“C’était pas supposé être 365 jours d’écriture ça? Quand est-ce que tu vas recommencer là?”
Je n’aurai peut-être pas écrit ici à chacun de ces 365 jours. Mais je les aurai vécus, ça oui. Pour ce qui est de les écrire, ça s’en vient.
Ça revient.
“C’était pas supposé être 365 jours d’écriture ça? Quand est-ce que tu vas recommencer là?”
Je n’aurai peut-être pas écrit ici à chacun de ces 365 jours. Mais je les aurai vécus, ça oui. Pour ce qui est de les écrire, ça s’en vient.
Ça revient.
L’automne à Montréal. L’automne à la maison. Journée où j’habille enfin les murs, après avoir pendant des semaines besogné sur les choses essentielles, les meubles et les espaces de vie. Avec George Harrison, David Bowie, Van Morrison.
Habiller les murs blancs, comme pour cacher ce qu’il n’y a finalement jamais eu dessous. J’ai des plafonds de neuf pieds. Et je capote un peu parce qu’il me manque une boite complète de cadres.
J’allume quelques bâtons d’encens. Je monte le volume. Je tourne en rond, un tableau dans les mains. Tellement de possibilités.
Les jours raccourcissent, la lumière s’en va, un peu comme mon mood, sort des craques, disparait sans même laisser d’ombres derrière.
Et comme ça, sans avertissement, une sorte d’amitié meurt. C’est l’automne, y a pas à dire.
De retour… Retour au Québec, à la maison, au travail. Tout y est, je suis ici, heureuse de mon voyage et heureuse d’être revenue. Aussitôt sortie de l’aéroport, une grande respiration et je me savais chez moi. Une sorte de confiance, qui m’avait quittée en quelque part entre le tabac et la boulangerie et les “plait-il?” et les “ah, vous êtes canadienne vous!” qui m’est revenue.
Prendre le volant, mettre de l’essence, faire les courses, cuisiner… Le rythme rassurant de la vie ici. Mon lit, la bédaine des minous. Et mes grands enfants, confrontés aux responsabilités de tenir maison, me laissant un plancher bien gommé et un lavabo croûté. Mais les embrasser et les écouter me raconter les dernières semaines valait bien un coup de moppe.
Prendre le métro, retrouver les collègues. Marcher au centre-ville, humer les parfums de la vie, de la ville, ma ville. Me sentir chez-moi, enfin.
Alors. Comment résumer ces derniers jours? Je ne sais même pas si j’en ai envie, enfin, pas tout de suite.
Depuis mon départ de Paris, 5 villes, des bus, des métros, des trains. Et à la cinquième ville, Sauve, l’envie m’a prise de juste vivre. C’est une ville plus que millénaire. Difficile à s’imaginer, en tout cas c’était le cas pour moi, jusqu’à ce qu’on arrive ici. Tout prend un rythme complètement différent. Les sons ne sont pas portés comme ailleurs. L’odeur… l’odeur de ces rues et ces maisons qui regardent les gens vivre et mourir, vivre et mourir, vivre et mourir. Je laisserai derrière un ami cher qui m’a très généreusement offert son temps, son attention et un toit ainsi qu’une vie à laquelle je pourrais dangeureusement m’habituer (café, pastis, café, pastis et on répète)
Depuis mon départ de Paris il y a eu Lille, des retrouvailles et des rencontres mémorables. Et aussi Nieuwvliet-Bad, Bruges et Gand. Des hôtes de rêve, dans une maison de rêve qui m’ont offert un weekend de rêve. Je ne sais comment je pourrai exprimer ma gratitude à mon amie Helena Blue pour cette générosité et ces expériences que je n’oublierai jamais.
Me voici donc à quelques heures de mon départ de Sauve. Dans moins d’une trentaine d’heures je serai dans l’avion qui me ramènera vers la maison. J’ai beaucoup aimé la France. Mais tout de chez moi me manque. Mes grands enfants. L’odeur de mon lit, la chaleur du ventre de mon gros minou, les ivrognes au coin de la Well’. Un bon cheese de chez Pierrette Patates. Ne plus avoir à parler avec un accent fake pour me faire comprendre. Non ça, ça ne me manquera pas.
