Overdose de mauvaise humeur. La mienne, la tienne, la vôtre, la nôtre.
Épuisée d’entretenir cet air bête en permanence, à coup de docus sales et lugubres, à coup de chiâlage, de bitchage contre tout ce qui bouge, les grosses, les laids, les cons, les trop à droite, les trop à gauche, les plateau, les banlieue, les riches, les bs, les paresseux, les overachievers.
Les créatifs. Les suiveux. Les tout-puissants. Les larves.
Les acteurs. Les témoins. Les victimes.
Le froid. La glace. La neige sale déversée dans le fleuve comme autant de vomissures salées fondant dans une bolle qu’on oublie trop souvent de flusher.
Les confluences, convergences, conivences. Les écarts, les rejets, les refus. Rebuts.
Les mots ne sont pas que des mots. Ils sont vie et mort, et toute l’essence que ça prend pour se rendre d’un à l’autre.
La pédale dans le fond tout le temps, ça coûte cher.