une longue caresse lente comme le miel qui coule
je me réveille d’une mort ensomeillée
je laisse la langueur s’attarder ne pas me quitter
mon coma m’a porté aux portes du rêve
comme le lendemain d’une journée sans repas
je suis affamée de ces (ses) mains qui se tendent
des ses (ces) mots qui me touchent
ma faim me fait mal tellement elle m’emplit
j’ouvre mes sens (jambes) et me laisse dévorer
par la douceur encombrée de violence de mon rêve
ma rivière de parfum en volutes s’envole
s’élève pour m’engloutir et je me laisse couler encore
je suis à la merci de ce dieu de chair
qui m’abandonne sur mes rives
déesse affamée
et orpheline
Merci Horizon 🙂