Bon, la portion touriste étant faite… Je note, réfléchis et écrit beaucoup depuis mon arrivée. Bien sûr que les différences entre la France et le Québec étaient au premier plan au départ, mais avec le temps, je m’éloigne un peu du commun et je constatais hier comment dans le fond les gens ici sont conformistes, attachés aux cérémonies de la vie de tous les jours. À quel point sont-ils libres, alors que tout est réglementé, vérifié, contrôlé (essayez d’acheter des tylénols sans vous faire demander ce qui ne va pas par la pharmacienne…). À cet égard, n’en déplaise aux Français, je trouve que leur conformité, leur uniformité s’apparente à celle de la Suède par exemple. Une ouverture et une liberté toute en surface. Ce n’est pas une critique négative à proprement parler. Une simple constation, ou en tout cas, un jet de réflexion. Je n’ai jamais visité l’Europe, n’ai jamais été loin de chez moi dans un pays étranger pendant si longtemps (la Floride, ça compte pas!).
À la fin de mon séjour à Paris, ce samedi, je prends le train pour Lille, où la belle et généreuse Hélèna Blue ainsi que son mari m’accueilleront pour le weekend. Même si je n’y serai pas très longtemps, en plus d’être en si bonne compagnie, j’espère pouvoir visiter un peu, et prendre le pouls de la région.
Et ensuite, je termine mon périple à Sauve, où mon ami Éric, une autre âme généreuse en plus d’être inventive et musicale, m’hébergera une courte semaine. J’aurai donc parcouru la France du nord au sud.
Il va sans doute me falloir plusieurs semaines pour tout assembler mes notes et pousser mes réflexions. Le voyage lui-même me fait penser à plusieurs choses. Les déplacements, physiques ou émotifs. Le décalage, horaire ou d’avec la réalité. La liberté, réelle ou imaginée.
Nous sommes passés de l’été torride à l’automne vivifiant en quelques heures, et me voici qui reprend vie, alors que j’étais prête à jeter l’éponge et ne sortir que le soir venu tellement les journées étaient chaudes. En fait, marcher dans les petites rues étroites ceintrées de maisons hautes ne cause pas de problème. C’est les grandes places sans ombres qui me tuent. Mais après une journée pluvieuse où je me suis réfugiée au cinéma du coin pour ensuite m’offrir un souper tout à fait délicieux (un vrai là, avec vins en accords et facture salée, le seul que je m’offrirai d’ailleurs. Ouch!) j’ai repris des forces (rien de mieux qu’une pièce de boeuf bien saignante!).
Les livres étaient à l’honneur aujourd’hui et je me suis dirigée vers le quartier latin en exploration aveugle. En sortant du métro je me suis laissée guider par la foule, emprunté la rue Corneille, Racine… Passée devant et visité des DIZAINES de marchands de livres, éditeurs, galeries. J’ai ensuite écumé les bacs verts des bouquinistes, pour terminer là où je rêve d’aller depuis si longtemps: Shakespeare and Co. Malgré les apparences, malgré les touristes prennant des photos et les bus à deux étages passant devant, à l’intérieur juste des gens qui aiment les bouquins. Pas de place pour les curieux. En fait, je parie que pour quelqu’un qui n’aime pas lire l’endroit peut être intimidant. J’ai vu une montagne de photos de l’endroit, regardé des docus, mais d’y être, c’était… un p’tit bonheur.
Au rez-de-chaussé, des livres, des livres et des livres! Du sol au plafond, catégorisés, identifiés, dans des étagères, sur les marches, dans des recoins, des bibliothèques, partout! Et à l’étage, une salle de lecture et de musique avec un piano, où on peut lire tous les bouquis qui y sont. Mais aujourd’hui, comme s’ils m’attendaient, un duo folk donnait un petit spectacle. J’ai du rester dans le magasin une couple d’heures. J’ai fait quelques achats et suis sortie, poussant un peu vers l’est pour flâner dans St-Germain-des-Prés encore une fois.
