. La dissonance dans la distance entre les deux saigne et coule et ma langue innondée flotte et cherche la surface à lécher qui n’absorbera pas qui laissera. Une mer lisse en lueurs et promesses rubis après la noyade des âges mal vécus.

Je n’ai plus que ce don qu’est d’aimer.

Eau de ma source

http://www.deviantart.com/deviation/57480192/?qo=120&q=waterfall&qh=boost%3Apopular+age_sigma%3A24h+age_scale%3A5

Je ne suis pas la source

Aucunes d’elles ne le sera jamais

Où l’on s’abreuve, où l’on se saoule

Pas plus loin qu’en ces coeurs pixels

Les saveurs naissantes comme celles dissipées

Chaque gorgée portant le goût unique

Celui de la source à ton horizon

Mirage d’une image noyée dans les passions mortes

Une seule de mes gouttes suffirait

Seule avec

(je chuchote)

les pousses mortes

les pensées avortées

l’automne d’une autre vie

(je n’ai plus besoin que tu m’entendes)

Amor fati

Let’s step away from. Him.

Zarathustra is silent. No secrets whispered.

Ananke’s perfume might be in the air, or it might be her ghost.

J’ai marché sur ton karma.

Faire le bien, c’est d’aimer aussi.

Mon cahier ouvert au Huitième Degré…

Sapere aude.

Rien de mystique dans un sourire du matin.

Only the knowledge that this is right.