Un peu plus tard je me suis attardée devant la Sorbonne et suis allée fumer une cigarette sur les marches du Panthéon. En continuant tout droit sur la rue Soufflot je suis arrivée dans le Jardin du Luxembourg. Et là, je dois dire, j’en ai été un peu paralysée. Il n’y a pas vraiment de façon originale de dire que c’est beau, que c’est magnifique, à couper le souffle. C’est tout ça.
Je devais aller souper dans une brasserie ce soir, un ami d’un ami voulant me sortir à la parisienne m’avait invité mais finalement il ne pouvait plus. Ce n’est que partie remise sans doute. Il me reste 2 jours à Paris. Mais ce soir, je suis simplement rentrée à la maison, pris ma baguette à la boulangerie, un avocat mayonnaise et une andouillette à la charcuterie, un Bourgogne chez Nicolas et un paquet de Gitanes au tabac. Ça craint hein?
J’ai finalement inversé l’ordre des choses et commencé avec le Louvre. Une bonne chose, car j’y suis restée près de six heures, et j’ai du quitter parce que ça fermait (et honnêtement mon dos commençait à se lamenter sérieusement). Tant de choses… Les gens me disaient “oui, le Louvre, mais ahhh Orsay!” C’est sans doute une question d’intérêts, de goûts. J’ai beaucoup aimé Orsay, mais le Louvre restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’y reviendrai plus en détails éventuellement. Pour l’instant, je suis paralysée dans le sofa, le dos en compote et le nerf sciatique en furie.
En sortant du Louvre j’ai donc suivi le troupeau à travers les Tuileries et le long des Champs-Élysées pour me rendre à l’Arc. Ok, l’avenue des Champs-Élysées, la plus belle avenue au monde? Non, vraiment, désolée. Il y a 30 ans peut-être. Mais aujourd’hui ce que j’y ai vu, c’est un Times Square parisien. Des pitounes à char, des douches, des concessionnaires (pour vrai!), un nombre infini de grandes chaînes que l’on trouve partout ailleurs dans le monde, la file pour rentrer chez Louis Vutton… La file aussi pour La Durée et les glaces Berthillion. Je mentirais si je disais que je n’ai pas apprécié le spectacle, mais comme lorsque je vais à New York je ne mets plus les pieds dans Times Square, si je revenais à Paris, pas question de revenir ici! Trop de tout ce qui n’est pas particulièrement agréable.
En marchant vers le Louvre ce matin je suis passée par la rue du Cherche-Midi et ce fut une découverte vraiment chouette. Des boutiques de vêtements exclusifs, tailleurs, designers, les prix sont absolument déments mais les créations sont superbes. Mais aujourd’hui c’est dimanche, les boutiques étaient fermés, et j’ai donc pu fouiner sans être bousculée. C’est une des choses qui sont intenses ici. La densité de la population. Les gens sont très courtois et ont un respect de l’espace personnel qui est semblable à ceux de New York, mais il y a vraiment beaucoup, beaucoup de monde et il est facile de se perdre dans la cacophonie des conversations dans toutes les langues. J’ai marché avec mes écouteurs (Godspeed You, Bernard Adamus et un peu de early jazz/americana) aujourd’hui et ça m’a permi d’être beaucoup plus concentrée, plus attentive aux détails.
Le dimanche tout est pas mal fermé ici. Le Monoprix, le tabac, la boulangerie, la charcuterie. Et pourtant, toujours un flot incessant de gens dans la rue. Je suis rentrée dans le calme de mon petit chez moi et me suis écrasée dans le sofa à la plus grande joie de mon corps endolori.
Tous les matins depuis mon arrivée, vers 8 heures, les hurlements d’un bébé me réveillent. Pour ceux qui ont des enfants, vous savez, ces hurlements de douleur, quand leur petite langue vibre dans leur bouche, quand ils viennent à bout de souffle et que soudainement le cri monte de deux octaves? Ce genre là, c’est ce que j’entends, chaque matin et ça me tue. Je ne sais pas d’où ça vient, je ne sais pas si les voisins s’en rendent compte, je ne sais même pas si c’est vraiment grave. Mais mon coeur se serre, comme ça, dès le réveil. Hier soir j’ai décidé de mettre des bouchons. Je n’ai à peine dormi que quelques heures depuis mon départ, et j’avoue que je commençais à trouver les journées difficiles. Je me suis réveillée vers huit heures ce matin dans le silence artificiel. J’ai tenté de me rendormir, mais avec la crainte de me rouvrir les yeux passé midi, je n’y suis pas parvenue. Il était 8h30. J’ai enlevé les bouchons. Et le bébé criait.
J’ai malgré tout dormi une bonne nuit, ayant pris la journée d’hier pour me reposer. J’ai flâné dans le quartier, lu au café du coin, bien mangé, mais aucune “activité”. Un peu comme ma troisième journée à New York l’an passé. C’est peut-être mon cycle naturel en voyage. Je l’appelerai le syndrome du troisième jour.
Il fait beau et chaud ici. Très chaud. Certains d’entre vous connaissez ma piètre résistance à la chaleur et au soleil… Ils annoncent 30 degrés demain. Journée idéale pour le Louvres. Je devrais partir tôt (profiter de la fraicheur du matin!), me rendre à l’Arc de Triomphe, marcher le long de l’avenue des Champs-Élysées, traverser les Tuileries et aboutir au musée. Ce sera sans doute ma journée la plus “touriste”! Aujourd’hui je suis allée au marché des livres anciens au parc Georges Brassens. Si j’habitais Paris, j’aurais sans doute besoin d’une pièce complète pour y mettre tous les livres que j’avais envie d’acheter là. En particulier une édition illustrée du Voyage au Centre de la Terre absolument magnifique. Suis ensuite montée vers le cimetière du Montparnasse, où je fûs RAVIE de découvrir quantité d’arbres et autres structures me procurant un peu d’ombre.
Je suis revenue à la maison prendre une pause fraicheur et suis ensuite sortie pour le dîner (dit-elle avec un presqu’accent). Lors de mon retour, vers 20h, je m’installe, me verse un verre de vin. Et j’entends le bébé. Gueuler. Et cette accalmie, quand un papa ou une maman le prend dans ses bras, le soupir de soulagement qui est presqu’un tremblement. Et puis j’entends le bébé rigoler. Et gueuler. Et je réalise que finalement, je capote peut-être un peu. Que c’est peut-être juste un bébé braillard, gueulard. Que toute mon angoisse d’être loin de chez moi, dans un pays qui devrait m’être presque familier mais qui ne l’est pas du tout, encore moins que ces pays du sud que j’ai visité, s’était peut-être arnachée à ces cris puiqu’elle n’avait plus droit de résidence chez moi.
C’est maintenant le silence complet. Un deuxième verre de vin est en train de se finir tranquillement pendant que je vous écris ces lignes. Alors que pour une fois je partais en voyage sans y avoir accroché de symbole, il semble que ce dernier s’en approprie lui-même.
Je ne parlerai aucunement de tout ce qui s’est passé au Québec dans les trois derniers jours. Mais ce n’est pas plus facile à voir d’ici. Par contre ce n’est pas ma vocation, ni mon travail de parler politique. Je laisse cela à ceux, beaucoup plus aptes, qui en font leur métier.
J’étais tellement absorbée par mes obligations et le stress et l’angoisse qu’il restait plus vraiment de place à l’anticipation, l’excitation. Mais quand l’avion s’est mis à accélérer sur la piste, et que j’ai senti les roues quitter le sol, une grosse boule d’émotion s’est logée dans ma gorge, mes yeux se sont emplis d’eau et je me suis laissée aller un peu. Un peu parce que dans la boite à sardine qu’est l’avion, il y a très peu de place à l’intimité. Ça m’a d’ailleurs fait plaisir de renouer avec mes pieds, mes mollets et mes genoux en débarquant.
J’avais peur de me retrouver comme Édouard et ses deux kilos de rillettes. (Des Nouvelles d’Édouard, Michel Tremblay)
Prise dans des situations où je ne saurais quoi faire, quoi dire tant les moeurs me semblaient différentes. C’est un peu par hasard que j’ai réalisé à quel point je suis folle.
Ce qui m’a sauvée? Le Monoprix! Le Monoprix, c’est un grande surface mais plutôt moyenne je dirais. Avec des vêtements et des trucs style Jean-Coutu au premier et une épicerie au sous-sol (c’est weird passer par les chandails avec ton vin et ton fromage mais bon) et c’est en regardant les produits que j’ai bien vu que je n’étais pas en terrain inconnu. Il me faut encore comprendre comment acheter des fruits et des légumes (-Faut faire peser madame -Ah d’accord. Mais j’ai pas encore trouvé où) et je me suis fait chicaner par la dame des fromages (-Faut pas toucher madame!) mais autrement ça va.
Les fromages… Il n’y a pas que sur le vin qu’on se fait fourrer solide au Québec. J’en ai acheté deux, pour 3€ chacun. Un Trou du cru et un Selles-sur-cher… J’ai pas fini de rigoler avec ces appellations. Et que dire des noms de rues? J’ai beau pas vouloir sortir ma carte à tout bout de champs en pleine rue, mes pieds crient pitié d’errer d’un bout de ruelle à un autre qui finalement monte vers le nord au lieu de descendre vers le sud comme je le croyais. Mais je m’en tire somme toute très bien, et suis rentrée au bercail saine et sauve à chaque jour.
Le décallage me donne du fil à retordre, mais je crois qu’aujourd’hui enfin ça se place. Et depuis hier je marche. Je marche, je marche, je marche. Rien de bien original je sais. Mes premières visites auront été la Tour Eiffel, le musée d’Orsay, le Marais, Notre-Dame et un peu de tout ce qu’il y a autour. Les pelouses du Champs-de-Mars sont fermées, “au repos”, il y a énormément de construction autour et sous la Tour et les lignes de touristes, on en parle même pas. Enfin, il y a de ces trucs qui sont inévitables. J’ai pas fini d’en voir d’ailleurs.
Je fais bien des blagues, et par moments je me dis: je suis dans un Gaston Lagaffe, je vais voir Prunelle ou Gaston sortir d’un immeuble d’un moment à l’autre! Mais je commence à sentir le pouls de la ville, son rythme. Comme après mes premières heures à New York, j’arrive à un point où je n’éprouve plus le besoin impératif de tout voir et tout faire ce que j’aurais voulu, ce que j’ai ajouté dans mes favoris, mis sur une liste. Mon carnet de notes se remplit d’observations, de réflexions et j’ai envie d’ouvrir cette valve encore plus grand. J’ai maintenant envie de vivre au même rythme qu’Elle, la découvrir, la laisser me montrer ses ombres et ses lumières. Je me sens bien, je me sens libre.
Ce fut un bien long silence, indigne du titre et surtout du but de ce blogue, j’en conviens (l’autre non plus est pas tellement nourri)! Mais quand tes journées se résument à peser sur snooze trois fois, sauter dans tes culottes, attraper le métro, faire ta journée, reprendre le métro, faire à souper, organiser ton voyage, euh. C’est pas une bonne excuse hein? Non, je sais. Mais même ça, ça ne compte plus.
Il y aura des mots à écrire. Ils viendront se déposer ici au fil des jours, des vues, des rencontres, des images. Chroniques du 15è ça vous va? Allez, à plus!
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